Rencontre entre tahitiens et missionnaires chrétiens
Au milieu du XVIIIe siècle, le Royaume de Grande-Bretagne est secoué par le Grand réveil. En 1795, la Société missionnaire de Londres est créée afin d’envoyer des évangélisateurs dans les mers du Sud. James Wilson prend le commandement de son navire le Duff(en).
Le , le navire de la London Missionary Society arrive dans la baie de Matavai (aujourd'hui située sur le territoire des communes de Arue et de Mahina) sur les côtes septentrionales de l'ile de Tahiti. Les missionnaires sont accueillis par Pōmare II. Peter Hagerstein, un marin déserteur, servit de truchement entre les missionnaires et le roi. Le missionnaire Henry Nott sera le plus rapide à maitriser le tahitien.
Évènement fondateur de l’Église protestante tahitienne
Le , le devient un jour férié en Polynésie française[2], afin de rassembler les habitants de la Polynésie française, comme le « 14 juillet » rassemble les Français[3].
Considérant cet évènement comme l’acte fondateur de l’Église protestante mā’ohi, les paroisses protestantes organisent des célébrations comprenant chants et prières.
Un chant célèbre cet évènement : « Te tere mai nei ʼo Tārapu… » (Le Duff navigue sur l’océan…)[4].
Pierre-Yves Toullelan (dir.) et Colin W. Newbury, Encyclopédie de la Polynésie, vol. 6 : la Polynésie s'ouvre au monde 1769-1842, Christian Gleizal/Les Éditions de l'Alizée, , 2e éd. (1re éd. 1986), 146 p., chap. 3 (« L'introduction du christianisme 1797-1815 »)
Gaston Flosse, Arrêté nº 546 CM du : fixant la liste des fêtes légales et des jours fériés applicables aux agents en fonction dans les services et établissements publics de la Polynésie française, Papeete, (lire en ligne [PDF])