Déjà connu sous le nom de « promontoire des aromates » (en grecΑρωμάτων ἀκρτήριον) lors des traversées grecques en Érythrée, le cap est redouté depuis l'Antiquité. Nommé Ras Asir par les arabes, il est un des pires dangers de la porte des lamentations (en arabe : باب المندب)[2]. Son nom provient de la lingua franca, en partie composée de mots italiens, et de la contraction entre guardare, verbe « regarder », et fuggere, verbe « fuir »[3].
Henry de Monfreid évoque une origine qui viendrait du nom de la terre située au pied de la montagne de l'Éléphant (mont Éléphantas des Grecs)[4]
Ce nom vient, je crois, en réalité de "Arde el fil", terre de l'éléphant : non qu'il y en ait là plus spécialement qu'ailleurs mais cette dénomination fait allusion à une montagne en forme d'éléphant couché, bien connue des anciens qui venaient chercher l'encens et la myrrhe et qu'ils nommaient le mont Éléphantas