La structure du diborure d'aluminium est constituée de feuillets d'atomes de bore, similaires à ceux du graphite (a = 300,9 pm, c = 326,2 pm), entre lesquels sont intercalés des atomes d'aluminium. Cette structure est très similaire à celle du diborure de magnésium ou du diborure de manganèse[4]. Son groupe d'espace est P6/mmm[1].
Propriétés
Les monocristaux de diborure d'aluminium possèdent une conductivité métallique dans les directions parallèles aux plans hexagonaux[5].
Il se décompose à partir de 956°C[6] suivant une décomposition péritectique :
6 AlB2 → 5Al + AlB12 .
La température de cette réaction varie énormément suivant les conditions expérimentales, en particulier selon la morphologie des cristaux étudiés et la vitesse de chauffe ce qui explique une variété de température dans les sources. Cette réaction est irréversible au refroidissement.
Synthèse
Le diborure d'aluminium peut être obtenu par réaction entre l'aluminium et le bore dans le vide à 800 °C[4],[7] :
Al + 2B → AlB2
Notes et références
↑ abcd et e(de) Jean d'. Ans, Ellen Lax, Roger Blachnik, Taschenbuch für Chemiker und Physiker, Springer DE, (ISBN3-642-58842-5), p. 292
↑ a et b(de) Georg Brauer, Handbuch der Präparativen Anorganischen Chemie, Stuttgart, Enke, , 3e éd., 2113 p. (ISBN3-432-02328-6), p. 788
↑ "On the electronic and structural properties of aluminum diboride Al0.9B2" Burkhardt, Ulrich; Gurin, Vladimir; Haarmann, Frank; Borrmann, Horst; Schnelle, Walter; Yaresko, Alexander; Grin, Yuri Journal of Solid State Chemistry 177 (2004) 389-394
↑(en) A. Hall et J. Economy, « The Al(L) + AlB12 ↔ AlB2 peritectic transformation and its role in the formation of high aspect ratio AlB2 flakes », Journal of Phase Equilibria, vol. 21, no 1, , p. 63–69 (ISSN1054-9714, DOI10.1361/105497100770340435, lire en ligne, consulté le )
↑(de) H. J. Becher, « Über die Darstellung und Beständigkeit von Aluminiumdiborid », Zeitschrift für anorganische und allgemeine Chemie, no 308, , p. 13–22\
doi=10.1002/zaac.19613080104