Le terme chaudrée (parfois orthographié « chauderée » au XIXe siècle) désigne historiquement le contenu du chaudron (appelé chaudière) et ne se cantonne donc pas à son sens actuel.
Au XIXe siècle, l'historien régional charentais Georges Musset la définit comme une soupe de godaille : « une macédoine de menu fretin, de menus poissons » et comme « la portion de pêche prélevée pour la consommation des marins ou du patron d'un bateau[7] ».
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1851 : Moby-Dick, roman américain d'Herman Melville « de petites clovisses juteuses, à peine plus grosses qu’une noisette, mélangées à des biscuits de mer émiettés et à du porc salé finement émincé, composaient cette soupe enrichie de beurre et généreusement assaisonnée de sel et de poivre... ».
1967 : Le Voleur de Maigret, roman policier de Georges Simenon. Le commissaire Maigret déguste une chaudrée fourassienne au Vieux Pressoir, petit restaurant parisien avec Rose en cuisine « Je n’oublie pas que je suis née à La Rochelle, où ma mère était marchande de poissons, de sorte que je connais les bonnes recettes… Vous avez déjà mangé la chaudrée fourassienne ? Maigret récita : une soupe d’anguilles, de petites soles et de seiches[9]. »