Il est secrétaire d'État des derniers Valois et d'Henri IV, ainsi que gouverneur de Pontoise en 1588. Il dirige alors 2 000 arquebusiers, 500 cavaliers et 4 000 soldats[1]. Conseiller d'État, il devient d'abord lieutenant-général le 17 juin 1607 puis gouverneur de Lyon et du Lyonnais le , et enfin ambassadeur à Rome. Grand maréchal des logis de France, chevalier du Saint-Esprit (5 janvier 1597), chevalier des ordres du Roi[2]. La seigneurie de Villeroy, acquise au milieu du XVIe siècle, est érigée en marquisat en janvier 1605, pour Charles de Neufville alors marquis d'Alincourt.
En 1616, il fonde avec sa femme Jacqueline de Harlay le Carmel de Lyon, en faisant venir de Paris sept religieuses ; le 9 octobre, elles prennent possession de leur couvent situé sur les pentes de la Croix-Rousse, au lieu-dit la Gella[3].
Mariage et descendance
Il épouse en 1588 Marguerite de Mandelot, dame de Pacy, 1570-1593, dont il eut deux filles :
Catherine (décédée en 1657), mariée en 1610 à Jean de Souvré, marquis de Courtanvaux dont postérité
Magdelaine (1592-novembre 1613), mariée en 1606 à Pierre Brulart[4].
Marie de Neufville de Villeroy (1609-1688), mariée avec Alexandre de Bonne, vicomte de Tallard, puis avec Louis de Champlais, baron de Courcelles, mort à Courcelles en 1659. dont postérité ;
Lyon François de Neufville de Villeroy, décédé en 1639.
↑Jean Duquesne Dictionnaire des Gouverneurs de Province Éditions Christian , Paris 2002 (ISBN9782864960997) p. 156
↑Jean-Baptiste Martin, « Bernardines ; Carmélites ; Clarisses ; Bénédictines de Chazeaux ; Saint-François de Sales ; Calvaire », dans Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, t. I, Lyon, H. Lardanchet, , 378 p. (ISBN978-2716507899, lire en ligne), p. 79-85
↑Yann Lignereux, Lyon Et Le Roi, Éditions Champ Vallon, 2003, p. 300 et 316