Course en ligne masculine aux championnats du monde de cyclisme sur route 2011Course en ligne masculine aux Championnats du monde de cyclisme sur route 2011
Matthew Goss, Mark Cavendish, André Greipel sur le podium
La course en ligne masculine des championnats du monde de cyclisme sur route 2011 a eu lieu en septembre 2011 à Copenhague, au Danemark. Le Britannique Mark Cavendish s'est imposé au sprint devant Matthew Goss et André Greipel. ParticipationSystème de sélectionLe système de qualification pour les championnats du monde 2011 est inchangé par rapport à 2010. Il a été fixé par une décision du comité directeur de l'Union cycliste internationale du 28 janvier 2011. Les nations autorisées à participer aux épreuves et le nombre de coureurs qu'elle peuvent y envoyer sont déterminés en fonction des différents classement édités par l'UCI au 15 août 2011[1]. Les dix premières nations au classement par nation de l'UCI World Tour peuvent inscrire 14 coureurs, dont 9 partants. Une nation ayant moins de neuf coureurs classés au classement individuel de l'UCI World Tour part cependant avec le nombre de coureurs classés. Si ce nombre est inférieur à six, elle part avec six coureurs. Elle peut toutefois récupérer ces places perdues via son circuit continental. Les places perdues sont réattribuées aux nations classées à partir de la onzième place du classement de l'UCI World Tour, à raison d'une place supplémentaire par nation. Les nations concernées sont : l'Espagne, l'Italie, l'Australie, la Belgique, l'Allemagne, la Grande-Bretagne (8 partants), le Luxembourg (6 partants), les États-Unis, les Pays-Bas et la France. La première nation au classement de l'UCI Africa Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement de l'UCI World Tour) peut inscrire 9 coureurs, dont 6 partants ; la deuxième 5 dont 3 partants. Cela concerne le Maroc et l'Érythrée. Les deux premières nations au classement de l'UCI America Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement de l'UCI World Tour) peuvent inscrire 9 coureurs, dont 6 partants. Cela concerne la Colombie et le Venezuela. Les troisième, quatrième et cinquième nations en inscrivent 5 dont 3 partants. Cela concerne le Brésil, l'Argentine et le Chili. La première nation au classement de l'UCI Asia Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement de l'UCI World Tour) peut inscrire 9 coureurs, dont 6 partants ; les deuxième et troisième en inscrivent 5 dont 3 partants. Cela concerne l'Iran, le Japon et le Kazakhstan. La première nation au classement de l'UCI Oceania Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement de l'UCI World Tour) peut inscrire 5 coureurs dont 3 partants. Il s'agit de la Nouvelle-Zélande. Les nations classées de la première à la sixième place de l'UCI Europe Tour, sans compter celles qualifiées via le classement de l'UCI World Tour, peuvent inscrire 9 coureurs, dont 6 partants. Les nations concernées sont : la Slovénie, la Russie, le Portugal, la Pologne, l'Ukraine et la Croatie. Les nations classées de la septième à la seizième place en inscrivent 5 dont 3 partants. Les nations concernées sont : le Danemark, la Turquie, la Lituanie, la Biélorussie, l'Autriche, la Tchéquie, l'Estonie, la Bulgarie, la Suède et la Norvège. Parmi les nations figurant au classement de l'UCI World Tour non encore qualifiées :
Parmi les nations des circuits continentaux non encore qualifiées :
Si le pays organisateur pouvait inscrire 5 coureurs, donc 3 partant sans son statut, alors il peut inscrire 9 coureurs dont 6 partants. Le Danemark qualifie ainsi six coureurs partants. Ainsi, pour résumer[2] :
Favoris de la coursePrincipaux coureurs absentsParcoursClassementSur 210 coureurs inscrits au départ, 177 ont parcouru les 260,1 km et 32 ont abandonné. Le Tchèque Roman Kreuziger n'a pas pris le départ. Victime d'une fracture de la hanche lors du Tour de France, il a jugé le parcours « très technique et donc dangereux », et a préféré ne pas disputer la course pour éviter une nouvelle blessure[3]. Déroulement de la courseL'échappée matinale composée de Oleg Chuzhda, Maxim Iglinskiy, Tanel Kangert, Robert Kišerlovski, Pablo Lastras, Christian Poos et Anthony Roux a compté jusqu'à 8 minutes d'avance avant que l'équipe de Grande-Bretagne commence à faire diminuer l'écart. Au onzième tour, Johan Vansummeren attaque suivi par Yoann Offredo et Luca Paolini. Peu après, ils ont été rejoints par Olivier Kaisen et Simon Clarke. Ces cinq coureurs vont reprendre l'échappée matinale et former un groupe de 11 coureurs car Christian Poos a abandonné. Le peloton, toujours emmené par les Britanniques, s'est scindé dans le treizième tour et Thor Hushovd, Marcel Kittel, Tony Martin ou Greg Van Avermaet ont été définitivement lâchés. Anthony Roux sera le dernier coureur de la première échappée repris. Thomas Voeckler, Klaas Lodewyck et Nicki Sørensen tentent leur chance dans le dernier tour mais ils n'ont jamais eu plus de 25 secondes d'avance. Johnny Hoogerland réussit à combler l'écart avec les trois échappés mais ils ont été repris quelques kilomètres plus loin. Aucun autre coureur ne parvenant à s'échapper, la course se termine donc au sprint et Mark Cavendish s'impose. Il devance son coéquipier chez HTC-Highroad, Matthew Goss et André Greipel départagé de Fabian Cancellara, quatrième, par la photo-finish. Mark Cavendish devient le premier vainqueur du championnat du monde en ligne britannique depuis Tom Simpson en 1965. Notes et références
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