1er mars : quatre évêques jansénistes font une déclaration d’appel contre la constitution Unigenitus ; début du mouvement des appelants à un futur concile national[1].
21 mars : déclaration établissant un droit sur les huiles étrangères à toutes les entrées du royaume. Les savonneries de Marseille en sont épargnées par la franchise du port[5].
Mai : la circulation accrue des billets provoque une dévaluation sauvage profonde qui atteint les titulaires des revenus fixes. L’abondance des liquidités pousse les endettés à rembourser leurs emprunts. Les taux d’intérêts tombent, ce qui atteint les rentiers et les prêteurs d’argent. Le Parlement de Paris, composé de rentiers, s’oppose au système de Law, tandis que la haute noblesse, fortement endettée, profite de la hausse des prix agricoles[8].
6 juin : le conseil de Régence décide l’achat du « Régent », un diamant de deux millions de livres à Pitt, leader de l’opposition britannique[9].
3 juillet : le Régent retire par un édit aux bâtards légitimés de Louis XIV le droit de succéder à la Couronne[10]. Cet acte est un triomphe pour le Parlement de Paris, les ducs et pairs et la maison de Condé. Le pouvoir du Régent est consolidé par la chute du duc du Maine.
↑Pierre-Edouard Lemontey, Histoire de la régence et de la minorité de Louis XV jusqu'au ministère du cardinal de Fleury, vol. 1, Paulin, (présentation en ligne)
↑Alphonse Jobez, La France sous Louis XV (1715-1774) : La régence. Ministère du duc de Bourbon. Ministère de Fleury de 1727 à 1732, vol. 2, Didier et cie, (présentation en ligne)
↑Gatien de Courtilz de Sandras, Mercure historique et politique, vol. 65, Juan Batanar, (présentation en ligne)
↑ a et bPierre Joseph André Roubaud, Histoire générale de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique, vol. 5, Des Ventes de la Doué, (présentation en ligne)