Dans le roman de Stephen King de 2013, Docteur Sleep, qui est la suite de son premier livre Shining, l'enfant lumière (publié en 1977), Big Balls est une des chansons préférées du garçon Bradley Trevor, âgé de 12 ans et de son meilleur ami, Al.
Le chanteur se présente comme « le don de Dieu à la notoriété des salles de bal » et se vante des galas spectaculaires qu'il lance. Selon lui, ces soirées attirent beaucoup d'invités (dont beaucoup de visiteurs récurrents) et dont tout le monde parle, en inscrivant son statut dans la haute société. Plus précisément, dans le refrain, il remarque que ses fêtes sont tellement réussies qu'elles font honte à tous les autres hôtes et hôtesses, dans la mesure où les paroles de la chanson sont : « il a des grands bals, et elle a des grands bals, mais nous avons les plus grands bals de tous les bals. »
Des paroles du chanteur débordent d'enthousiasme à propos de ses genres de bals préférés (par exemple, « Certains bals sont organisés pour des œuvres de charité, d'autres pour montrer des jolies robes, mais quand ils sont faits pour le plaisir, ce sont les bals que j'aime le plus »). Le chanteur évoque aussi le buffet offert aux invités (à savoir, le cocktail de fruits de mer, des crabes et des écrevisses); le plaisir qu'ils partagent ; et le statut social dont profite les personnes invitées (« Si ton nom est sur la liste d'invités, personne ne peut t'accompagner pas plus haut ; tout le monde dit que j'ai des grands bals de feu »).
Certains interprètent la chanson comme un sens légèrement voilé[2]. Le texte joue sur le double sens en anglais de "Big balls" qui peuvent signifier aussi bien "grandes salles de bal" que "gros testicules".
Références
↑(en) Christian, Elizabeth Barfoot, Rock Brands: Selling Sound in a Media Saturated Culture, 25 p., « Highway to Heavenly Profits »
↑(en) Meyers, John Paul, « The Beatles in Buenos Aires, Muse in Mexico City: Tribute Bands and the Global Consumption of Rock Music », Ethnomusicology Forum, vol. 24, , p. 329-348