arrestation des frères Lucquisses (ou Lucquesse) accusés de vouloir livrer Narbonne et Béziers aux Espagnols ; ils sont condamnés à mort par le parlement de Toulouse[3].
15 septembre : le roi se rend dans le Limousin avec sept mille hommes pour réprimer la révolte du duc de Bouillon ; les nobles du Quercy se soumettent à Orléans (), tandis que Bouillon se réfugie à Sedan et abandonne au roi les places de Turenne, Montfort, Sinceray (20 et 30 septembre)[3].
14-28 octobre : séjour du roi à Limoges, où il fait son entrée solennelle le 20[13]. Le roi tient les Grands Jours pour juger les seigneurs limousins révoltés. Treize gentilshommes sont condamnés à mort, six sont décapités, les autres s’étant réfugiés en Espagne (16 décembre)[3].
20 novembre : François de Malherbe présente au roi sa Prière pour le roi allant en Limousin et devient le poète officiel de la cour de France[14].
5 décembre : arrestation de Meyrargues, gentilhomme provençal accusé de complot avec l’ambassadeur d’Espagne Balthasar de Zuniga dans le but de livrer Marseille au roi d’Espagne[15]. Il est condamné à mort comme coupable de haute trahison et exécuté en place de Grève le 19 décembre[16].
19 décembre, Paris : attentat d’un fou, Jacques des Isles, contre le roi[17].
↑Katia Beguin, Financer la guerre au XVIIe siècle : La dette publique et les rentiers de l'absolutisme, Éditions Champ Vallon, , 398 p. (ISBN978-2-87673-701-3, présentation en ligne)
↑Claude-François Achard, Histoire des hommes illustres de la Provence, Mossy, (présentation en ligne)
↑Jacques Antoine Dulaure, Singularités historiques, contenant ce que l'histoire de Paris et de ses Environs offre de plus piquant et de plus extraordinaire, Paris, Baudouin frères, (présentation en ligne)