À la fin du XVIIIe siècle, Nott prend pour femme une Tahitienne de la famille Pomare. Cette alliance lui permet d'apprendre le tahitien plus rapidement que ses coreligionnaires et de rester aux Îles du Vent pendant les guerres qui opposent Pōmare Ier à son fils Pōmare II.
Malheureusement, les nouveaux missionnaires désapprouvent cette alliance avec une païenne. Elle est donc dissoute. Début 1812, Nott embarque pour l'Australie pour prendre pour épouse une jeune Anglaise à Sydney. La seule candidate encore disponible envoyée par les directeurs de la LMS s'appelle Ann Charlotte Turner. Le manque d'esprit chrétien de Turner est la source d'une vie conjugale difficile pour Nott[2]. Elle meurt à Tahiti en 1814.
Mort
À 66 ans, il n'a plus ni la force ni l'envie de vivre plus longtemps. Il meurt le , puis est enterré discrètement à Arue, dans le voisinage immédiat du cimetière des Pomare[2]. Pendant longtemps ignoré, depuis le début du XXIe siècle, sa tombe est un lieu de mémoire honoré le lors des célébrations de l'arrivée de l'Évangile à Tahiti.
(en) John Garrett, Biographical Dictionary of Christian Missions [« Dictionnaire biographique des missions chrétiennes »], New York, Simon & Schuster Macmillan, , p. 500-501.
(fr + ty) François Merceron (dir.), Dictionnaire illustré de la Polynésie, vol. 3 : M - P, Christian Gleizal/Édition de l'Alizé, , p. 135-136.
(en) Joyce Reason, The Bricklayer and the King : Henry Nott of the South Seas [« Le Maçon et le Roi : Henry Nott des Mers du Sud »], Londres, Edinburgh House Press, , 32 p..
(en) Ruth Tucker, From Jerusalem to Irian Jaya : A Biographical History of Christian Missions [« De Jérusalem à la Nouvelle-Guinée occidentale : histoire biographique des missions chrétiennes »], Grand Rapids, Michigan, Zondervan, , 526 p. (ISBN0-310-23937-0, lire en ligne).