Un nouveau découpage territorial du Gard entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 24février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Gard, le nombre de cantons passe ainsi de 46 à 23.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Émilie Almel et Nicolas Brossard (FN, 32,88 %) et Valérie Meunier et Philippe Ribot (Union de la Droite, 28,65 %). Le taux de participation est de 54,3 % (11 314 votants sur 20 836 inscrits)[5] contre 53,96 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Valérie Meunier et Philippe Ribot (Union de la Droite) sont élus avec 60,35 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 54,12 % (5 946 voix pour 11 277 votants et 20 836 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton d'Alès-2, ce taux de participation est de 32,43 % (6 886 votants sur 21 234 inscrits)[10] contre 33,46 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Claude Cerpedes et Christiane Thomas (Union à gauche avec des écologistes, 37,14 %) et Valérie Meunier et Philippe Ribot (Union au centre et à droite, 36,63 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[12], 34,93 % dans le département[11] et 35,32 % dans le canton d'Alès-2[10]. Valérie Meunier et Philippe Ribot (Union au centre et à droite) sont élus avec 53,22 % des suffrages exprimés (3 721 voix pour 7 501 votants et 21 237 inscrits)[10],[13],[14].
la partie de la commune d'Alès située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues, cours du Gardon-d'Alès, cours du Grabieux, ruisseau de Bruèges, avenue d'Alsace, rue du Faubourg-d'Auvergne, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, ligne de chemin de fer, avenue Gaston-Mazoyer, avenue Frédéric-Joliot-Curie, avenue Youri-Gagarine, rue Baptiste-Marcet, rue Jules-Renard, rue Marcel-Pagnol, chemin de Sauvezon, route de Bagnols, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Privat-des-Vieux.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[15].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.