H315, H319, H335, P261, P264, P271, P280, P302+P352 et P305+P351+P338
H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H335 : Peut irriter les voies respiratoires P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P264 : Se laver … soigneusement après manipulation. P271 : Utiliser seulement en plein air ou dans un endroit bien ventilé. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
Le dichlorure de niobocène a été mentionné pour la première fois en 1954[3]. Il peut être obtenu par exemple par une réaction en plusieurs étapes à partir de chlorure de niobium(V) NbCl5 et de cyclopentadiénure de sodium Na(C5H5)[4] :
Les cyclescyclopentadiényle du dichlorure de niobocène ne sont pas coplanaires mais sont inclinés l'un vers l'autre. L'angle Cp-M-Cp moyen dans les dichlorures de métallocènes est généralement de 130,3°, mais ici l'angle Cl-Nb-Cl vaut 85,6°, ce qui est inférieur à celui du dichlorure de zirconocène(η5-C5H5)2ZrCl2, de 97,1°, mais supérieur à celui du dichlorure de molybdocène(η5-C5H5)2MoCl2, de 82° : cette valeur peut s'expliquer par l'orientation des orbitales hautes occupées dans ce type de complexes[5].
Contrairement aux dérivés de zirconocène correspondants et au dichlorure de titanocène(η5-C5H5)2TiCl2, aucune application technique n'a été identifiée pour le dichlorure de niobocène, bien qu'il ait fait l'objet de nombreuses recherches. Il a par exemple fait l'objet d'une étude comme anticancéreux potentiel[6]. En pratique, il peut être utilisé comme précurseur pour l'obtention de composés organométalliques du niobium.
↑(en) G. Wilkinson et J. M. Birmingham, « Bis-cyclopentadienyl Compounds of Ti, Zr, V, Nb and Ta », Journal of the American Chemical Society, vol. 76, no 17, , p. 4281-4284 (DOI10.1021/ja01646a008, lire en ligne)
↑(en) C. R. Lucas, J. A. Labinger et J. Schwartz, « Dichlorobis(η5-Cyclopentadienyl) Niobium(IV) », Inorganic Syntheses: Reagents for Transition Metal Complex and Organometallic Syntheses, vol. 28, (DOI10.1002/9780470132593.ch68, lire en ligne)
↑(en) K. Prout, T. S. Cameron, R. A. Forder, S. R. Critchley, B. Denton et G. V. Rees, « The crystal and molecular structures of bent bis-π-cyclopentadienyl-metal complexes: (a) bis-π-cyclopentadienyldibromorhenium(V) tetrafluoroborate, (b) bis-π-cyclopentadienyldichloromolybdenum(IV), (c) bis-π-cyclopentadienylhydroxomethylaminomolybdenum(IV) hexafluorophosphate, (d) bis-π-cyclopentadienylethylchloromolybdenum(IV), (e) bis-π-cyclopentadienyldichloroniobium(IV), (f) bis-π-cyclopentadienyldichloromolybdenum(V) tetrafluoroborate, (g) µ-oxo-bis[bis-π-cyclopentadienylchloroniobium(IV)] tetrafluoroborate, (h) bis-π-cyclopentadienyldichlorozirconium », Acta Crystallographica Section B, vol. 30, , p. 2290-2304 (DOI10.1107/S0567740874007011, lire en ligne)
↑(en) George Mokdsi et Margaret M. Harding, « A 1H NMR study of the interaction of antitumor metallocenes with glutathione », Journal of Inorganic Biochemistry, vol. 86, nos 2-3, , p. 611-616 (PMID11566334, DOI10.1016/S0162-0134(01)00221-5, lire en ligne)