Bruno StreckenbachBruno Streckenbach
Bruno Streckenbach est un officier général allemand (SS-Gruppenführer[a]) de la Seconde Guerre mondiale, né le à Hambourg où il est mort le . Il a servi à la fois dans la police SS et dans la Waffen-SS. Il a été jugé responsable de plusieurs milliers de meurtres commis par les Einsatzgruppen, a été condamné et emprisonné en Union soviétique d'où il a été libéré de manière anticipée. BiographieEn dépit de son très jeune âge (16 ans), il est soldat pendant la Première Guerre mondiale ; après le conflit, il est membre des Freikorps. Dans la police SSEn 1933, il dirige la police politique de Hambourg après qu'elle est absorbée par la SS, selon les plans de Himmler et Heydrich pour prendre le contrôle de l'ensemble des forces de police dans l'Allemagne nazie. En , il est nommé Befehlshaber der Sicherheitspoliezi und des SD (BdS) puis envoyé en Pologne dans le Gouvernement général sous le commandement de Friedrich-Wilhelm Krüger[1]. Il reçoit le de Heinrich Himmler la mission de diriger la « planification centrale de l'installation et de l'évacuation » (Zentralplanung der Ansiedlung bzw Evakuierung)[2] et rencontre dans ce but le même jour Hans Frank et les HSSPF (Höherer der SS und Polizeiführer) pour préparer la déportation des Juifs des territoires incorporés au Reich vers des zones à l'Est de la Vistule. Il commande l'Einsatzgruppe 1 avec lequel il organise l'extermination des élites polonaises[3] en 1940, dans le cadre du « plan AB-Aktion » : il est notamment impliqué dans l'arrestation des professeurs de l’université de Cracovie. Il plaide activement en pour le contrôle des « conseils Juifs » (Judenräte) non par l'administration civile de Frank mais par les services de la sûreté (SIPO-SD). Il est ensuite rappelé à Berlin dans des fonctions administratives. En , il succède à Werner Best à la tête de l'Amt I (direction de l'organisation et du personnel) au sein du RSHA. Il confirme à Martin Luther au début de 1941, à propos de la question juive, que des préparatifs sont en cours pour une « déportation vers un territoire qui sera prochainement déterminé » dans le but d'une « future solution totale. » Il est chargé de préparer et constituer les groupes de Einsatzgruppen. Il est ainsi présent le aux côtés de Heinrich Müller lors de la réunion de tous les officiers des Einsatzgruppen à Pretzsch, sur les bords de l'Elbe, dont l'objectif est de transmettre ses instructions la veille de l'invasion de l'Union soviétique[b]. Dans la Waffen SSIl rejoint en 1942 une unité combattante des Waffen-SS. Il suit un entrainement dans une unité anti-char. En , il commande un bataillon de division anti char. Il remplace en Hermann Fegelein comme commandant de la 8e division SS Florian Geyer puis à nouveau de à . Il est ensuite nommé commandant de la 19e division SS (lettone no 2) avec laquelle il combat sur le front de l'Est jusqu'à la cessation des hostilités en . Après guerreFait prisonnier par les Soviétiques, il est condamné en 1952 à 25 ans de prison mais est relâché dès 1955. Il fait l'objet de poursuites judiciaires en Allemagne de l'Ouest dans les années 1970 mais elles sont abandonnées en raison de sa santé précaire. Il meurt en à Hambourg. Résumé de carrière dans la Sipo
Résumé de carrière dans la réserve de la Waffen-SS
Notes et référencesNotes
Références
Autre source
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