Rhône-Alpes comptait 6 341 160 habitants en 2012 dont 1,5 million de personnes âgées de 60 ans et plus, ce qui constitue 22,5 % de la population de la région. Parmi eux, un demi-million de personnes sont âgées de plus de 75 ans. Le taux d'équipement de la région en structures d'hébergement pour personnes âgées est supérieur à la moyenne nationale pour répondre aux besoins des populations[3].
Nombre d'habitants par collectivité territoriale[4]
Plus de 30 000 ans avant notre ère : les occupants de la grotte Chauvet (Ardèche) dessinent les premières œuvres d'art connues de l'humanité.
Avant l'arrivée des Romains, pas moins de 8 peuples gaulois se partagent le territoire de la future région Rhône-Alpes : les Helviens du côté méridional, les Allobroges de Vienna, les Ceutrons en Tarentaise, les Médulles en Maurienne, les Ambarres dans l'Ain, les Ségusiaves autour de Lyon et de Roanne et, de manière plus limitée, les Cavares et les Voconces installés surtout au sud de la région. Jusqu'à Philippe le Bel (début du XIVe siècle), le Rhône servit de limite entre le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique.
Il faut attendre 1349 - les débuts de la guerre de Cent Ans - pour que le Dauphiné soit rattaché à la France. Puis en 1601, par le traité de Lyon, Henri IV annexe au royaume de France le Bugey et le pays de Gex. Puis c'est le tour de la principauté de Dombes en 1762. Le duché de Savoie est annexé une première fois en 1792 par la France révolutionnaire et constitué en département du Mont-Blanc. Notons qu'une partie de la Suisse romande est annexée par la France sous l'Empire avec les départements du Léman (1798-1813, Canton actuel de Genève) et du Simplon (1810-1815, Canton actuel du Valais). Au Congrès de Vienne (1815), la Savoie est restituée au Royaume de Sardaigne (dirigé par la Maison de Savoie) et la frontière avec la Suisse est fixée par l'incorporation de six communes du pays de Gex au canton de Genève. La région est définitivement rattachée à la France en 1860. La province savoyarde se trouve alors partagée en deux départements : Savoie et Haute-Savoie. C'est à ce moment-là que sont fixées les limites actuelles des départements d'Ardèche, Loire, Drôme, Savoie et Haute-Savoie. En 1969, 27 communes de l'Ain et de l'Isère sont rattachées au département du Rhône, de même qu'une commune de l'Isère en 1971. La création de l'entité administrative un siècle plus tard (au début des années 1960) crée un ensemble régional regroupant les trois agglomérations qui en déterminent la puissance : Lyon, Saint-Étienne, et Grenoble.
Le « drapeau de la région Rhône-Alpes », en fait une simple bannièrearmoriée, était un symbole officieux, basé sur les blasons des anciennes provinces du Lyonnais, du Dauphiné et du duché de Savoie. Contrairement à d'autres régions qui ont adopté un drapeau issu de l'héraldique locale historique, il n'a jamais eu de statut officiel en Rhône-Alpes.[réf. nécessaire]
La région, située dans le Sud-Est de la France, est la 3e de France en superficie (1re : Guyane, 2e : Midi-Pyrénées), soit 43 698 km2, ce qui correspond à 8 % du territoire métropolitain français.
L'ancienne Province du Dauphiné dont Grenoble était la capitale est aujourd'hui coupée en trois, avec les départements de l'Isère et de la Drôme rattachés à la Région Rhône-Alpes et le département des Hautes-Alpes rattaché à la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Une partie importante du Nord-Isère a été progressivement intégrée au département du Rhône pour plus de cohérence territoriale. Ainsi, par exemple, la commune de Villeurbanne, limitrophe de Lyon, était dauphinoise au XIXe siècle.
La région était, pour l'ordre judiciaire, divisée en quatre ressorts de cours d'appel : Chambéry pour la Savoie et la Haute-Savoie, Grenoble pour la Drôme et l'Isère, Lyon pour l'Ain, la Loire et le Rhône, et enfin Nîmes pour l'Ardèche.
Sous-ensembles naturels
Rhône-Alpes s'étendait du Massif central à l'ouest jusqu'aux Alpes à l'est. Entre ces deux ensembles montagneux se trouve la vallée du Rhône.
Massif central
À l'ouest, la région se composait de la partie orientale du Massif central, qui culmine au mont Mézenc à 1 753 mètres. Les principaux ensembles étaient :
Au centre, l'ancienne région était traversée du nord au sud par les vallées de la Saône et du Rhône ainsi qu'à l'est par celle de l'Isère.
A l'ouest, elle était traversée par la Loire.
Jura
Au nord-est de l'ancienne région, s'étend le Jura dont le point culminant est le crêt de la Neige à 1 720 mètres, situé dans l'Ain. Du nord vers le sud, les plis méridionaux du Jura laissent place aux Alpes du nord.
Alpes
À l'est, l'ancienne région s'étendait sur les Alpes avec des zones de haute montagne. Les Alpes dauphinoises et savoyardes sont fortement marquées par les dernières glaciations (larges vallées de l'Isère et de la Maurienne / Môrièna, et ses lacs).
Les Alpes sont facilement pénétrables grâce au sillon alpin, qui comprend les cluses de Grenoble et Chambéry, ainsi que le Grésivaudan et la combe de Savoie.
En Isère, la chaîne de Belledonne, culminant à 2 977 mètres, longe le Grésivaudan et les massifs du Pelvoux et des Écrins, dont l'altitude atteint 4 101 mètres, forment la frontière de l'Isère avec les Hautes-Alpes.
Le Rhône-Alpes abritait le mont Blanc, qui avec ses 4 810 mètres est le plus haut sommet d'Europe hors Caucase.
Cet important massif, haut lieu de la résistance française, chevauche la partie est de la Drôme et la partie sud-ouest de l'Isère en constituant les Préalpes. Il comporte des cols comme celui de Rousset, des vallées très étroites comme les Grands Goulets et de nombreuses grottes comme celles des grottes de Choranche. Un de ses sommets connus est le mont Aiguille près de Clelles en Isère, et son point culminant est le Grand Veymont.
Lacs
Les lacs de l'ancienne région sont les plus grandes étendues d'eau douce de France :
lac d'Annecy (Haute-Savoie), avec plages et promenades en bateau, centres nautiques à Annecy et quelques autres communes situées sur les rives du lac ;
lac Léman (Haute-Savoie) sur sa partie française limitrophe de la Suisse, dans la partie sud du lac, avec plages et promenades en bateau, centres nautiques à Thonon-les-Bains, à Évian-les-Bains et quelques autres communes situées sur les rives du lac ;
lac d'Issarlès (Ardèche), le plus profond de France après le lac du Bourget.
Classement des chefs-lieux par leur altitude moyenne
L'ancienne région Rhône-Alpes étant essentiellement une région montagneuse, ses villes sont situées en moyenne altitude.
Saint-Étienne, la deuxième plus grande ville d'altitude d'Europe avec 750 m en moyenne (l'hôtel de ville est à 515 m, point culminant de 1 117 m quartier de Rochetaillée)
L'altitude globalement plus élevée des villes du Massif central (Saint-Étienne et Privas) que celles des Alpes (Grenoble, Annecy, Chambéry) peut paraître à première vue paradoxale étant donné que les Alpes sont bien plus élevées que le Massif central. Cela tient au fait que les Alpes rhônalpines sont largement aérées de profondes et larges vallées, comme le Grésivaudan ou la combe de Savoie, alors que le Massif central dispose d'un relief difficilement pénétrable.
Enfin, Valence et Lyon se trouvant dans la vallée du Rhône, sillon entre Alpes et Massif central, bénéficient d'une altitude plus modeste.
Le département de l'Isère a fait partie des collectivités pionnière en matière de corridors biologiques[7]. L'intégration des corridors dans les plans locaux d'urbanisme (PLU) a été testée et recommandée en région et dans ce département[8].
La région accueillait le siège social de l'association internationale Maksika (Réseau solidaire associatif mondial de conservation des abeilles des hommes et des territoires), menant des actions compensatrices de développement des territoires, basées sur les observations et les prévisions des interactions environnement/biodiversité/abeilles/activité humaines, grâce au réseau de ruches communicantes, technique de pointe, développé et géré par l'équipe de recherche "Bee secured" soutenue par GRAIN de Grenoble[9].
Sur le plan des Trains Express Régionaux, les TER Rhône-Alpes desservent l'un des réseaux le plus dense de France. Rhône-Alpes consacrait une part très importante de son budget aux transports ferroviaires régionaux. C'est la seule région de France où la part du budget ferroviaire était plus importante que celui des routes. La région a notamment investi dans l'exploitation, la rénovation du matériel roulant et les infrastructures.
La ligne ferroviaire Lyon - Saint-Étienne, est une des lignes régionales de province en France les plus fréquentées. La liaison Mâcon-Lyon est également très fréquentée.
La ligne dite du Sillon Alpin est une ligne à forte fréquentation reliant Valence-Ville, Valence TGV, Grenoble, Grenoble-Universités-Gières, Chambéry, Aix-les-Bains, Annecy et Genève. La région Rhône-Alpes a engagé de 2007 à 2009 d'importants travaux de modernisation de l'axe dit du Sillon alpin sud entre Romans et Moirans (ligne Valence - Moirans) ainsi que Gières - Montmélian (ligne Grenoble - Montmélian) avec remise à double voie de la section de ligne Romans - Moirans. Les travaux d'électrification intégrale ont été réalisés de 2011 à 2013 sur Valence - Grenoble - Montmélian. À Valence TGV, une bretelle de raccordement direct de la ligne classique à la ligne TGV a été mise en service en 2013. C'est le plus gros chantier réalisé ces dernières années sur une ligne ferroviaire classique en France.
Ponctuellement la gare de Bourg-Saint-Maurice devient l'une des gares les plus fréquentées de Rhône-Alpes. Pendant les weekends des vacances d'hiver, des TGV venant de Paris, Londres ou de Bruxelles desservent la gare.
Un projet de cadencement est devenu réalité à Grenoble. Il a consisté à densifier le réseau ferré, afin d'y faire circuler des trains de banlieue avec des rames à deux niveaux (Z 24500), toutes les 20 minutes du lundi au vendredi, entre Rives et Grenoble-Universités-Gières (2 000 voyageurs par jour en 2008) via Voiron - Moirans - Voreppe - Grenoble et Échirolles (1 600 voyageurs par jour en 2008).
Le réseau autoroutier de la région Rhône-Alpes, carrefour européen, est le deuxième plus dense de province après celui de la région Nord-Pas-de-Calais[11].
C'est aussi un des seuls en France à ne pas suivre le schéma disposé en « araignée » (axes centrés sur la capitale régionale et pas de communications entre les villes secondaires) mais à assurer un véritable quadrillage de la région Rhône-alpes, à l'exception de la Drôme et de l'Ardèche, desservies uniquement par la vallée du Rhône. Il est connecté à deux réseaux étrangers, à savoir l'Italie et la Suisse.
Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Valence et Bourg-en-Bresse sont entourées par des périphériques (partiels ou entiers).
Grâce aux profondes vallées de Rhône-Alpes (vallée du Rhône, Grésivaudan et combe de Savoie notamment), les tunnels autoroutiers sont plutôt rares pour cette région montagneuse. On en dénombre toutefois plusieurs autour de Lyon (tunnel de Fourvière par exemple), autour de Chambéry (tunnel du Chat), autour de Grenoble (tunnel du Sinard) et sur l'autoroute A40 (tunnels de Chamoise, de Saint-Germain et de Châtillon dans l'Ain, tunnel du Vuache en Haute-Savoie).
Transports en commun
Les trois plus grandes villes de Rhône-Alpes (Lyon, Grenoble et Saint-Étienne) sont équipées en tramway et disposent d'un réseau de bus important (TCL pour Lyon, TAG pour Grenoble et STAS pour Saint-Étienne). Lyon, la capitale régionale, bénéficie de surcroît de quatre lignes de métro.
Lyon et Saint-Étienne ont conservé leurs lignes de trolleybus. Ce sont les seules villes en France avec Limoges). Par ailleurs Saint-Étienne est la seule ville de la région et l'une des rares villes françaises[12]) à avoir, depuis le XIXe siècle, conservé son tramway mis en service en 1881.
De nombreuses villes ont également leurs réseaux de bus (Valence : Citéa, Chambéry : Synchro Bus, Annecy : SIBRA, Vienne : L'va, Aix-les-Bains : Ondéa, Villefranche-sur-Saône : Libellule, Roanne : STAR, Bourg-en-Bresse : Rubis, Bourgoin-Jallieu : RUBAN, Voiron : TPV, Valserhône : Mobi'Vals, Oyonnax : Duobus, Ambérieu-en-Bugey : TAM, Chamonix-Mont-Blanc : Chamonix Bus, etc.). Il y a également des réseaux de cars départementaux et interdépartementaux.
La carte OùRA! est une carte à puce qui permet de voyager dans les trains du réseau TER Rhône-Alpes, en chargeant ses titres de transports, mais aussi de combiner ses déplacements avec d'autres modes de transport comme les réseaux de transport en commun de Saint-Étienne (STAS), Valence (Citéa), Grenoble (TAG) ou Lyon (TCL), ou encore de louer un vélo en libre service.
En hiver, des lignes supplémentaires ouvrent pour relier les vallées aux stations de ski. C'est par exemple le cas depuis Grenoble pour Chamrousse et l’Alpe d'Huez.
Enfin, l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry est accessible en navette régulière depuis les grandes villes environnantes, à savoir Bourg-en-Bresse, Saint-Étienne, Grenoble et Annecy via Chambéry. La ville de Lyon, quant à elle, dispose d'une liaison tramway exploitée par le Rhônexpress. Il y a également des liaisons entre l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère et Grenoble ainsi qu'entre l'aéroport de Saint-Étienne-Loire et Saint-Étienne.
Rhône-Alpes compte plusieurs aéroports dont de nombreuses lignes régulières et des vols saisonniers pour le ski.
Le plus grand aéroport de la région est celui de Lyon Saint-Exupéry. Il est situé au cœur de la région, si bien que les principales villes régionales se trouvent à moins de 100 km de l'aéroport.
Les deux principaux autres aéroports sont ceux de Grenoble et Chambéry. Ils sont gérés par la même société qui les exploite grâce à l'or blanc.
Lyon Saint-Exupéry : c'est l'aéroport de Rhône-Alpes qui compte le plus grand nombre de destinations (internationales) et qui accueille le plus grand nombre de passagers[15].
Grenoble-Isère et Chambéry-Savoie : il s'agit principalement de compagnies à bas prix. Le trafic est plus soutenu en hiver en raison de l'affluence des touristes vers les stations de ski, notamment en provenance du Royaume-Uni. À noter que l'aéroport de Grenoble-Isère est devenu comme Lyon, un aéroport international.
Aéroport de Saint-Étienne-Loire : à la suite de l'arrêt de la ligne Saint-Étienne-Paris, l'aéroport n'accueille plus que deux lignes régulières à bas prix (Saint-Étienne-Porto, Saint-Étienne-Istanbul).
Aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc : dessert uniquement Paris Orly. 4 vols aller/retour par jour vers Paris-Orly ouest en semaine, 1 vol par jour le weekend.
L'économie rhônalpine est une des plus dynamiques de France, dans de nombreux domaines. En 2012, une étude de l'APEC (Agence Pour l'Emploi des Cadres) place la région Rhône-Alpes (et, en particulier, son chef-lieu Lyon) comme la région la plus demandée chez les jeunes cadres et les jeunes diplômés[17],[18]. La région est aussi un des Quatre moteurs pour l'Europe.
L'agglomération stéphanoise (Saint-Étienne) héberge la cité du design, le Pôle optique et vision, le Centre européen des biens d’équipement industrie, le groupe Casino, SNF, Haulotte, Focal Jmlab, Thales Angénieux, Weiss, Thuasne, etc.
L'agglomération valentinoise (Valence) héberge le siège de la marque Crouzet (aéronautique, automatisme, électronique, micro mécanique, défense) ; des usines du groupe Thales (groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatial, la défense et les technologies de l'information et compte 720 employés sur le site valentinois) ; des usines de la marque Scapa (équipements sportifs) ; des usines de la société Agrana Fruit (fabrication de boissons et mise en conserve de fruits) ; Valence héberge le siège de la société de production Folimage (production de films d'animation) ; mais aussi des usines de métallurgie, de mécanique de précision et d'agroalimentaire (comme les usines des Cafés Pivard et des brioches Pasquier).
Chambéry héberge l'usine Vétrotex (fibre de verre).
L'occitan (dans sa variété vivaro-alpine surtout), dans la Drôme et l'Ardèche ainsi que dans des franges de l'est et du sud de la Loire et du sud de l'Isère[23].
Le francoprovençal et l'occitan sont reconnus institutionnellement comme langues de la région, à la suite de l'assemblée plénière du Conseil régional des 8 et 9 juillet 2009. Le texte a été voté par le PCF, le PRG, Les Verts, le MoDem et le PSEA (Groupe Socialiste, Écologiste et apparentés). Le PGA et le FN ont voté contre. Le Centre et l'UMP se sont abstenus. La délibération relative aux langues régionales prévoit de développer ces langues dans la région, à travers les médias, le tourisme et l'enseignement notamment[24].
Ces deux langues sont considérées par l'Unesco comme « sérieusement en danger » d'extinction [25]. En effet, l’étude FORA (Francoprovençal et occitan en Rhône-Alpes) de juillet 2009, pilotée par l’Institut Pierre Gardette de l’Université catholique de Lyon, commandée par la région Rhône-Alpes[26] confirme un très fort déclin de l'usage de ces langues, notamment chez les jeunes. Selon les résultats de cette enquête[27], 30 % des plus de 80 ans déclaraient parler une langue régionale contre 2 % des moins de 30 ans. Comme pour de nombreuses langues régionales, il existe surtout des locuteurs passifs, qui comprennent la langue sans la parler. Ainsi, 60,9 % des plus de 80 ans interrogés la comprendraient contre 4 % des moins de trente ans.
Sport
Les plus grands clubs de football de la région sont :
Autres sports : Chambéry en handball, Grenoble, Chamonix, Lyon et Morzine en hockey.
La ligue Rhône-Alpes d'aviron compte également une équipe de haut vol ayant encore une fois démontré de sa supériorité à la Coupe de France lors de la saison 2011/2012 où elle remporte sept titres sur douze disponibles.
La pratique du canoë-kayak est très importante dans cette région grâce à la multitude des lieux de pratique (descente de l'Ardèche, de l'Isère, etc.)
Sports d'hiver : la région Rhône-Alpes est une des premières régions mondiales pour son domaine skiable, notamment dans la vallée de la Tarentaise et secondairement dans les massifs du Giffre, du Chablais, des Aravis et des Grandes Rousses.
Son territoire actuel a notamment accueilli les trois éditions françaises des Jeux olympiques d'hiver :
La région était également candidate pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 2018 à Annecy, mais la candidature a été éliminée en phase finale de vote.
Située entre Paris et la Côte d’Azur, aux frontières de la Suisse et de l’Italie, Rhône-Alpes se trouve au carrefour de l’Europe, avec ses deux aéroports internationaux, Lyon et Grenoble, une desserte par train réputée dense et un vaste réseau autoroutier.
Certains sites uniques tels que le Mont Blanc et les gorges de l'Ardèche, sont des atouts pour la région Rhône-Alpes, qui offre des paysages très divers : hautes montagnes, vignobles et douces vallées, champs de lavande et d’oliviers, vastes plaines fluviales.
En Rhône-Alpes, l’eau est présente sous toutes ses formes : neige et glaciers, fleuves, rivières et lacs. Rhône-Alpes possède trois des cinq plus grands lacs de France (lac Léman, lac du Bourget et lac d'Annecy).
Tous les sports en plein air sont accessibles : la randonnée, le VTT, le parapente, le canoë, etc. Rhône-Alpes, seconde région golfique française avec plus de 60 parcours, possède également les plus grands domaines skiables du monde (Les Portes du Soleil, Les Trois Vallées, Paradiski, ou encore l'Espace Killy et a accueilli trois fois les Jeux olympiques d’hiver.
Les régions de Tombouctou (au Mali) et Rhône-Alpes sont unies par une convention de coopération qui remonte à 1986. Une convention triennale de renouvellement a été signée par Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional de Rhône-Alpes et Mohamed Ibrahim, président de l’assemblée régionale de Tombouctou en octobre 2009. La coopération porte notamment sur une aide au processus de décentralisation au Mali, sur des actions en faveur de l'accès à l'eau et le développement de l'agriculture[29].
La région des Hauts-Bassins (au Burkina Faso voisin) est également unie à la région Rhône-Alpes par un accord de coopération similaire.
Sylviane Cousin, Claude Royer, François Sigaut, introduction de Jean Cuisenier, Le guide du patrimoine rural : 400 musées et collections d'agriculture, Besançon, Les guides de la manufacture, , 382 p. (ISBN2-7377-0237-2)
400 musées, écomusées, collections d’agriculture présentés par l’association française des musées d’agriculture : Deuxième édition revue et actualisée. Ouvrage publié avec le concours de la Direction des Musées de France (D.M.F.) : 22. Rhône-Alpes, pp. 353 à 372
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
01-Ain p. 257 ; 07-Ardèche, p. 272 ; 26-Drôme, p. 308 ; 38-Isère, p. 338 ; 42-Loire, p. 343 ; 69-Rhône, p. 405 ; 73- Savoie, p. 413 ; 74-Haute-savoie, p. 413 et Cartes n° 8, 9, 13 et 14