Bowfinger, roi d'Hollywood (Bowfinger) est un film d'humour américain réalisé par Frank Oz, sorti en 1999.
Synopsis
Bobby Bowfinger (Steve Martin), patron de la Bowfinger International Picture dont le siège est situé dans une zone déserte de Los Angeles, est un rêveur, loser criblé de dettes sur lequel aucun studio ne miserait un centime. Mais Bobby n'a pas dit son dernier mot.
Emballé par un scénario de série Z écrit par un obscur comptable, il approche sous un fallacieux prétexte la superstar du film d'action, Kit Ramsey (Eddie Murphy), qui l'éjecte sans ménagement de sa limousine. Bobby a alors l'excellente idée de filmer l'acteur en caméra cachée et d'en faire le protagoniste involontaire de sa série Z.
Bowfinger a dans l'ensemble reçu des critiques favorables, obtenant un pourcentage de 80 % sur le site Rotten Tomatoes, pour une note moyenne de 7⁄10[2] et une moyenne de 71⁄100 sur le site Metacritic[3]. En salles, le film se hisse à la seconde place du box-office américain lors de sa première semaine avec 18 062 550 dollars de recettes, ainsi que la semaine suivante avec 35 802 745 dollars, avant de chuter à la quatrième place, qu'elle gardera pendant trois semaines avant de finir sa carrière avec 66,3 millions de dollars de recettes aux États-Unis au bout de dix-huit semaines[4].
À l'étranger, le film a engrangé des recettes de 32,2 millions de dollars, faisant un total de plus de 98,6 millions de dollars de recettes mondiales (États-Unis et international).
Autour du film
Eddie Murphy a accepté de tourner Bowfinger quand il a appris qu'il allait jouer avec Steve Martin, dont il est fan[5].
Le rôle de Kitt Ramsey était écrit au départ pour Keanu Reeves[5].
De nombreux critiques estiment que le rôle de Daisy est en partie inspiré par Anne Heche, avec qui Steve Martin a eu une liaison. Mais ce dernier a nié catégoriquement[5] tout comme pour Mind-Head, organisation fictive à laquelle Kitt a adhéré, qui a été comparée par des critiques de cinéma à l'Église de scientologie[6],[7].
↑(en) Kevin N. Laforest, « Review: Bowfinger », sur Montreal Film Journal, 1998-2007 Montreal Film Journal (consulté le )
↑Margaret A. McGurk, « Murphy and Martin: Commandants of comedy strut their absurdist stuff in ‘Bowfinger’ », The Cincinnati Enquirer, Gannett Co. Inc., (lire en ligne, consulté le )