Bataille de Castalla (1812)Bataille de Castalla (1812)
Le cuirassier Bécheret, du 13e régiment de cuirassiers, enlève un drapeau à l'ennemi lors de la bataille de Castalla, le 21 juillet 1812.
Guerre d'indépendance espagnole Batailles
Géolocalisation sur la carte : Communauté valencienne
Géolocalisation sur la carte : Espagne
La première bataille de Castalla se déroule le dans le cadre de la guerre d'indépendance espagnole, et oppose la division française du général Jean Isidore Harispe à l'armée espagnole commandée par Joseph O'Donnell. Mal conçu, le plan de bataille espagnol échoue et les Français, en infériorité numérique, parviennent à enfoncer le centre du dispositif adverse avant que les colonnes de droite et de gauche ne puissent intervenir. L'affrontement s'est déroulé près de la ville de Castalla, à 32 km au nord-ouest d'Alicante. ContexteAprès le succès du siège de Valence, l'armée française d'Aragon, commandée par le maréchal Louis-Gabriel Suchet, occupe la majeure partie de la province de Valence. Au sud, l'armée espagnole de Murcie se regroupe pour tenter d'enrayer la progression française. Le 16 janvier 1812, les troupes espagnoles repoussent le général Louis Pierre de Montbrun, qui tentait avec 5 500 soldats de s'emparer de la ville d'Alicante[1]. Une expédition anglo-sicilienne sous les ordres du général Thomas Maitland prévoit de débarquer à Alicante et le vicomte de Wellington demande au capitaine général Joseph O'Donnell d'organiser une attaque contre les Français[2]. La batailleIgnorant les conseils de Wellington, O'Donnell forme les 11 000 hommes de son armée en trois colonnes d'attaque chargées d'envelopper l'une des brigades du général de division Harispe. Dans un même temps, le colonel Delort abandonne la tour de Castalla et établi ses soldats sur une colline avoisinante. Alors que les trois brigades centrales de O'Donnell, qui a rejoint les forces françaises, inspectent le terrain, le 24e régiment de dragons arrive inopinément sur le champ de bataille et mène des charges répétées qui causent de lourdes pertes aux Espagnols et sèment la confusion dans leurs rangs. La cavalerie et l'infanterie françaises mettent ainsi hors de combat 1 000 soldats adverses, tués ou blessés, et capturent 2 135 prisonniers. Les colonnes de gauche et de droite de l'armée de Murcie exécutent des mouvements trop larges, et l'affrontement se termine avant qu'elles ne soient en mesure d'influer sur l'issue des combats[3]. ConséquencesLorsque le général Maitland arrive finalement à Alicante, il découvre l'armée de Murcie incapable de mener des opérations militaires pendant plusieurs mois[3]. Le jour suivant la bataille de Castalla, Wellington remporte néanmoins une victoire décisive contre les Français à Salamanque, et menace dès lors de compromettre la situation de Napoléon en Espagne[4]. Accusé d'avoir pris de mauvaises dispositions, le général O'Donnell est destitué après la bataille[5]. Notes et références
Bibliographie
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