Les bosons W+ et W− sont l'antiparticule l'un de l'autre.
Découverte
On entendit parler des bosons W pour la première fois en 1973 avec la théorie électrofaible.
La découverte des bosons Z et W fut attribuée en majeure partie au CERN, qui identifia en 1983, lors de collisions proton-antiproton, les deux types de particules avec des propriétés proches de celles prévues par la théorie électrofaible, notamment une masse mesurée d'environ 81 ± 5 GeV/c2 pour W[2],[3], soit plus de 80 fois celle d'un proton, supérieure même à celle d'un atome de fer 56. Après cette découverte, le grand collisionneur électron-positron du CERN et le Tevatron ont permis d'affiner la mesure de la masse du boson W[2].
Masse
En 2022, après plus de dix ans d'étude, une nouvelle mesure établit la masse du boson W à 80,434 GeV/c2[4],[a], soit un écart de 0,09 %[b] avec la masse théorique[c] de cette particule. Cet écart reste à confirmer mais rejoint d'autres résultats expérimentaux qui remettent en question le modèle standard.
En septembre 2024, le CERN mesure la masse à la valeur de 80 360.2 MeV (± 9.9 MeV)[8].
↑ a et b(en) « W particle », sur britannica.com (consulté le ).
↑Arnison, Geoffrey T Jet al., « Experimental observation of isolated large transverse energy electrons with associated missing energy at $\sqrt{s} = 540 GeV$ », Phys. Lett. B, vol. 122, (DOI10.5170/cern-1983-004.123, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) CDF Collaboration, « High-precision measurement of the W boson mass with the CDF II detector », Science, vol. 376, no 6589, , p. 170-176 (DOI10.1126/science.abk1781, lire en ligne, consulté le ).