Comme toutes les espèces du genre Conus, ces escargots sont prédateurs et venimeux. Ils sont capables de « piquer » les humains et doivent donc être manipulés avec précaution, voire pas du tout.
Description
La couleur des espèces de ce complexe est blanche à gris violacé bien que les spécimens de Saint-Vincent soient très souvent brun acajou foncé, certains rares exemples étant noirs ou presque noirs[1].
La coquille est traversée par des stries alternativement claires et foncées. Entre ces stries, on trouve des points jaunes, bruns ou sombres. L'opercule est petit par rapport à l'ouverture et ne fait qu'un septième de sa taille. Le corps mou de l'animal est rouge foncé[1]. La taille d'une coquille adulte varie entre 38 mm et 78 mm.
Distribution
Locus typicus : St. Vincent, Petites Antilles (restreint par Vink & vonCosel).
Cette espèce est présente dans la mer des Caraïbes de la Colombie à la Trinidad, le long des Petites Antilles et le long des Bahamas. Au large de la côte ouest de la Barbade, l'espèce a été draguée à des profondeurs d'environ 150 m. Il semblerait que ce soit le maximum bathymétrique de l'espèce, car à d'autres endroits, cette espèce se trouve généralement à des profondeurs beaucoup plus faibles.
Niveau de risque d’extinction de l’espèce
Selon l'analyse de l'UICN réalisée en 2011 pour la définition du niveau de risque d'extinction, cette espèce est limitée aux Petites Antilles, de Grenade à Sainte-Lucie jusqu'au large de la Barbade. Il n'y a pas de menaces majeures, bien qu'il puisse y avoir une surcollecte dans les populations locales. Cette espèce est classée dans la catégorie "préoccupation mineure"[2].
Conus (Stephanoconus) cedonulli Linnaeus, 1767 · appellation alternative
Conus amiralis Hwass, 1792 · non accepté
Conus ammiralis var. cedonulli Linnaeus, 1767 · non accepté (protonyme)
Conus caledonicus Hwass, 1792 · non accepté
Conus cedonulli var. amiralis Hwass, 1792 · non accepté
Conus cedonulli var. grenadensis Hwass, 1792 · non accepté
Conus cedonulli var. martinicanus Hwass, 1792 · non accepté
Conus grenadensis Hwass, 1792 · non accepté
Conus holemani Nowell-Usticke, 1968 · non accepté
Conus martinicanus Hwass, 1792 · non accepté
Conus nullisecundus Nowell-Usticke, 1968 · non accepté
Cucullus geographicus Röding, 1798 · non accepté
Protoconus cedonulli (Linnaeus, 1767) · non accepté
Tenorioconus cedonulli (Linnaeus, 1767) · non accepté
Sous-espèces
Conus cedonulli dominicanus Hwass, 1792, accepté en tant que Conus dominicanus Hwass, 1792
Conus cedonulli insularis Gmelin, 1791, accepté en tant que Conus insularis Gmelin, 1791
Conus cedonulli var. amiralis Hwass, 1792, accepté en tant que Conus cedonulli Linnaeus, 1767
Conus cedonulli var. caracanus Hwass, 1792, accepté en tant que Conus cedonulli insularis Gmelin, 1791, accepté en tant que Conus insularis Gmelin, 1791
Conus cedonulli var. curassaviensis Hwass, 1792, accepté en tant que Conus curassaviensis Hwass, 1792
Conus cedonulli var. dominicanus Hwass, 1792, accepté en tant que Conus dominicanus Hwass, 1792 (protonyme)
Conus cedonulli var. grenadensis Hwass, 1792, accepté en tant que Conus cedonulli Linnaeus, 1767
Conus cedonulli var. mappa Hwass, 1792, accepté en tant que Conus mappa [Lightfoot], 1786
Conus cedonulli var. martinicanus Hwass, 1792, accepté en tant que Conus cedonulli Linnaeus, 1767
Conus cedonulli var. surinamensis Hwass, 1792, accepté en tant que Conus mappa [Lightfoot], 1786
Conus cedonulli var. trinitarius Hwass, 1792, accepté en tant que Conus trinitarius Hwass, 1792 (protonyme)
↑Linnaeus, C. (1767). Systema naturae per regna tria naturae: secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Ed. 12. 1., Regnum Animale. 1 & 2. Holmiae [Stockholm], Laurentii Salvii. pp. 1-532 [1766] pp. 533-1327 [1767]. (lire en ligne)
Vink, D. L. N. et von Cosel, R. 1985. Le complexe Conus cedonulli : revue historique, taxonomie et observations biologiques. Revue Suisse de Zoologie 92(3):525-603, 9 figs, 12 pls.
Filmer R.M. (2001). Un catalogue de la nomenclature et de la taxonomie des Conidae vivants 1758 - 1998. Backhuys Publishers, Leiden. 388pp
Tucker J.K. (2009). Base de données des espèces de cônes récentes. Édition du 4 septembre 2009