La voie est, à partir de 1899, desservie par la ligne 27 de l'ancien tramway de Lyon, qui reliait les Cordeliers au quartier de Cusset, en passant par la place de la Bascule, aujourd'hui place Charles-Hernu[2]. Le 24 avril 1911, c'est la ligne 7 du tramway qui reprend le tronçon de la rue villeurbannaise[3]. Le nouveau tracé de la ligne 7, qui reliait le quartier lyonnais de Perrache à celui de Cusset, peut-être considéré comme l'« ancêtre » de la ligne A du métro de Lyon[3],[4].
Au XVIIIe siècle, le territoire de Villeurbanne est agricole. La voie qui sera plus tard le cours Émile-Zola est, à l'origine, un sentier qui dessert les champs agricoles, les quelques habitations et la paroisse du hameau de Cusset, et les rives du Rhône[5]. Il est dénommé « sentier de Lyon à Cusset »[5].
C'est en 1902 que la municipalité villeurbannaise décide de baptiser la voie du nom d'Émile Zola[6],[7].
Dans les années 1940, le cours Émile-Zola s'arrêtait à hauteur du quartier de Cusset, au niveau d'une colline près de la Paroisse catholique Saint-Julien de Cusset[4]. La rue ne comportait que deux voies de circulation et de très larges trottoirs. La circulation automobile y était quasi inexistante[4].
Le cours près de la station de métro République après le réaménagement de 2019
Le Cours depuis la station de métro Cusset, vu en direction de Gratte-Ciel.
Depuis 2014, la rue est l'objet d'un projet de réaménagement visant à végétaliser l'espace et améliorer la circulation des piétons et des cyclistes. La première phase achevée en 2016 a concerné la section comprise entre les rues du commandant L'Herminier et Pierre Baratin. La deuxième a été réalisé entre l'avenue Thiers à la rue Hippolyte Khan et achevée en 2019[8].
no 160 : l'ensemble architectural des Gratte-Ciel ;
no 247 : le Stadium de Villeurbanne, ambitieux projet architectural de maison des sports, dont la construction débute 1933, et dont la destruction de l'édifice inachevé a lieu en 1966[9] ;
no 345 : mur végétal installé sur un pignon aveugle d'un immeuble d'habitation, lors du réaménagement du cours en 2016 ;
no 374 : l'église ukrainienne Saint-Athanase, plus vieille construction de la ville encore existante.
Bibliographie
Danielle Devinaz et Bernard Jadot (préf. Charles Hernu), Villeurbanne autrefois, Le Coteau, Éditions Horvarth, , 160 p. (ISBN978-2717105490).
Bruno Permezel et Marcel Avet, Villeurbanne, 27e ville de France : Histoire des rues, histoire des noms, Lyon, BGA Pernezel, , 263 p. (ISBN978-2909929026).