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Elle est fondée en 987, sous le règne du prince-évêque Notger[1], par trois frères Nithard, Jean et Godescalc, chanoines de Saint-Lambert qui y établissent vingt chanoines, dont le nombre est élevé à trente peu après[2],[3].
Incendiée par la foudre en 1003, l'église est reconstruite par Notger et la dédicace en est faite en 1011 par Baldéric II. L'édifice primitif était intégré dans la première enceinte de la cité et la tour de guet en grès houiller (fin XIe siècle, début XIIe siècle) faisait partie, à l'époque, du système défensif de la cité.
Des analyses dendrochronologiques ont permis de dater les entraits de la charpente de la nef des années 1012 à 1015. Au début du XVe siècle, le chœur roman est remplacé par le chœur gothique actuel et des chapelles sont accolées aux bas-côtés. À la fin du XVIIe siècle, l'intérieur est adapté à la mode baroque de l'époque comme on peut encore le voir aujourd'hui. L'édifice a été restauré en 1987.
On remarquera particulièrement la chaire de vérité (XVIIIe siècle), le buffet d'orgues (1589) et le retable brabançon (peu après 1522), consacré à la Passion et à la vie de saint Denis. En 1701, elle est voûtée en brique comme la collégiale Saint-Barthélemy.
Après la Révolution et la suppression du chapitre en 1797, Saint-Denis perd une partie de son trésor. Elle rouvre ses portes en tant que paroissiale après le Concordat de 1801. Elle englobe alors le territoire de 5 paroisses supprimées (Sainte-Aldegonde, Saint-Étienne, Saint-Gangulphe, Sainte-Catherine et Sainte-Madeleine).
Les vitraux peints du chœur datent de 1852. Le XIXe siècle a épargné une grande partie du mobilier ancien de l'église qui vient de faire l'objet d'une complète restauration[Quand ?].
Index des artistes
Liste chronologique des artistes ayant travaillé à l'église Saint-Denis, ou dont une œuvre se trouve dans l'église.
↑Anselme, ch. 26, p.203-204, ch 27, p. 204. — Vita Notgeri, ch.4, P. 11, Ch 9 P. 14-15, — M.G.H., D.D., Otto III, n° 240, p. 657-658 (997) — Heinrich II n° 93, p. 117-118, (1005) & Kurth, Notger, t. II, 1875 n° 5, p. 83-86. — Konradt II, n° 116, P. 161-162 (1028)
↑Sainte-Croix est fondée par le prévôt de la cathédrale Robert, Saint-Denis par le Côutre Nithard, Saint-Barthélemy par le prévôt Godescalc
↑Jean-Louis Kupper, Liège et l'église impériale aux XIe-XIIe, vol. in-8°, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de L'Université de Liège » (no 228), , 568 p. (ISBN2-251-66228-6 et 9782251662282, lire en ligne), p. 326, note 106
Dominique Allart et Cécile Oger, « Les volets peints de la prédelle du retable de Saint-Denis à Liège. Premiers résultats d'un examen technologique. », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, t. XIV, no 295, , p. 225-237 (ISSN0776-1309)
Richard Forgeur, L'église Saint-Denis à Liège, Le Vieux-Liège, coll. « Feuillets archéologiques de la Société royale Le Vieux-Liège », , 2e éd., 38 p. (lire en ligne)
Gustave Jorissenne, « Les initiales inscrites sur le retable de Saint-Denis et celles qu'on lit sur les miniatures de l'Evangéliaire de l'ancienne collégiale de Saint-Jean l'Evangéliste », Chronique archéologique du pays de Liège, t. IV, nos 7-8, , p. 59-61 (lire en ligne)
Irène Vrancken-Pirson, « Les revenus du chapitre collégial de Saint-Denis à Liège (1450-1500) d'après les registres aux revenus et les comptes généraux. », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, t. IV, no 92, , p. 021-040 (ISSN0776-1309)