Un nouveau découpage territorial des Deux-Sèvres entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 18février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. Dans les Deux-Sèvres, le nombre de cantons passe ainsi de 33 à 17.
À la suite de la création de plusieurs communes nouvelles[Note 1], la composition du canton est révisée par le décret du [3]. Le nombre de communes du canton est de 30.
Conseillère sortante, maire de Beauvoir-sur-Niort, 7e vice-présidente chargée du Développement durable, des Parcs naturels régionaux (PNR) et des Espaces naturels sensibles (ENS)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Bernard Belaud et Séverine Vachon (Union de la Droite, 40,96 %) et Sébastien Dugleux et Lætitia Lonjard (Union de la Gauche, 32,01 %). Le taux de participation est de 53,2 % (7 296 votants sur 13 715 inscrits)[5] contre 50,44 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Bernard Belaud et Séverine Vachon (Union de la Droite) sont élus avec 55,63 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 52,6 % (3 703 voix pour 7 212 votants et 13 710 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton de Mignon-et-Boutonne, ce taux de participation est de 34,62 % (4 781 votants sur 13 809 inscrits)[10] contre 32,03 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Philippe Mauffrey et Séverine Vachon (Union au centre et à droite, 40,31 %) et Mathias Chebrou et Magali Migaud (binôme écologiste, 17,23 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[12], 31,89 % dans le département[11] et 34,25 % dans le canton de Mignon-et-Boutonne[10]. Philippe Mauffrey et Séverine Vachon (Union au centre et à droite) sont élus avec 59,01 % des suffrages exprimés (2 574 voix pour 4 728 votants et 13 806 inscrits)[10],[13],[14].
Composition
Lors du redécoupage de 2014, le canton de Mignon-et-Boutonne comprenait trente-cinq communes entières[1].
À la suite de la création des communes nouvelles de Plaine-d'Argenson au et de Val-du-Mignon au , le canton comprend désormais trente communes entières[3].
Liste des 30 communes du canton de Mignon-et-Boutonne au
En 2022, le canton comptait 18 601 habitants[Note 3], en évolution de −1,33 % par rapport à 2016 (Deux-Sèvres : +0,18 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑ a et bDécret n° 2019-1155 du 7 novembre 2019 modifiant le décret n° 2014-176 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Deux-Sèvres.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.