Au milieu du XIXe siècle, Louis Graves indiquait que la commune « est formée d'une pleine coupée par quelques plis de terrain, à l'est d'un coteau qui s étend sur les communes voisines ; on n'y trouve pas d'eau courante[1] ».
La réalisation d'un port flucial sur le canal est prévu vers 2029 sur Sermaize er Catigny dans le cadre de la réalisation du canal Seine-Nord Europe[2],[3],[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 20 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Catigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (89,8 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (2,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 87, alors qu'il était de 82 en 2013 et de 77 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Catigny en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
La localité a été dénommée Cattigny, Cartigny, Guarteigny, Catigni, Cattigni, Catiny, Catheni et Catheny[1].
Cette dénomination provient sans doute de Catiniacum, de Catinius et suffixe -acum, "domaine de Catinius"[16].
Histoire
L'ancienne gare.
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Louis Graves indiquait en 1850 que « l'église de Catigny qui était paroissiale, sous le titre de Saint-Martin, fut donnée en 1110 au chapitre de la cathédrale par Baudry, célèbre évêque de Noyon ; elle n'est plus que simple succursale[1] ».
En 1850, la commune était propriétaire d'une école et de quelques pâtures. La population était essentiellement occupée par les travaux agricoles, mais quelques ouvriers y fabriquaient du calicot[1].
Le village a été desservi par la ligne de Bussy à Ercheu, un chemin de fer secondaire du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. L'impasse de la gare rappelle aujourd'hui encore cette desserte ferroviaire qui a fonctionné de 1897 à 1953 et permettait de relier Noyon à Albert. L'emprise de la voie est occupée par des pavillons.
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Bussy, Sermaize, Campagne, Genvry et Beaurains-les-Noyon par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) formé en 2021 par le regroupements de deux anciens syndicats, permettant d'offrir des services de cantine et d’accueil périscolaire à certaines communes qui en étaient jusqu'alors dépourvues et se protéger d’éventuelles fermetures de classes, les écoles de Sermaize et de Beaurains n’accueillant auparavant que 13 élèves chacune[25],[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2022, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en évolution de −6,28 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 97 hommes pour 94 femmes, soit un taux de 50,79 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
0,0
5,2
75-89 ans
11,7
17,5
60-74 ans
16,0
23,7
45-59 ans
20,2
17,5
30-44 ans
19,1
13,4
15-29 ans
16,0
21,6
0-14 ans
17,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, du XIXe siècle mais dont le chœur à chevet plat est celui de l'édifice antérieur qui semble dater du XIIIe siècle[32]
Personnalités liées à la commune
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↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abcd et eLouis Graves, Précis statistique sur le canton de Guiscard, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 100 p. (lire en ligne), p. 39-40, sur Google Books.
↑« Les habitants rejettent le port fluvial », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Selon les élus du village opposés au projet lors d'une récente délibération, le port et sa plate-forme auraient un impact négatif sur ce territoire essentiellement agricole ».
↑« Le port fluvial de Catigny plébiscité », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« L'Etat, dernier décideur, aura du mal à faire fi de la volonté des élus du Noyonnais. Ceux-ci viennent de donner leur préférence pour le site du port fluvial à Catigny. Un choix qui évince le site numéro deux, celui de Porquéricourt-Sermaize-Lagny, et le numéro trois, celui de Beaurains-lès-Noyon - Porquéricourt, aujourd'hui encore préféré par le député (UMP) François-Michel Gonnot ».
↑Stephane Lebarber, « Enfin des plans définitifs pour le futur port de Noyon : Seize années d’effets d’annonce sur la superficie du projet de plateforme et le nombre d’emplois générés s’achèvent : les plans définitifs, au bord du futur canal Seine-Nord, ont cette fois été entérinés », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« De nouvelles élections à Catigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Une seule liste avait été montée, avant le scrutin de mars 2014. Lors de la séance dédiée à l’élection du maire, quelques jours plus tard, les débats avaient été houleux : Alexandre Cavé avait été élu par six voix contre cinq, face à l’édile précédent, Bernard Boré ».
↑Alexis Bisson, « Catigny : le Front national pleure « le patriote » Alexandre Cavé », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Suppléant de Michel Guiniot, le conseiller départemental (FN) du canton de Noyon-Guiscard, Alexandre Cavé, élu maire en 2014 sous l’étiquette UMP, avait rejoint le parti frontiste début 2015. Il avait alors claqué la porte du parti dirigé par Nicolas Sarkozy dans des conditions tumultueuses ».
↑« Oise: Alexandre Cavé, maire Front national de Catigny, s'est donné la mort », France Soir, (lire en ligne)« Il avait été poussé vers la sortie, avec fracas, du parti de droite en 2015, avant de rejoindre le FN, et était devenu le suppléant de Michel Guiniot, conseiller départemental frontiste du canton de Noyon. ».
↑« Catigny 60640 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
↑Fanny Dollé, « Sandrine Dauchelle prend la tête du Pays Noyonnais : La maire de Noyon a encore battu d’une courte tête (dix voix d’écart) son seul adversaire déclaré, Patrick Deguise. Sandrine Dauchelle veut composer avec les élus ruraux », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Départementales. Duo Pommier/Opat à Noyon et Leblanc à Méru pour les Républicains : La majorité a choisi ses deux candidats pour le canton de Noyon. Le LR a désigné Bruno Pommier, premier adjoint à la mairie de Noyon, et Valérie Opat, maire de Catigny. A Méru, il y aura notamment Frédérique Leblanc », Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphane Lebarber, « Dans le Noyonnais, le pari d’un mariage entre villages pour éviter les fermetures de classes : Six villages ont proposé la fusion de leurs regroupements scolaires pour que la présence des enfants profite à tous. La classe unique de l’école élémentaire de Catigny et la maternelle de Sermaize comptent respectivement 11 et 13 élèves », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphane Lebarber, « Dans six villages du Noyonnais, le regroupement scolaire XXL leur fait gagner des élèves : Le regroupement scolaire en vigueur depuis la rentrée de septembre fait déjà ses preuves, grâce notamment aux services de cantine et d’accueil périscolaire proposés dans certains villages qui en étaient auparavant privé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).