Le territoire de la commune est limitrophe de sept communes, dont quatre se trouvent dans le département voisin de la Marne. Il touche en un point celui d'une huitième commune, Selles, à la jonction des territoires d'Heutrégiville et Pontfaverger-Moronvilliers.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Juniville », sur la commune de Juniville à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Aussonce est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (84,2 %), forêts (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1 %), zones urbanisées (1,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Il existe un projet de gare au Châtelet-sur-Retourne. Elle deviendrait alors la gare la plus proche du village, à une distance de 9 km contre 13 km pour Bazancourt.
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Histoire
Dans le clocher d'Aussonce, on pouvait lire l'inscription suivante : « Le 3 avril 1650, a eu lieu la bataille d'Aussonce entre les Allemands et les habitants. Elle a duré depuis neuf heures du matin jusqu'à sept heures du soir. Les habitants ayant été battus ont été obligés de fuir. Le feu a été mis au village, et il en est resté que quelques maisons et quatre granges »[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2022, la commune comptait 232 habitants[Note 3], en évolution de +8,41 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Église Saint-Sindulphe construite entre 1927 et 1936 qui rappelle le style champenois : porche avec entrée ouverte plein-cintre et haut pignon. Clocher à contreforts, allégé en hauteur par quatre baies et un clocheton hexagonal à horloges et abat-sons. Nef : fermes posées sur des consoles en pierre biseautées et cannelées, haute charpente en bois. Murs couverts d'une longue fresque avec chemin de croix. Maître-autel : béton-pierre avec incrustations de mosaïques et reliques de Sindulphe Vitraux de Simon 1927 (atelier remontant à 1640) 3 géométriques dans le chœur, 2 autour des fonts baptismaux (Jésus au puits de Jacob avec la Samaritaine, baptême du Christ) 6 autres verrières de Bertrand et Auger (de Lille) 1930 : barlotières reprenant le dessin de la croix (Christ remet les clés du paradis à Pierre ; Jésus enfant avec Joseph et Marie, Christ au mont des oliviers ; Cène ; présentation au temple ; Crucifixion) (cf Les églises des reconstructions dans les Ardennes, Coistia et Lecomte, 2013, Éditions terres noires)
ChapelleSaint-Sindulphe : au pied de cette chapelle se trouve la source du ru appelé le Relais qui coule vers le département de la Marne à travers « les Marais » pour se jeter dans la Suippe sur le terroir d'Heutrégiville.
Le cimetière allemand d'Aussonce[22]Le cimetière allemand se trouvait dans les bois (ayant appartenu au colonel Pierre Bouchez) sur la route d'Heutrégiville face au camp de concentration russe pendant la Première Guerre mondiale. Par la suite les corps ont été mis aux cimetières d'Aussonce et de Warmeriville. Après avoir vécu à La Neuville en TAF, le service d'entretien des sépultures militaires allemandes (SESMA) s'est installé à Heutrégiville sur un terrain vendu par René Verdelet. « La réconciliation par-dessus les tombes » étant la devise.[réf. nécessaire]
Jules Frérot, né à Thin-le-Moutier le 9 janvier 1823, décédé à Aussonce le 5 octobre 1894, sylviculteur-pépiniériste établi à Aussonce, membre de la Société des agriculteurs de France, maire d’Aussonce pendant 21 ans, délégué cantonal, ancien suppléant de la justice de paix du canton de Juniville[23],[24].
Abbé Marcq, « Aussonce, La Neuville-en-Tourne-à-Fuy, Germigny-Pend-la-Pie, Merlan : topographie et histoire de ces communes », dans Travaux de l'académie impériale de Reims, 1873, vol. 48, p. 250-388lire en ligne sur Gallica
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑David Cannon, Semer et planter, choix des terrains, semis, plantations forestières et d'agrément, entretien des massifs... : traité pratique et économique du reboisement et des plantations des parcs et jardins, J. Rothschild (Paris) (2e édition), (lire en ligne), p. 44