Un nouveau découpage territorial du Gard entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 24février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans le Gard, le nombre de cantons passe ainsi de 46 à 23. Le nombre de communes du canton de Roquemaure passe de 9 à 11.
Chargée de communication Première adjointe au maire de Roquemaure (2010-2014) Conseillère municipale depuis 2014 Vice-présidente du Conseil général (2014-2015)
Chargée de communication Conseillère municipale de Roquemaure, maire depuis 2020 Vice-présidente du Conseil départemental depuis 2015, déléguée à l'éducation et aux collèges
Fonctionnaire territorial Maire de Laudun-l'Ardoise de 2014 à 2017, conseiller municipal depuis 2020 Vice-Président du Conseil départemental, délégué au Tourisme
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : François Bonnieux et Brigitte Roullaud (FN, 38,08 %) et Nathalie Nury et Philippe Pécout (PS, 30,64 %). Le taux de participation est de 55,83 % (10 322 votants sur 18 489 inscrits)[28] contre 53,96 % au niveau départemental[29] et 50,17 % au niveau national[30].
Au second tour, Nathalie Nury et Philippe Pécout (PS) sont élus avec 51,58 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 59,01 % (5 192 voix pour 10 909 votants et 18 488 inscrits)[31].
Philippe Pécout a quitté le PS pour LREM[32]. Il est membre du groupe "Socialistes et apparentés" au Conseil départemental.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[33]. Dans le canton de Roquemaure, ce taux de participation est de 33,19 % (6 546 votants sur 19 722 inscrits)[34] contre 33,46 % au niveau départemental[35]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Magali Guillot et Rudy Martin (RN, 31,78 %) et Nathalie Nury et Patrick Scorsone (Union à gauche avec des écologistes, 31,24 %)[34].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[36], 34,93 % dans le département[35] et 34,7 % dans le canton de Roquemaure[34]. Nathalie Nury et Patrick Scorsone (Union à gauche avec des écologistes) sont élus avec 57,86 % des suffrages exprimés (3 729 voix pour 6 846 votants et 19 728 inscrits)[34],[37],[38].
Composition
Composition avant 2015
Le canton regroupait neuf communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (BNF33347516, lire en ligne).
Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, , 839 p. (ISBN2-600-00065-8, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[27].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑LUDOVIC TRABUCHET, « René Mathieu s’en est allé un jour d’élection », Midi libre, (lire en ligne, consulté le ).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.