Didier Barbelivien est né le dans le 14e arrondissement de Paris[1] et passe ses vacances en Lozère, région d'où est originaire sa mère. Il est élevé au Congo où son père fait de l'import-export d'animaux domestiques, avant d'arriver en France à six ans[2].
À son arrivée en France, il habite deux ans et demi en Loire-Atlantique chez son oncle et sa tante. Une fois ses parents rentrés d'Afrique, Didier retourne vivre avec eux à Asnières puis Ormesson-sur-Marne jusqu’à l’âge de 13 ans. C’est à partir de cet âge qu'il vit à Paris, dans le 11e arrondissement, avec sa grand-mère et qu'il suit sa scolarité au Lycée Chaptal jusqu’au bac avec son ami d’enfance Jean Marc Roberts (écrivain éditeur). Il suivra des études de droit à Paris.
Carrière
Didier Barbelivien a tout juste 16 ans lorsqu’il commence à écrire de nombreuses chansons. Certains de ses textes feront l’objet d’adaptations de chansons à succès, comme le tube Méditerranéenne pour Hervé Vilard qui est une reprise de la chanson L'Italiano de Toto Cutugno[réf. nécessaire]. Il écrit la chanson Il y aura toujours des violons, (composée par Gérard Stern) pour Joël Prévost, représentant la France, en 1978, au Concours Eurovision de la chanson se déroulant à Paris ; Prévost se classe troisième sur vingt pays.
En 2003, il publie un album d'hommage à Léo Ferré, sobrement intitulé Léo, où il reprend une chanson écrite par lui et popularisée par Nicole Croisille : Léo, ainsi que diverses chansons écrites par Léo Ferré lui-même, comme La Mémoire et la Mer, Avec le temps, Thank you Satan, L'Idole, et Ton style.
Didier Barbelivien publie ensuite Envoie les clowns en 2005, adaptation de Send In The Clowns, chansonaméricaine de Glynis Johns, écrite et composée par Stephen Sondheim, extraite de la comédie musicaleA Little Night Music, et chanté entre autres par Frank Sinatra. En 2007 sort États des Lieux, un album qui lui donne l'envie (pour la première fois de sa carrière) de monter sur scène, passant notamment par l’Olympia en janvier 2012 avant de continuer une tournée en France.
Son album Atelier d’Artistes, sorti en septembre 2009 dans lequel il revient sur les plus grandes chansons qu’il a écrites pour les autres, est certifié disque de platine[6]. Cette même récompense lui est remise pour l'album Mes préférences (2011), dans lequel il rend hommage à tous les artistes qu’il admire en dressant quelques portraits magnifiques « à la manière de ». La chanson Jean de France, dédiée à Jean Ferratest devenue une pièce maîtresse du répertoire de l’artiste et connaît un triomphe à chacun de ses concerts[source secondaire souhaitée]. En juin 2012 est parue une compilation de trois CD reprenant ses plus grands succès mais aussi deux inédits, La montagne et Que serais-je sans toi en duo avec Natasha St Pier.
En 2016, il sort un album plus intimiste intitulé Amours de moi, dans lequel il rend hommage à sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer avec Les Violons du passé. Deux chansons font référence à ses deux jumelles[source secondaire souhaitée], alors âgées de 5 ans : Amours de moi et Parc Monceau. En , il chante en duo avec Gilles Dreu le titre Choper ce temps[source secondaire souhaitée], sur le nouvel album de ce dernier : Le comptoir des amis.
Opéré des cordes vocales en 2020[8], il anime à partir de la rentrée 2021 l'émission Dis-moi ce que tu chantes sur Europe 1, dans laquelle il interroge des personnalités sur leurs chansons préférées.
Le , il est condamné, avec Gilbert Montagné, par la cour d’appel de Paris, pour le plagiat de la chanson Une fille de France de Gianni Nazzaro publiée en 1979 et dont il aura composé le tube On va s’aimer cinq ans plus tard. Il ne touchera désormais plus de droits d’auteur sur ce titre[10],[11],[12].
Vie privée
Couple
Didier Barbelivien se marie en 1982 avec Christine Cochet. Ils ont un fils prénommé David, né le . En 1992, il est le compagnon de la chanteuse Anaïs avec qui il a chanté plusieurs chansons en duo. En 2004, Didier Barbelivien rencontre Laure Bernardini, et l'épouse le à la mairie de Neuilly-sur-Seine. Ils ont des jumelles, Louise et Lola, nées le .
↑« « On va s’aimer » : condamnés pour plagiat, Gilbert Montagné et Didier Barbelivien privés de droits d’auteur », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).