Les eaux les plus méridionales de l'océan Indien sont rendues très froides, voire glacées, par la présence du Continent Blanc, cependant la plupart de ses eaux sont tropicales, dotées de récifs coralliens et d'atolls. C'est le plus chaud des océans. Sa chaleur génère de nombreuses tempêtes tropicales pendant les mois d'été. Son code d'enregistrement numérique auprès de l’Organisation hydrographique internationale est « B »[2], et son identification dans Limites des océans et des mers est « 45 »[3]; son nom français dans la nomenclature des espaces maritimes du Conseil national de l'information géolocalisée est « Océan Indien »[2].
À l’époque de l’apparition des premiers dinosaures, il y a 200 millions d’années (Trias), l’Afrique, l’Inde, l’Antarctique et l’Australie se touchaient pour ne former qu’un seul continent, la Pangée. Il y a 170 millions d’années, l’Afrique s’en sépare puis, il y a 70 millions d’années, l’Inde s’en détache à son tour pour venir buter sur le continent asiatique il y a 45 millions d’années. C’est cet espace laissé vide que nous nommons océan Indien.
IIe siècle av. J.-C. : le GrecEudoxe de Cyzique voyage en Inde par la voie maritime. Le géographe Ptolémée, à la même époque, le désigne sous le nom d’Indikon Pelagos (« mer Indienne »), puis plus tard Pline l'Ancien le nomme lui-même : Oceanus Indicus (océan Indien).
860 : une inscription de Java mentionne, dans une liste de domestiques, le nom de Jenggi, c’est-à-dire « Zengi », nom arabe des habitants de la côte est de l’Afrique.
945-946 : le livre arabe Les Merveilles de l’Inde rapporte l’arrivée sur la côte du Mozambique d’« un millier d’embarcations » montées par des Waq-Waq qui viennent d’îles « situées en face de la Chine » (c’est-à-dire l’actuelle Indonésie) chercher des produits et des esclaves.
2015 : recherche des débris du Boeing 777 de la Malaysia Airlines sur le vol MH370 au niveau de l'île de la Réunion suite à la découverte d'une pièce de l'avion.
Géopolitique
L'atoll de Diego Garcia en plein cœur de l'océan Indien est une possessionbritannique louée aux États-Unis en tant que base militaire. En raison de sa position stratégique, elle permet à ces derniers d'avoir une surveillance active et une possibilité d'intervention rapide vers les zones à risque en Afrique (Somalie), au Moyen-Orient ou en Asie (Indonésie).
Environnement
Faune et flore
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Problèmes environnementaux
Des débris plastiques de provenance mondiale polluent l'ensemble des océans ; concernant l'océan Indien, ils proviennent notamment d'Asie. Chaque année, 600 000 tonnes de déchets plastiques sont déversés dans l'océan[7]. Bien que relativement sporadique, un vortex de déchets est présent dans l'océan Indien.
Il existe des réglementations nationale et internationale, ainsi que différents classements de certaines zones telles que des aires marines protégées, des réserves de biosphère, des parcs naturels marins...
Christian Bouchard, L'espace indianocéanique, un système géopolitique en recomposition (thèse de doctorat), Québec, Université Laval, , 329 p. (ISBN0-612-57957-3, OCLC654214187, lire en ligne [PDF]).
Bernard Chérubini, Le territoire littoral : tourisme, pêche et environnement dans l'océan Indien, Paris, L'Harmattan, , 292 p. (ISBN978-2-7475-7678-9).
Jean-Michel Jauze, « Espaces, sociétés et environnements de l'océan Indien », Travaux et documents, Saint-Denis, Université de la Réunion, no 20, .
Fabienne Pavia (photogr. Matthieu Prier), L'océan indien en 1000 photos : Madagascar, La Réunion, Maurice, les Seychelles, Mayotte, Paris, Solar, , 123 p. (ISBN978-2-263-02472-6).