Christiane Brunner
Christiane Brunner, née le à Genève, est une femme politique suisse membre du Parti socialiste. Licenciée en droit, elle exerce la profession d'avocate. Carrière politiqueElle a occupé les fonctions suivantes :
En 1993, Christiane Brunner est la candidate officielle du groupe parlementaire socialiste lorsque René Felber se retire du Conseil fédéral. L'Assemblée fédérale lui préfère toutefois, le 3 mars, le conseiller national et conseiller d'État neuchâtelois Francis Matthey. Devant l'opposition de son propre parti, Matthey renonce à son élection. Le 10 mars, Ruth Dreifuss est élue conseillère fédérale, devançant à nouveau Christiane Brunner. Durant sa carrière parlementaire, elle s'engage lorsque les questions d'assurances sociales et de droit du travail sont débattues. Elle sera par ailleurs présidente de la commission de la santé et de la sécurité sociale du Conseil des États. SyndicalismeSur une idée de Liliane Valceschini elle propose une grève générale des femmes à l'Union Syndicale suisse, qui aboutit à la grève des femmes du 14 juin 1991, pendant laquelle un demi million de femmes manifestèrent pour l'égalité homme-femme.
PublicationsEn 1989, Christiane Brunner publie, avec Jean-Michel Bühler et Jean-Bernard Waeber, le Commentaire du contrat de travail (Éditions Réalités sociales). Devenu un ouvrage de référence en français sur le droit du travail en Suisse, il a été réédité et mis à jour en 1996 (mêmes auteurs), 2010 (mêmes auteurs et Christian Bruchez) et 2019 (Christian Bruchez, Patrick Mangold et Jean Christophe Schwaab). FéminismeChristiane Brunner est une des figures de proue du féminisme en Suisse[2],[3]. En 1969 elle est l'une des fondatrices du Mouvement de libération des femmes en Suisse. Notes et références
Liens externes
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