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Charité

Guido Reni, La Charité, palais Pitti.

La charité est synonyme de justice dans le judaïsme, selon le commandement divin, et s'inscrit dans le principe de la tsedaka. Dans la théologie chrétienne, la charité se définit comme l'amour de l'homme envers son prochain en tant que créature de Dieu. La charité est en outre l'une des trois vertus théologales du christianisme, aux côtés de la foi et de l'espérance.

Dans le langage ordinaire, la charité est une vertu qui porte à désirer et à faire le bien d'autrui.

Étymologie

Le mot « charité » est la francisation du caritas,-atis, signifiant d'abord « cherté », puis « amour ». Cicéron prônait la « caritas generis humani » (« amour du genre humain »)[1]. C'est par le mot caritas que Jérôme de Stridon, dans la Vulgate, traduit le mot ἀγάπη / agapè du Nouveau Testament.

Le terme hébreu correspondant est hessed (חסד), qui signifie « générosité, bonté, bienveillance, grâce, miséricorde »[2], ou « amour » selon le dictionnaire Brown-Driver-Briggs.

Judaïsme

Enseigne originale (sécurisée avec du Plexiglas) sur la maison Linat Hacholim de charité juive, dédiée aux malades, nécessiteux et retraités, à Łódź (Pologne)

Le hessed

Le concept de hessed (charité, bonté, amour de Dieu et du prochain) apparaît 246 fois dans la Torah. Pour autant, le hessed s'inscrit dans le principe juif plus large de la tsedaka qui signifie « justice » et « droiture », et qui est une mitzvah (c'est-à-dire l'un des 613 Commandements) et une bonne action que tout Juif doit accomplir tout au long de sa vie[3]. Il relève de l'ensemble des Gemilut Hasadim (de gamol « accomplir, payer » et de hessed) qui constituent les « actes de bienfaisance » dont tout Juif doit s'acquitter.

Dès le commencement de la prière du matin, l'homme juif dit : « Voici les devoirs (à accomplir), qui n'ont pas de limites (fixées par la Torah) : l'abandon de l'angle du champ aux nécessiteux lors de la moisson (Lév, XIX, 9-10;22 ) ; l'offrande des Prémices et le sacrifice, lors des visites au Temple à l'occasion des fêtes de pèlerinage ; les actes de charité et l'étude de la Torah ». Et puis :

« Voici les devoirs qui donnent à l'homme une jouissance dans ce monde (ici-bas), mais dont le fonds lui en reste conservé (afin d'en jouir) dans le monde futur : la piété envers père et mère, la pratique de la charité, la fréquentation de la Maison d’Étude, matin et soir, l'hospitalité, la visite des malades, l'assistance au mariage (des indigents), la conduite du mort (à sa sépulture), le recueillement dans la prière, la médiation de la paix entre un homme et son prochain (et entre les époux) mais l'étude de la Torah équivaut à tous (les autres devoirs ci-devant énoncés) »[4],[5]. »

Selon Maïmonide

Timbre-vignette au bénéfice des orphelins et des nécessiteux de Charity Chaye Olamà Jérusalem, années 1940

Pour Maïmonide, il existe huit niveaux de charité, chacun supérieur au suivant.

Le niveau le plus élevé consiste à soutenir un ami juif en lui offrant un cadeau ou un prêt, en formant un partenariat avec lui ou en trouvant du travail pour lui.

Un niveau de charité inférieur à celui-ci est de donner aux pauvres sans savoir à qui l'on donne et sans que le destinataire sache de qui il a reçu le don ; de cette manière une mitzvah est exécutée exclusivement « pour le bien du Ciel », « comme le fonds anonyme qui se trouvait dans le Temple sacré, où [aussi] les Tsadikim [hommes justes] ont donné en secret et les pauvres en ont profité de manière discrète. Faire un don à un fonds de bienfaisance est similaire à ce mode de bienfaisance »[6].

Charité et justice

Camion collectant et distribuant des dons de bienfaisance en Israël, 2006.

Le judaïsme a tendance à écarter le terme de « charité » en raison de sa connotation peut-être condescendante car le possesseur de biens n'en est en réalité que le dépositaire par la bienveillance divine, et s'il est juste et droit (et non pas charitable ou généreux), il doit faire acte de justice en les redistribuant à autrui[3]. Il ne s'agit pas d'un acte arbitraire mais d'un devoir naturel et d'une obligation philosophique de justice légale, sociale et morale, d'un acte méritoire pour le Juif qui reconnaît son devoir en tant qu'homme et en tant que juif : il rend ce qui est légitimement dû à autrui. De cette façon, il aide à corriger les inégalités et réalise une partie du Tikkoun Olam, la réparation du monde[7],[3].

Dans cette perspective, même le pauvre qui vit de la tsedakah (donc de l'aumône d'autrui) doit lui-même se montrer juste et accomplir la mitzvah de redistribuer une partie de ce qu'il a obtenu. Dans le judaïsme, le don s'étend au-delà des richesses matérielles : cela peut être du temps, des soins, de l'attention, de l'hospitalité... Tout le monde peut être « charitable » : riches ou pauvres, tous ont l'opportunité de devenir « partenaires de Dieu », dans la nourriture du monde et la création, en formant une chaîne qui obéit au commandement divin[3]. En accomplissant ce devoir de justice, chacun permet à autrui d'y participer : le pauvre aide le riche en ceci qu'il lui permet d'accomplir sa mitzvah :

« Bien plus que le riche fait pour le pauvre, le pauvre accomplit pour le riche »[3],[5],[8]. »

Christianisme

Vertu théologale

La Charité accueillant deux malades par Albert Roze (1891). Fronton de l'hôpital Philippe-Pinel à Dury (Somme).
La Charité, par François Bonvin (1851). Musée Bernard-d'Agesci, Niort. Le tableau met en scène un couvent des Filles de la charité.

Le mot « charité », dans son sens religieux initial, est associé à l'idée de transcendance[9].

La charité est la vertu théologale par laquelle on aime Dieu par-dessus toute chose pour lui-même, et son prochain comme soi-même pour l’amour de Dieu. Comme les deux autres vertus théologales, elle relève de la grâce, car elle est " infusée par Dieu dans l'âme des fidèles pour les rendre capables d'agir comme ses enfants"; en outre elle est le gage de la présence et de l'action du Saint Esprit dans l'âme [10]. Jésus a fait de la charité un commandement : " Voici mon commandement: Aimez -vous les uns les autres comme je vous ai aimés " (Jean 15, 12)[11]. La Charité assure et purifie la puissance humaine d’aimer et l’élève à la perfection surnaturelle de l’amour divin. Paul de Tarse en a donné une définition dans la Première épître aux Corinthiens[12],[13] : « La charité prend patience, la charité rend service, elle ne jalouse pas, elle ne plastronne pas, elle ne s’enfle pas d’orgueil, elle ne fait rien de laid, elle ne cherche pas son intérêt, elle ne s’irrite pas, elle n’entretient pas de rancune, elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle trouve sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. […] Les trois demeurent : la foi, l’espérance et la charité. Mais la charité est la plus grande. » (I Co. 13, 1-7. 13). Supérieure à ces deux vertus, elle constitue le « lien de la perfection »[14].Thomas d'Aquin estime qu'elle est la forme suprême de toutes les vertus théologales en commentant ce verset de Paul[15]. C’est aussi ce qu’affirme Blaise Pascal qui attribue à l’ordre de la charité un caractère surnaturel :

« La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité ; car elle est surnaturelle. […] Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité. Cela est d’un ordre infiniment plus élevé. »

— Blaise Pascal, Pensées, frag. Léon Brunschvicg 793.

Au XIIe siècle, se généralise la notion de pauvreté volontaire (paupertas spontanea), adoptée par les moines dans le souci d'une vie apostolique fondée sur l’imitation du Christ et le respect des pauvres considérés comme des reflets de l’image de Jésus[16]. La charité constitue l’une des questions philosophiques centrales à partir du XIIe siècle : Bernard de Clairvaux, Ælred de Rievaulx, Guillaume de Saint-Thierry, Richard de Saint-Victor ou encore Pierre de Blois y consacrent d’amples réflexions.

Cette réflexion théorique aboutit à une classification des œuvres de miséricorde, codifiées au XIIe siècle[17] : nourrir les affamés, désaltérer les assoiffés, vêtir les démunis, soigner les malades, visiter les prisonniers, enterrer les morts, selon ce que préconise l’Évangile en Mt. 25, 31-46. Ces six formes de don charitable représentent un devoir pour chaque chrétien, mais les ordres religieux s’en emparent jusqu’à s’en faire une règle pour certains. Ainsi, les Antonins, les Trinitaires, les frères du Saint Esprit et les Hospitaliers transforment la charité en une pratique d’assistance collective.

Mise en pratique et évolution

La charité a connu de nombreuses déclinaisons au cours de l'histoire et selon les circonstances[18],[19]. L'une de ses représentations dans la piété populaire est Martin de Tours partageant son manteau.

Puis sa mise en œuvre se déploie à partir du Moyen Âge, notamment sous l'impulsion des ordres mendiants tels que les franciscains, ou de personnalités princières[20] tels que saint Louis.

Du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle, deux de ses aspects, santé et charité, sont étroitement associés, comme l'illustre l'action menée par Vincent de Paul, qualifié de « géant de la charité »[21] et Louise de Marillac, fondant au début du XVIIe siècle les Filles de la Charité pour lutter contre la misère matérielle et spirituelle des campagnes, puis des villes. De son côté, l'Etat commence aussi à prendre des mesures[22].

Dans un contexte d'instabilité politique, le XIXe siècle témoigne de plusieurs évolutions, notamment l'accélération de la révolution industrielle et l'exode rural, ce qui conduit à la prise en compte de la question sociale, plus précisément de la propriété, et de la situation des ouvriers. L'encyclique Rerum novarum du pape Léon XIIIpose les fondements du catholicisme social, relayée par l'action de laïcs tels Frédéric Ozanam ou Albert de Mun. Vient ainsi le temps de l'assistance, tant dans la sphère chrétienne que dans la sphère étatique[23]. L'action de la charité se structure différemment, de manière plus collective et moins individuelle (comme dans la transition du don à la soucription[24]), y compris dans leur recensement[25]. Un accent est aussi mis sur l'instruction.

Représentations

Dans l'iconographie chrétienne, l'allégorie de la Charité est souvent une jeune femme allaitant des nourrissons.

Les peintres italiens de la Renaissance la représentent sous les traits d'une jeune femme donnant le sein à un vieillard décharné, ce qui correspond au thème de la charité romaine.

Pour Cesare Ripa, la charité tient à la main un cœur embrasé et des flammes, symbole de l'ardeur de son zèle, sortent de sa chevelure ; des enfants se pressent autour d'elle[26]. Dans Le Triomphe de la chasteté de Piero della Francesca, le pélican nourrissant ses petits est également un attribut de la charité[27].

Mazdéisme et Zoroastre

Islam

Hindouisme

La charité présente dans l’hindouisme et dans son livre la Bhagavad Gita au chapitre XVI verser 1-3[28]. Ce principe à fortement inspiré l'idéal de charité de Gandhi pour qui manger à sa faim serait aussi important que l’indépendance de l'Inde.[29]

Bouddhisme

La charité bouddhisme insiste davantage que la charité chrétienne sur la compassion envers tout les êtres humains , végétaux et animaux[30].

Ambiguïté du concept

La charité est parfois perçue comme une relation inégale impliquant une situation humiliante pour la personne aidée, et non comme un comportement social réellement bienveillant et utile[31], raison pour laquelle les Juifs écartent souvent ce terme au bénéfice d'autres[3].

Notes et références

  1. De finibus, livre 5 (chap. 23), § 65, lire en ligne.
  2. Nouveau Dictionnaire international de théologie et d’exégèse de l’Ancien Testament ; Nouveau Dictionnaire international de théologie et d’exégèse de l’AT, dirigé par Willem VanGemeren (6e éd., USA : Zondervan, 1997).
  3. a b c d e et f Yanki Tauber, « Le mythe de la charité - Pas de ça chez nous ! », (d'après les enseignements du Rabbi de Loubavitch Menahem Mendel Schneerson), sur fr.chabad.org (consulté le )
  4. Début du traité de la Mishna intitulé Péa (angle) et traité de Sabbat (fol. 127 a) in Talmud babylonien, cité dans Meyer A. Lévy, « L'idée de charité dans la religion juive », La voix sépharade, no 291,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  5. a et b Prof. Meyer A. Halévy, « L'idée de charité dans la religion juive », (source : Article paru dans la Revue d’histoire de la médecine hébraïque, no 91 (24e année, no 1), mars 1971, après la participation de l'auteur au symposium qui a eu lieu à Heidelberg entre le 12 et le 14 février 1970 sur "Eschichte des jüdischen krankenhaüser in Europa", sur sefarad.org, (consulté le )
  6. Maïmonide, Mishne Torah 10:7-14.
  7. David Saada, « Tsedaka, la main invisible », sur akadem.org,
  8. ParashaVayéra sur louyehi (Sources : (en) Yanki Tauber, Tali Loewenthal, site Chabad.org – Rav Dufour, site Modia – Rav Jean Schwarz, site Lamed – Rav Yehouda Léon Askénazi – site lemondejuif – Communauté Loubavitch du Québec), lire en ligne.
  9. Bruno Le Pivain, « Témoins de la transcendance », Revue Kephas, octobre-décembre 2004.
  10. Catéchisme de l'Église Catholique, Paris, Mame Plon, , n° 1813.
  11. Ibid, n° 1823.
  12. Kevin J. Vanhoozer, Daniel J. Treier, Theology and the Mirror of Scripture, InterVarsity Press, USA, 2015, p. 224
  13. Orlando O. Espín, James B. Nickoloff, An Introductory Dictionary of Theology and Religious Studies, Liturgical Press, USA, 2007, p. 225
  14. Col. 3, 14.
  15. Thomas d'Aquin, Somme théologique, « Secunda Secundae Partis », Q. 25.
  16. Michel Mollat du Jourdin, Les Pauvres au Moyen Âge, Paris, 1978, Hachette, coll. « Littérature et sciences humaines », p. 12.
  17. Michel Mollat, « Les moines et les pauvres », in Études sur l'économie et la société de l'Occident médiéval, Londres, 1977, Varirorum reprints, p. 193-215
  18. Lallemand, Léon, Histoire de la charité. I. L'antiquité (les civilisations disparues), II. Les neuf premiers siècles de l'ère chrétienne, III. Le moyen âge (du Xe au XVIe siècle), IV Les temps modernes (du XVIe au XIXe siècle), V Suite., Paris, A. Picard et fils, 1902-1912 (lire en ligne)
  19. Vicaire Marie-Humbert, « Assistance et charité (à titre d'exemple en pays d'Oc) », Les cahiers de Fanjeaux,‎ (lire en ligne)
  20. Aladjidi Priscille, « Les espaces du don au Moyen Âge : l'exemple de la charité princière », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 37ᵉ congrès, Mulhouse.,‎ , Construction de l'espace au Moyen Age : pratiques et représentations. pp. 349-356 (lire en ligne)
  21. Nominis (site de la Conférence des évêques de France), « Saint Vincent de Paul, fondateur de la congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (+ 1660) »
  22. Service éducatif des Archives départementales de l’Yonne, « Santé et charité. L’assistance aux pauvres et aux malades du XVIIe au XIXe siècle », (consulté le )
  23. Pierre Verschueren, « La pauvreté et sa prise en charge en France (1848-1988). 3ème cycle. », HAL,‎ (lire en ligne)
  24. MARAIS, Jean-Luc, « Introduction In : Histoire du don en France de 1800 à 1939 : Dons et legs charitables, pieux et philanthropiques », Presses universitaires de Rennes,‎ (lire en ligne)
  25. BACIOCCHI Stéphane, DAVID Thomas, KATZ Lucia et al., « Les mondes de la charité se décrivent eux-mêmes. Une étude des répertoires charitables au XIXe et début du XXe siècle », Revue d’histoire moderne & contemporaine, vol. 3, no n° 61-3,‎ , p. 28-66 (lire en ligne)
  26. Cesare Ripa (trad. Jean Baudoin), « Charité », dans Iconologie, (lire sur Wikisource).
  27. Guy de Tervarent, Attributs et symboles dans l'art profane, Droz, (lire en ligne).
  28. https://vedabase.io/fr/library/bg/16/1-3/
  29. Robert Deliège, Chapitre IV. La quête de la vérité, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-1916-8, lire en ligne)
  30. « La bienveillance et la compassion dans le bouddhisme », sur pitaka.ch (consulté le )
  31. Contre la charité, par Gérard Mordillat, L'Humanité, 05/10/2012

Voir aussi

Bibliographie

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  • (en) Barry Gordon, The economic problem in biblical and patristic thought, Leyde, Brill, 1989.
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  • Léon Lallemand, Histoire de la charité, 3 vol., Paris, Poussielgue, 1902-1912 (rééd. 2019, éd. Gallia).
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  • Léon Legrand, Les Maisons-Dieu et léproseries du diocèse de Paris au milieu du XIVe siècle d'après le registre des visites du délégué de l'évêque (1357-1369), Paris, 1899.
  • Léon Legrand, Statuts d'Hôtels-Dieu et de léproseries. Recueil de textes du XIIe au XIVe siècle, Paris, Picard, 1901.
  • Clément Lenoble, L'exercice de la pauvreté, Presses Universitaires de Rennes, 2013
  • Eliana Magnani, « Le don au Moyen Âge : pratiques sociales et représentations. Perspectives de recherche », Revue du Mauss, no 19, 2002, p. 309-322.
  • Michel Mollat, Les pauvres au Moyen Âge, Bruxelles, 2006 (1re édition de 1978).
  • Pascal Montaubin, Hôpitaux et maladreries au Moyen Âge : espace et environnement, actes du colloque international d'Amiens-Beauvais (22-), Amiens, Cahmer, 2004.
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  • (it) Giacomo Todeschini, Il prezzo della salvezza. Lessici medievali del pensiero economico, Rome, La nuova Italia scientifica, 1994.
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  • Valentina Toneatto, « Peritia et disciplina. Les fondements monastiques de l'expertise économico-administrative », actes du 42e colloque de la SHMES, Oxford, 2011.
  • Valentina Toneatto, « La richesse des Franciscains. Autour du débat sur les rapports entre économie et religion au Moyen Âge », Médiévales, 60, printemps 2011, p. 187-202.
  • Valentina Toneatto, Les banquiers du Seigneur : évêques et moines face à la richesse (IVe-début IXe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2012.
  • François-Olivier Touati, Maladie et société au Moyen Âge. La lèpre, lépreux et léproseries dans la province ecclésiastique de Sens jusqu'au milieu du XIVe siècle, Bruxelles, Deboeck université (bibliothèque du Moyen Âge, 11), 1998.
  • François-Olivier Touati, « Les groupes de laïcs dans les hôpitaux et les léproseries au Moyen Âge », dans Les mouvances laïques des ordres religieux, Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, 1986, p. 137-162.

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