Château de la Cassemichère
Le château de la Cassemichère est un édifice du XVIIe siècle, qui se trouve sur le territoire de la commune française de La Chapelle-Heulin, en Loire-Atlantique. Il est le centre d'une exploitation viticole, et donne son nom à plusieurs vins, nommés La Cassemichère ou château Cassemichère. HistoireLe manoir et la terre de la Cassemichère sont en possession de la famille de Baye au début du XVe siècle, puis, à la fin du XVIe siècle, entre les mains de la famille Pantin[1]. Le bâtiment est reconstruit en 1601 pour Roland Giraud, sieur de la Cassemichière, riche négociant en draps de soie à Nantes. Celui-ci est consul, puis échevin de la ville de 1620 à 1622. La famille Giraud possède de nombreuses terres autour de Vallet[2]. Le onzième fils de Roland, Mathurin Giraud, devient maire de Nantes entre 1664 et 1666[3]. En 1739, le domaine est vendu par une Giraud de la Tourelle à François Cottineau, négociant, échevin, consul de Nantes de 1749 à 1751. La famille Cottineau compte plusieurs marchands, très impliqués dans le commerce maritime, y compris la traite négrière. François Cottineau est procureur du Roi à l'Amirauté[4]. La famille Le Loup de La Biliais en hérite peu avant la Révolution française mais le châtelain et son épouse sont guillotinés sur la place du Bouffay, à Nantes, en 1794, pour avoir caché un prêtre réfractaire. La propriété est alors mise sous séquestre, puis rachetée, plus tard, par leur fils[5]. Durant le Second Empire, la propriété laissée à l'abandon est morcelée[5]. Rachetée par un négociant en vin, Donatien Bahuaud, le château de la Cassemichère est rénové et remanié par ce dernier entre 1955 et 1960[5]. ArchitectureLes portes et le décor des lucarnes sont typiques du début du XVIIIe siècle. Dans la cave, entre 1955 et 1960, le sculpteur nantais Auguste Pichaud réalise, à la demande du propriétaire Donatien Bahuaud, décore les corbeaux avec des bas-reliefs représentant des saynètes ayant pour thème le vin et la gourmandise, notamment certaines figurant Bacchus, ou une autre où Adam et Ève mangeant le fruit défendu[6]. Production vinicoleNotes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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