13 avril : le Roi nomme par lettres patentes une commission pour s’occuper des questions industrielles et commerciales ; elle est invitée à examiner le projet de Laffemas de doter la France d’une sériciculture et d’une industrie de la soie[3].
3 mai : affaire de la pancarte à Poitiers ; Pierre Damours, conseiller d’État commis par le roi venu lever la taxe d’un sou par livre sur toutes les denrées et marchandises doit se réfugier à Châtellerault[6]. Durant l’été, il parvient à imposer la pancarte à Poitiers et dans l’ouest. Les troubles contre les nouveaux impôts reprennent dans les provinces au début de 1602, notamment à La Rochelle et Limoges[7].
↑Jules Baux, Histoire de la réunion a la France des provinces de Gresse : Bugey et Gex sous Charles-Emmanuel Ier, Milliet-Bottier, (présentation en ligne)
↑Commission des Annales des mines, Annales des mines, partie administrative, ou Recueil de lois, décrets, arrêtés et autres actes concernant les mines et usines, vol. 4, Paris, Victor Dalmont, (présentation en ligne)
↑François-Jacques Chasles, Dictionnaire universel chronologique et historique de justice, police et finances, vol. 2, (présentation en ligne)
↑N.-A. François Puaux, Histoire de la Réformation française, vol. 4, M. Lévy, (présentation en ligne)
↑La ville des temps modernes : de la Renaissance aux RévolutionsRoger Chartier, Emmanuel Le Roy Ladurie, Bernard Quilliet, Éditions du Seuil, , 654 p. (ISBN978-2-02-034310-7, présentation en ligne)