L’ordre du Saint-Esprit est un ordre de chevalerie français, fondé le par Henri III. Pendant les deux siècles et demi de son existence, il est l’ordre de chevalerie le plus prestigieux de la monarchie française. Ce n’est cependant pas le plus ancien, puisque l’ordre de Saint-Michel a été fondé cent dix ans auparavant.
Tous les chevaliers du Saint-Esprit étaient faits chevaliers de l'ordre de Saint-Michel avant leur réception et portaient de ce fait le titre de « chevaliers des ordres du roi ».
L'ordre du Saint-Esprit est aussi nommé le cordon bleu, la croix de l'ordre du Saint-Esprit étant habituellement portée par les chevaliers autour de l'épaule droite sur un ruban de couleur bleue.
Il n'est plus attribué par l'État depuis 1830, et relève aujourd'hui d'un ordre dynastique.
Le monarque choisit le nom de Saint-Esprit, en référence à son couronnement sur le trône de Pologne et plus tard sur celui de France, les deux événements étant survenus le jour de la Pentecôte. L'idée lui est venue à Venise, où il a vu le manuscrit original d'un ordre du Saint Esprit, ou du Droit Désir, fondé en 1353 par Louis d'Anjou, roi titulaire de Jérusalem et de Sicile et époux de Jeanne, reine de Naples et comtesse de Provence, et placé sous la protection de saint Nicolas de Bari, dont l'image a été reproduite sur le pendentif du collier. Henri III s'est rendu compte que l'ordre de Saint-Michel a été dégradé pendant les guerres civiles, et il a donc décidé de placer le nouvel ordre du Saint-Esprit à ses côtés et de les attribuer ensemble ; pour cette raison, qui a été créé chevalier du Saint-Esprit est appelé « chevalier des ordres du roi »[4],[5].
Il s'agit du premier ordre de la monarchie française et les monarques de France en sont les grands maîtres. Ses membres doivent être catholiques, d'une noblesse héréditaire remontant au moins à leur arrière-grand-père, et avoir au moins trente-cinq ans[6]. Les princes étrangers au sang de France peuvent être reçus dès vingt-cinq ans, les princes du sang dès quinze ans et les fils de France le reçoivent dès leur baptême.
Bien que cet ordre soit initialement réservé aux plus hauts dignitaires du royaume, le roi Henri IV permet à un nombre restreint de monarques et de grands seigneurs étrangers de confession catholique, orthodoxe ou anglicane d’y entrer.
Un impôt spécifique appelé « Marc d'or » est instauré pour subvenir aux besoins de l’ordre dont le siège se trouve au couvent des Grands-Augustins à Paris. Sa devise est Duce et Auspice, « Sous la direction et la protection [du Saint-Esprit] ».
« Sous Henri IV et Louis XIII, le règlement qui exige quatre degrés de noblesse semble avoir subi des entorses. C'est encore quelquefois le cas sous Louis XIV (...). Sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, en revanche, il semble que tous les chevaliers satisfont aux preuves[7] », rapporte Benoît Defauconpret.
N'étant plus attribué par l'État depuis son délaissement par le roi Louis-Philippe, il est devenu un ordre dynastique français et fut porté ainsi que conféré par les prétendants légitimistes et orléanistes au trône de France.
Organisation
L’ordre est doté de la personnalité morale, ce qui permet notamment au souverain de l'utiliser pour lever des emprunts. La direction en est réservée au roi, qui en est le « souverain grand maître ».
Listes des grands maîtres de l'ordre du Saint-Esprit :
1578 à 1589 Henri III, 1er grand maître, fondateur de l'ordre ;
1589 à 1610 Henri IV, 2e grand maître ;
1610 à 1643 Louis XIII, 3e grand maître ;
1643 à 1715 Louis XIV, 4e grand maître ;
1715 à 1774 Louis XV, 5e grand maître ;
1774 à 1791 Louis XVI, 6e grand maître ;
1814 à 1824 Louis XVIII, 7e grand maître ;
1824 à 1830 Charles X, 8e grand maître.
L'administration de l'ordre est confiée aux commandeurs-officiers.
Les chevaliers : au nombre de cent, ils sont choisis parmi la plus haute noblesse du royaume et ceux qui, dans la noblesse seconde, jouissent de la faveur royale. Le roi peut choisir théoriquement tout noble prouvant trois degrés de noblesse (des preuves fausses sont parfois acceptées mais les anoblis restent exclus) ; néanmoins les membres des familles ducales sont parmi les plus représentés dans les rangs des chevaliers. Les chevaliers du Saint-Esprit sont également chevaliers de Saint-Michel, ce qui fait qu’on les nomme le plus souvent « chevaliers des ordres du roi ».
Les commandeurs : il s’agit d’ecclésiastiques, au nombre de huit. L’ordre devait compter à l’origine quatre cardinaux ou archevêques et quatre évêques, mais ce ratio ne fut pas toujours respecté. Le grand aumônier de France est commandeur-né de l’ordre et n’est donc pas pris en compte dans les huit. Les commandeurs, étant ecclésiastiques, ne peuvent être chevaliers de Saint-Michel.
Les commandeurs-officiers : il s’agit des quatre plus hauts officiers de l’ordre. Ils sont assimilés en dignité aux chevaliers et sont comme eux chevaliers de Saint-Michel. Les quatre commandeurs-officiers sont :
le chancelier et garde des sceaux
le prévôt et maître des cérémonies
le grand trésorier
le greffier
Il n'existe aucune condition de noblesse pour les officiers, ce qui fait que le roi peut utiliser ces fonctions pour honorer des personnes récemment anoblies. Les exemples les plus connus sont ceux des grands ministres de Louis XIVColbert et Louvois, ou encore (sur la fin de son règne) celui du riche financier Antoine Crozat (marquis du Chatel de fraîche date), qui fut grand trésorier de l'ordre (ces charges pouvaient toutefois être exercées également par des chevaliers ou commandeurs ecclésiastiques). Louis XV nomme ainsi de la même façon Abel Poisson de Marigny, le frère de la marquise de Pompadour. Par tradition remontant à Guillaume Pot de Rhodes, le prévôt maître des cérémonies fait ses preuves de noblesse, comme les chevaliers[12].
d'une « croix » composée à partir de la forme de la croix de Malte. À quatre branches, terminées par huit pointes boutonnées ; elle est anglée de fleur de lys. D'or, les branches émaillées de vert, bordé de blanc. La croix présente en son centre à l'avers une colombe aux ailes déployées et à la tête dirigée vers le bas, au revers Saint-Michel. La croix était habituellement portée par les chevaliers à un large ruban de couleur moirée bleu ciel porté en écharpe de l'épaule droite à la hanche gauche, d'où le surnom de « cordon bleu » donné aux chevaliers qui la portaient. Les commandeurs ecclésiastiques portaient la croix en sautoir.
d'une « plaque » en broderie d'argent reprenant l'avers de l'insigne, portée au côté gauche.
d'un « collier » formé de fleurs de lys et de différents motifs, utilisé lors des cérémonies.
Lors des cérémonies de l'ordre, les chevaliers portent un grand manteau de velours noir garni d'un mantelet de toile d'argent. Le jour du chapitre de l'ordre, le 1er janvier, les novices portent un habit en étoffe d'argent que commente ainsi le duc de Croÿ :
« Un vêtement de novice très beau et très singulier : c'est l'habit de fête de la cour de Louis XIII (sic), qui tient de celui d'Espagne du même temps. Il est remarquable et conviendrait à des hommes jeunes et bien faits, malheureusement, il ne sert qu'à des gens d'un âge relativement avancé[14]. »
Trésor de l’Ordre
À sa création, Henri III dota l'ordre d'un trésor comprenant deux groupes d'objets : douze objets antérieurs à la création de l'ordre, prélevés par le roi dans les collections royales où ils sont décrits en 1561 (dont le reliquaire en or émaillé et les deux anges-reliquaires en argent doré et cristal de roche) ; dix objets en argent doré exécutés entre 1579 et 1585[15]. L'ordre du Saint-Esprit fit par ailleurs réaliser une somptueuse chapelle brodée utilisée pour les cérémonies de l'ordre et dont une partie importante de cet ensemble exceptionnel est encore conservée au département des Objets d'art du musée du Louvre[16],[17].
Lorsque l’ordre du Saint-Esprit ne fut plus attribué, à l’avènement de Louis-Philippe en 1830, le trésor qui avait entièrement survécu — à l’exception d’une grande croix processionnelle en cristal de roche et argent doré — fut versé au musée du Louvre où il est exposé, au même titre que plusieurs des quatorze manteaux de l’Ordre conservés dans les collections publiques françaises[18],[19].
Le livre de évangiles, utilisé pour recevoir le serment des chevaliers au moment de leur réception, et enluminé par Guillaume Richardière, était considéré comme perdu depuis la Révolution française, à l'exception du frontispice conservé au musée Condé au château de Chantilly[20]. Il a récemment été identifié dans les collections du Philadelphia Museum of Art[21],[22].
Galerie
Portraits de quelques chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit portant leur insigne en écharpe. On peut noter que l'usage de porter l'écharpe de l'épaule droite à la hanche gauche semble se fixer sous le règne de Louis XIV.
Jean de Bourbon (Don Juan de Borbón) (1822-1887), comte de Montizón, dit « Jean III », porta[24],[25] l'ordre en 1883 ;
Charles de Bourbon (Don Carlos de Borbón) (1848-1909), duc de Madrid, dit « Charles XI », conféra l'ordre ;
Jacques de Bourbon (Don Jaime de Borbón) (1870-1931), duc d'Anjou et de Madrid, dit « Jacques Ier », conféra l'ordre ;
Alphonse-Charles de Bourbon (Don Alfonso-Carlos de Borbón) (1849-1936), duc de San Jaime, dit « Charles XII », fait chevalier de l'ordre en 1894 ;
Alphonse de Bourbon (S. M. El Rey Alfonso XIII) (1886-1941), duc de Tolède, dit « Alphonse Ier », connu sous le nom d'Alphonse XIII (sous lequel il régna en Espagne), fait chevalier de l'ordre en 1931 ;
Jacques-Henri de Bourbon (Don Jaime de Borbón) (1908-1975), duc d'Anjou et de Ségovie, dit « Henri VI », conféra l'ordre ;
Alphonse de Bourbon (Don Alfonso de Borbón) (1936-1989), duc d’Anjou et de Cadix, dit « Alphonse II », porta l’ordre ;
Louis de Bourbon (Don Luis Alfonso de Borbón) (né en 1974), duc d'Anjou, connu sous le nom de « Louis XX », portait l'ordre lors de l'audience privée accordée par le pape Benoît XVI le [26].
Branche de la Maison d'Orléans, (régnante entre 1830 et 1848, prétendant au trône depuis 1883)
Philippe d’Orléans (1869-1926), duc d’Orléans, connu sous le nom de « Philippe VIII », porta les insignes de l'ordre, conféra l'ordre[27].
Jean d'Orléans (1874-1940), duc de Guise, connu sous le nom de « Jean III ».
Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris, connu sous le nom de « Henri VI ».
Henri d'Orléans (1933-2019), comte de Paris, connu sous le nom de « Henri VII ».
Jean d'Orléans (1965), comte de Paris, connu sous le nom de « Jean IV ».
Notes et références
↑L’ordre, malgré son abolition en 1791, continua à être distribué sous l’Empire par le comte de Provence en tant que « roi de France et de Navarre » (après la mort de son neveu Louis XVII en 1795). En 1815, il fut rétabli officiellement par Louis XVIII, devenu roi.
↑Ce tableau montre le roi, au centre, en costume de grand maître de l'ordre, recevant le serment de fidélité d'Henri II d'Orléans. Louis XIII est entouré de Claude Bouthillier, grand trésorier de l'ordre, du chancelier Claude de Bullion, du greffier du Saint-Esprit Charles Duret et du prévôt maître de cérémonie Michel de Beauclerc.
Au-dessus du roi est figurée la colombe symbolique, les ailes étendues dans une auréole. La richesse des décors et des costumes participe à la solennité de la scène. Les revers jaune orangé des manteaux de l'ordre apportent des touches colorées. Celui destiné à Henri d'Orléans, porté par Michel de Beauclerc sur l'envers, lance des reflets flamboyants. La dignité simple des attitudes s'accompagne de portraits qui témoignent d'une grande attention psychologique. Aucun de ces personnages conscients de leur importance, hormis peut-être le chancelier Claude de Bullion, n'accorde le moindre regard au nouveau venu dans l'ordre. Source : Notice no 05620000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
↑Philip Dormer Stanhope, Earl of Chesterfield, Lettres du Lord Chesterfield à son fils, à Paris, Paris, 1750-1752.
↑Hervé Pinoteau, État de l’ordre du Saint-Esprit en 1830 et la survivance des ordres du roi, Paris, Nouvelles Éditions latines, coll. « Autour des dynasties françaises », , 165 p. (ISBN2-7233-0213-X, lire en ligne), p. 102 et 113.
↑Saint-Simon, Traités politiques et autres écrits, « Légères notions des commandeurs, chevaliers et grands officiers de l'ordre du Saint-Esprit », « Prévôts et grands maîtres des cérémonies », Paris, Bibliothèque de la Pléiade, p. 867.
↑Duc de Croÿ, Mémoires sur les cours de Louis XV et de Louis XVI, Paris, 1895-1896, p. 172, à la date du 1er janvier 1759, c'est-à-dire lors de sa propre nomination à l'ordre.
↑Daniel Alcouffe, « À propos de l’orfèvrerie commandée par Henri III pour l’ordre du Saint-Esprit », Hommage à Hubert Landais, , p. 135-142
↑Daniel Alcouffe, « La chapelle de l’Ordre du Saint-Esprit », Revue du Louvre et des musées de France, vol. 1, , p. 29-42
↑Agnès Bos, « Art et liturgie au temps d’Henri III, à propos d’un textile de la chapelle de l’ordre du Saint-Esprit », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, , p. 87-100
↑Agnès Bos et Anne Labourdette, « Les flammes de l'ordre du Saint-Esprit. Broderies royales », Grande Galerie. Le journal du Louvre, vol. no 65, hiver 2023-2024, p. 70-79 (ISSN ISSN 1959-1764[à vérifier : ISSN invalide])
↑Agnès Bos, « Le livre des évangiles de l’ordre du Saint-Esprit. Redécouverte d’un manuscrit », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, , p. 35-60
↑État présent de la maison de Bourbon. Quatrième édition. Paris, Le Léopard d’or, 1991 ; p. 222 : « Louis XIX, Henri V, Charles XI et Jacques Ier continuèrent à donner l’ordre dans la discrétion et en 1972, Jacques-Henri VI suivit leur exemple, son fils Alphonse II faisant de même. » L’État présent… donne ensuite le nom de quatre chevaliers, créés par lettres patentes de 1972 et 1973.
↑Hervé Pinoteau et Patrick Van Kerrebrouck, Clefs pour une somme : comportant l'index et la bibliographie de "La symbolique royale française" et du "Chaos français et ses signes", ainsi que des additions et corrections, La Roche-Rigault, PSR éditions, , 294 p. (ISBN978-2-908571-61-5 et 2-908571-61-7), p. 83.
Pierre de L'Estoile (édition établie par Madeleine Lazard et Gilbert Schrenck), Registre-journal du règne de Henri III, t. III : 1579-1581, Genève, Droz, coll. « Textes littéraires français » (no 487), , 232 p. (ISBN2-600-00233-2, présentation en ligne).
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