Un nouveau découpage territorial des Bouches-du-Rhône entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 27février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre de cantons passe ainsi de 57 à 29. Le nombre de communes du canton de Vitrolles passe de 1 à 4.
Le nouveau canton de Vitrolles est formé de communes des anciens cantons de Gardanne (1 commune), des Pennes-Mirabeau (1 commune), de Marignane (1 commune) et de Vitrolles (1 commune). Avec ce redécoupage administratif, le territoire du canton s'affranchit des limites d'arrondissements, avec 2 communes incluses dans l'arrondissement d'Aix-en-Provence et deux dans l'arrondissement d'Istres. Le bureau centralisateur est situé à Vitrolles.
Géographie
Ce canton est organisé autour de Vitrolles. Son altitude varie de 0 m (Vitrolles) à 330 m (Bouc-Bel-Air) pour une altitude moyenne de m.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Danielle Raffenne et Philippe Sanchez (FN, 36,51 %) et Sandra Dalbin et Richard Mallié (Union de la Droite, 30,70 %). Le taux de participation est de 46,51 % (22 541 votants sur 48 466 inscrits)[8] contre 48,55 % au niveau départemental[9] et 50,17 % au niveau national[10].
Au second tour, Sandra Dalbin et Richard Mallié (Union de la Droite) sont élus avec 58,95 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,22 % (12 951 voix pour 23 860 votants et 48 476 inscrits)[11].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[12]. Dans le canton de Vitrolles, ce taux de participation est de 33,2 % (16 477 votants sur 49 625 inscrits)[13] contre 32,44 % au niveau départemental[14]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Richard Mallié et Amapola Ventron (Union au centre et à droite, 35,44 %) et Laurence Lamarque et Philippe Sanchez (RN, 31,41 %)[13].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[15], 35,52 % dans le département[14] et 35,67 % dans le canton de Vitrolles[13]. Richard Mallié et Amapola Ventron (Union au centre et à droite) sont élus avec 63,64 % des suffrages exprimés (10 692 voix pour 17 708 votants et 49 642 inscrits)[13],[16],[17].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Vitrolles comprenait uniquement la commune de Vitrolles.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
En 2021, le canton comptait 67 498 habitants[Note 2], en évolution de +4,46 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[20].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[7].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.