S'intéressant aux questions de psychologie et de philosophie de la religion[3], il se penche sur les problèmes philosophiques contemporains relatifs à la connaissance et à la moralité dans une approche marquée par un aristotélismethomiste et les traditions issues du spiritualisme[4]. Rattaché par le philosophe Lucien Arréat aux spiritualistes chrétiens avec les abbés de Broglie et Maurice de Baets ou encore George Fonsegrive et Maurice Blondel[6], il s'oppose notamment au subjectivismekantien, cherchant à réhabiliter la valeur métaphysique de la raison[4] . Combattant le relativisme, il fustige le nihilisme qu'il décèle chez les tenants de l'immanentisme[7] qui prétendent « trouver dans l'intuition l'être que la raison ne donne pas »[8].
Auteur de nombreux articles[4], collaborateur de la Revue du clergé français, de la Revue néo-scholastique, du Correspondant... il crée la collection Les grands philosophes pour les éditions Alcan, une collection qu'il nourrit lui-même de plusieurs volumes consacrés à des philosophes comme Socrate, Aristote, Platon ou encore Leibniz[4]. Il est également l'auteur de l'article sur Descartes dans la Catholic Encyclopedia[9].
↑ ab et cEugène de Soye, La Semaine religieuse, Paris, Potier, , p. 432
↑ abcd et eFrancesco Beretta, Monseigneur d'Hulst et la science chrétienne : portrait d'un intellectuel, Editions Beauchesne, , 500 p. (ISBN978-2-7010-1343-5, lire en ligne), p. 101
↑ abcde et fPierre Colin, « La Faculté de philosophie dans ses publications, 1900-1985 », dans Collectif, Le statut contemporain de la philosophie première : centenaire de la Faculté de philosophie, Paris, Beauchesne, (ISBN9782701013428), p. 301-303.
↑N.s., « Échos », Bulletin religieux de l'Archidiocèse de Rouen, L. Mégard, , p. 865.
↑Lucien Arréat, Dix années de philosophie : Études critiques sur les principaux travaux publiés de 1891 à 1900, Félix Alcan, (ISBN978-2-346-06530-1), p. 149