Fils puîné du prince Jean de Schwarzenberg, Charles fait ses premières armes lors de la guerre contre les Turcs en 1789 où il se signale par sa bravoure. Après la Révolution française et les guerres qui éclatent entre l'Autriche et la France, sa réputation de grand militaire est mise en évidence.
En 1799, il est nommé feld-maréchal-lieutenant et obtient le commandement d'un régiment de uhlans qui, depuis cette époque, porte son nom ; l'année suivante, à la bataille de Hohenlinden, une manœuvre hardie sauve son corps d’armée de la capture.
Guerres napoléoniennes
Lorsque les hostilités reprennent contre la France en 1805, le feld-maréchal de Schwarzenberg est chargé du commandement de l'aile droite de l'armée autrichienne devant Ulm. Le général Mack ayant capitulé, Schwarzenberg se fraie un passage à travers les lignes françaises, accompagné de l'archiduc Ferdinand.
Ambassadeur à la cour de Russie en 1808, il quitte Saint-Pétersbourg en 1809 pour reprendre sa place dans l'armée et combat à Wagram, d'où il se retire à la tête de l'arrière-garde.
Pendant la campagne de Russie, le prince Schwarzenberg reçoit le commandement du corps de 30 000 hommes mis à la disposition de Napoléon par l'Autriche.
Au mois d', Napoléon lui confie le commandement de sa droite et du septième corps, avec lequel il dirige plusieurs opérations de cette campagne, remportant notamment des victoires sur les Russes lors de combats à Gorodetschna et Wolkowisk. Mais l'Autriche ayant retourné ses armes contre la France, il prend la tête de la Grande Armée de Bohême, participe aux batailles de Dresde, de Wachau et de Leipzig, puis entre en Suisse. Il opère sa jonction avec Blücher et, nommé généralissime des armées alliées, concourt au combat de Brienne, s'empare de Troyes et dirige les opérations de cette campagne qui finit par la reddition de Paris.
Le retour de Napoléon de l'île d'Elbe provoquant la constitution d'une nouvelle coalition alliée, le feld-maréchal Schwarzenberg est nommé commandant en chef des armées alliées du Haut-Rhin, et passe le Rhin le 22juin, après la bataille de Waterloo.
Comblé d'honneur et de distinctions par les souverains alliés et par son souverain qui l'autorise à adjoindre à son écusson les armes d'Autriche, il est nommé président du conseil aulique de guerre, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, le .
Mariage et descendance
Il avait épousé, en le à Vienne, la comtesse Marie-Anne de Hohenfeld, veuve du prince d'Esterházy. Il laisse trois fils :