Né de parents italiens (d'un père d'origine sicilienne et d'une mère originaire de Ligurie), Sinatra est l'une des figures majeures de la musique américaine. Crooner à la réputation mondiale, il est surnommé « The Voice » (« La Voix ») ou encore « le gangster d'Hoboken », en raison de ses liens avec la mafia.
C'est l'un des chanteurs les plus influents du XXe siècle et sa popularité est comparable à celle de ses compatriotes comme Elvis Presley, Bing Crosby ou Michael Jackson[1]. Le critique musical américain Robert Christgau le qualifie même de « plus grand chanteur du XXe siècle »[2]. Son répertoire comprend plus de 2 000 chansons pour environ 150 millions de disques vendus[3]. Au cours de sa carrière, il a enregistré 59 albums studio.
Dans les années 1960, il enregistre ses deux plus grands succès, Strangers in the Night (1966) et My Way (1969). Il prend une première fois sa retraite en 1971 après quelques albums et films sans succès, mais revient en 1973 et connait à nouveau la gloire en interprétant la chanson New York, New York, reprise de la bande originale du film homonyme de Martin Scorsese (la version originale étant interprétée par Liza Minnelli). Vivant à Las Vegas, où il se produit chaque soir dans les plus grands casinos, il réalise également de nombreuses tournées aux États-Unis et dans le reste du monde jusqu'en 1995. Durant sa carrière cinématographique, il a également été dirigé par certains des plus grands réalisateurs de l'âge d'or hollywoodien, dont Otto Preminger, John Huston, Frank Capra, Vincente Minnelli et Joseph Mankiewicz.
Né à Hoboken (ville marquée par ses enclaves ethniques — Irlandais, Juifs, Italiens — source de frictions[4]) dans le New Jersey, Frank Sinatra est l'enfant unique d'immigrés italiens représentant une famille typique de la petite bourgeoisie américaine[5]. Sa mère Natalie Della Garavanti, institutrice originaire de Ligurie, devient sage-femme auprès des mères immigrantes, pratiquant à l'occasion des avortements clandestins, et se mêle de politique locale, devenant déléguée démocrate dans l'équipe du maire de Jersey City, Frank Hague[6]. Son père Anthony Martin Sinatra(en) (né Saverio Antonino Martino Sinatra), est d'origine sicilienne, de la commune de Lercara Friddi, ville natale de Lucky Luciano. Illettré, il est d'abord boxeur et combat sous le nom irlandais de Marty O'Brien car à l'époque les immigrés italiens sont mal considérés, puis ouvre un bar, le « Marty O'Brien's Bar », durant la Prohibition.
Sa mère lui offre une radio où il écoute son chanteur favori, le crooner Bing Crosby, qui est à l'origine de sa vocation. Frank commence ainsi à se produire dans le bar familial[7].
Jeunesse
Quittant l'école à quinze ans, non diplômé, il vit de petits boulots (livreur, riveteur), mais il veut surtout chanter malgré une ouïe déficiente, ayant eu le tympan perforé lors de sa naissance. Il se produit dans de petits clubs et court les radio-crochets. Le 8 septembre 1935, il débute en amateur au sein d'une formation locale, le groupe des Hoboken Four[8]. D'août 1937 à juin 1939, il se produit à la Rustic Cabin (saloon-restaurant d'Englewood, dans le New Jersey). Le spectacle est diffusé sur les ondes de la radio new-yorkaise WNEW#. En juin 1939, il est engagé par le trompettiste Harry James dans l'orchestre duquel il se produit à Baltimore et enregistre une dizaine de titres[9]. En 1938, Frank Sinatra est arrêté pour adultère avec une femme mariée, avant d’être rapidement relâché[10],[11].
Carrière
Sa carrière musicale décolle le 26 janvier 1940 lorsqu'il débute dans l'orchestre (big band) de Tommy Dorsey avec lequel il reste plus de deux ans et enregistre une centaine de titres avec le groupe vocal The Pied Pipers, dont les plus célèbres sont : Imagination, I'll Be Seeing You, I'll Never Smile Again, Without a Song, There Are Such Things, Polka Dots and Moonbeams, Stardust, etc.
Il fait deux apparitions filmées aux côtés de Tommy Dorsey et son Orchestre dans les films Las Vegas Nights (1941) et Ship Ahoy (1942). Réformé « 4-F » par le Service de recrutement de l'armée (le « Selective Service System ») en raison de son tympan perforé, il souffre d'être considéré comme un planqué lorsque les États-Unis entrent en guerre[12]. Le 19 septembre 1942, il quitte la formation de Tommy Dorsey et entame une carrière en solo. Le 30 décembre 1942, il chante pour la première fois au Paramount Theatre à New York et c'est le triomphe[13]. En février 1943, Sinatra apparait pour la première fois au cinéma dans le film Reveille With Beverly où, dans son propre rôle, il interprète la chanson Night and Day de Cole Porter. En juin de la même année, il est engagé par les disques Columbia avec lesquels il réalisera près de trois cents enregistrements entre 1943 et 1952. En août, il tourne son premier film en vedette pour RKO, Amour et Swing (Higher and Higher), aux côtés d'un jeune prodige, Mel Tormé, et de l'actrice française Michèle Morgan. Puis, l'année suivante il tourne Step Lively avec Gloria DeHaven.
En juin 1944, Sinatra signe un contrat de cinq ans avec la MGM et tourne avec Gene Kelly dans Anchors Aweigh. La scène où les deux marins américains dansent sur des lits restera un morceau d'anthologie. De 1943 à 1948, il multiplie les apparitions à la radio dans des shows hebdomadaires tels que Your Hit Parade, Songs By Sinatra, Light Up Time. En 1945, il joue le personnage principal d'un court métrage de 10 minutes contre l'antisémitisme et sur la tolérance religieuse (inspiré notamment des événements de la Seconde Guerre mondiale[14]) ; ce film, The House I Live In, lui permet d'obtenir un Oscar en 1946.
En août 1948, Sinatra tourne dans un deuxième film avec Gene Kelly, Take Me Out to the Ball Game (Match d'amour), puis un troisième, On the Town (Un jour à New York), l'année suivante. Le 27 mars 1951, il coécrit I'm a Fool to Want You (« Je suis fou de te vouloir ») dédié à son amour enflammé, flamboyant, et destructeur avec Ava Gardner (avec laquelle il est marié de 1951 à 1957). En avril 1953, a lieu le premier enregistrement pour le label Capitol. La collaboration s'étendra jusqu'en 1962 et produira plusieurs centaines de chansons regroupées dans une série d'albums représentative de l'âge d'or de sa carrière de chanteur. Le 25 mars 1954, Sinatra reçoit son deuxième Oscar pour sa prestation dans le film From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes). Fin 1955, il tourne The Man With The Golden Arm (L'Homme au bras d'or) avec Kim Novak, film pour lequel il est nommé aux Oscars de 1956.
Les positions de Sinitra en faveur des droits civiques des minorités le rend suspect auprès des autorités. Sa vie privée, ainsi que celle de ses proches, est espionnée de près pendant des années par le FBI, qui le pense communiste[15].
En avril 1961, il enregistre le premier d'une longue série de disques pour son propre label, « Reprise »[16]. Le 11 avril 1966, il grave Strangers In The Night qui obtient plusieurs Grammy Awards. Il enregistre le 30 décembre 1968 à Los Angeles, quelques heures avant d'aller fêter la Saint Sylvestre 1969, au Casino The Sands de Las Vegas, My Way — chanson française s'intitulant Comme d'habitude coécrite par Claude François, Gilles Thibaut et Jacques Revaux en 1967 — et qui deviendra, par cette adaptation, un succès planétaire. Le 13 juin 1971, Sinatra fait ses « adieux » lors de deux concerts donnés à Los Angeles. Le 24 septembre 1975, le maire Richard J. Daley lui accorde la citoyenneté d'honneur de la ville de Chicago[17]. Mais il ne tarde pas à revenir sur scène et dans les studios d'enregistrement à partir de la mi-1973. À la mi-avril 1984, il enregistre l'album L.A. Is My Lady dont le fleuron est la chanson Mack the Knife. De juillet à octobre 1993, il enregistre, pour les albums Capitol, ses « Duets » auxquels participent quelques grands artistes internationaux : Liza Minnelli, Barbra Streisand, Aretha Franklin, Charles Aznavour, Julio Iglesias, Willie Nelson, Bono de U2, etc. Les 19 et 20 décembre 1994, Sinatra donne ses derniers concerts au Fukuoka Dome de Tokyo.
Le 25 février 1995, il fait une dernière apparition sur scène lors d'un gala de charité pour le Barbara Sinatra Children Center et, en décembre, tout le monde américain du spectacle lui rend hommage au Shrine Auditorium de Los Angeles.
Montrant des signes de démence dans les dernières années de sa vie, Frank Sinatra est victime d'une première crise cardiaque en février 1997 et ne fait plus d'apparition publique à partir de cette date. Il meurt d'une autre crise cardiaque le (à 82 ans) au centre médical Cedars-Sinai de Los Angeles.
Sa carrière de chanteur (et, occasionnellement, de chef d'orchestre) couvre soixante années de l'histoire de la musique populaire américaine, de la chanson Shine au sein du groupe The Hoboken Four le 8 septembre 1935 (premier enregistrement radiophonique connu) à son ultime interprétation sur scène de The Best Is Yet to Come le 25 février 1995 (si on ne tient pas compte de l'ultime note de la chanson Theme from New York, New York qu'il tint le 14 décembre 1995 à la fin de l'émission Sinatra : 80 Years My Way).
Bien au-delà du registre classique du crooner, Sinatra aborda tous les styles de musique populaire, du jazz (au sein d'un big band à ses débuts ou en formations plus réduites ultérieurement) à la variété, du blues au swing et à la bossa nova, s'autorisant même des incursions anecdotiques dans le rock, le twist, ou le disco.
À partir des années 1960, sous l'influence de l'alcool (Sinatra était un inconditionnel du whiskey Jack Daniel's), sa voix baissa vers un ton beaucoup plus grave, et perdit de la tonicité[19].
Ses partenaires musicaux
Sur scène, sur disque, au cinéma ou à la télévision, il eut à maintes reprises l'occasion de confronter son talent à ceux de son temps, tous styles confondus :
Sinatra obtient l'Oscar du meilleur second rôle dans From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes) en 1953. Selon certaines sources, son rôle aurait été obtenu grâce à une pression de la mafia sur le patron de la Columbia Pictures, Harry Cohn. Cette hypothèse est évoquée dans le film Le Parrain, à travers le personnage fictif du chanteur Johnny Fontane. Il est vraisemblable que l'influence sur ce producteur de la part d'Ava Gardner, qui était mariée avec Sinatra à l'époque, pour qu'il joue dans ce film le rôle de Maggio fut aussi déterminante.
Sinatra a réalisé un unique long métrage, en 1965, L'Île des braves (None But the Brave).
Vie sentimentale, familiale et privée
Frank Sinatra épouse Nancy Barbato (1917-2018) (cousine des mafieux John Barbato(en) et Willie Moretti) de 1939 à 1951, puis Ava Gardner de 1951 à 1957 (à qui il dédie sa chanson I'm a Fool to Want You, « Je suis fou de te vouloir »). Il fut ensuite marié à Mia Farrow de 1966 à 1968 (dont il a, peut-être, un fils, Ronan Farrow ; en 2013, Mia Farrow déclare au magazine Vanity Fair que Ronan est « peut-être » - « possibly » - le fils de Frank Sinatra), En 1968, Frank Sinatra lui demande d'abandonner le plateau de Rosemary's Baby au profit de son film Le Détective ; il se heurte à un refus. Il lui présente alors les papiers du divorce sur le plateau de tournage de Rosemary's Baby[réf. nécessaire]. Le divorce, prononcé en 1968, est relaté dans le livre de Jay J. Ames en 1976. Il fut ensuite marié avec Barbara Marx de 1976 à sa mort en 1998.
Avec Nancy Barbato, Sinatra eut trois enfants, dont Nancy qui devint chanteuse à son tour et enregistra plusieurs duos avec son père, dont le succès international Something Stupid. Son fils, Frank Sinatra Jr., a poursuivi également depuis le début des années 1960 une carrière de chanteur ainsi que de chef d'orchestre ; il dirigea notamment sur scène l'orchestre de son père à partir du 29 avril 1988 et jusqu'à son ultime concert. Il décède le à l'âge de 72 ans. Le jour de sa mort, il était censé se produire sur scène pour chanter les plus grands succès de son père[20].
Grâce à son statut de leader du fameux Rat Pack, Sinatra a noué de nombreuses relations avec de puissantes personnalités américaines de son temps, des familles Kennedy ou Grimaldi (ami proche de Grace Kelly, il était le parrain de Stéphanie de Monaco), jusqu'aux parrains de la mafia tels Willie Moretti, Lucky Luciano ou Sam Giancana, dont il fut un ami proche[21]. Des liaisons que Jerry Lewis, ami de longue date, confirme en racontant une anecdote à ce sujet[22] : Frank Sinatra aurait transporté de l'argent mafieux des États-Unis vers La Havane, au moment de la célèbre conférence de La Havane du syndicat national du crime de la mafia américaine de l'Hotel Nacional de Cuba (dont il assure l'animation des soirées de gala) non sans avoir déjoué, de justesse, la vigilance des douaniers. Toutefois, si les documents du FBI (1 275 pages d'archives déclassifiées en 1998 et concernant la période de Sinatra 1943-1985) accréditent cette thèse[23], celle-ci n'a encore jamais été prouvée par le département de la Justice des États-Unis. Bien entendu, il n'a jamais été mis en accusation ou, a fortiori, condamné. La raison en est, probablement, que ses relations avec certains membres de la pègre étaient de nature amicale et non « professionnelle ». Divers témoignages racontent que Sinatra s'agenouillait devant des grands de la Mafia, prononçant la formule rituelle du respect sicilien « Baccio i mani » (« je vous baise les mains »)[21]. Ce chapitre de la vie privée du chanteur a été transposé au cinéma à travers le personnage de Johnny Fontane dans Le Parrain de Francis Ford Coppola.
Frank Sinatra était aussi un grand amateur de boxe et de football et il fut le supporter de l'équipe italienne du Genoa[24].
Dans l'ordre de leur classement aux cinquante meilleures places du Billboard américain et chronologiquement, ses chansons les plus populaires (en singles) furent :
Sauf mention contraire, ne sont listés ici que les enregistrements originaux (33 tours - 25 cm ou 30 cm ou 78 tours pour l'année 1939 et les V-Discs) sortis pendant la période d'enregistrement en studio de Frank Sinatra, de mars 1939 à avril 1994. Pour la période 1940-1953, les dates indiquées pour les albums correspondent à des compilations de 78 tours commercialisées bien après les enregistrements initiaux.
Les compilations ou pressages hors États-Unis comprenant des singles non édités en album, les divers coffrets CD rassemblant l'intégrale d'un label ou les enregistrements en public sortis en CD après le décès de Frank Sinatra, de même que les nombreux enregistrements pirates ne sont pas mentionnés ici.
Les sources d'informations proviennent notamment des ouvrages cités en bibliographie et de collections discographiques privées.
Chronologie synthétique
Brunswick - Columbia (1939)
78 tours originaux (les dates indiquées sont celles des sessions d'enregistrement) :
Our Love (18 mars 1939) (premier enregistrement de démonstration en solo connu - offert à Nancy Barbato en cadeau de mariage - inédit commercialement à ce jour)
En tant que chanteur de l'orchestre de Harry James :
From the Bottom of My Heart / Melancholy Mood (13 juillet 1939) (premier enregistrement commercial)
It's Funny to Everyone but Me (17 août 1939)
My Buddy (17 août 1939)
Here Comes The Night (31 août 1939)
All or Nothing at All (31 août 1939)
On a Little Street in Singapore / Who Told You I Care? (13 octobre 1939)
Everyday of My Life (8 novembre 1939)
Ciribiribin (8 novembre 1939)
RCA Victor - Bluebird (période 1940-1942)
Albums 33 tours - 30 cm (compilations ultérieures) :
En tant que chanteur de l'orchestre de Tommy Dorsey :
The Dorsey/Sinatra Sessions, Vol. 1 (1982) (compilation de l'intégralité des enregistrements studio)
The Dorsey/Sinatra Sessions, Vol. 2 (1982) (compilation de l'intégralité des enregistrements studio)
The Dorsey/Sinatra Sessions, Vol. 3 (1982) (compilation de l'intégralité des enregistrements studio)
The Dorsey/Sinatra Sessions, Radio Years and the Historical Stordahl Session (1983) (enregistrements radio avec Tommy Dorsey et enregistrements studio avec Axel Stordhal)
V-Discs (période 1941-1948)
Les V-Discs étaient des 78 tours distribués gratuitement aux soldats américains pour soutenir l'effort de guerre. Certains étaient des rééditions de disques commerciaux, mais d'autres étaient spécialement gravés à cet effet, à partir d'émissions de radios ou de sessions spéciales en studio. Ne sont listées ici que les chansons de Frank Sinatra appartenant à cette catégorie et donc inédites sous d'autres labels. Les dates indiquées sont celles des sessions d'enregistrement.
I Only Have Eyes for You (17 octobre 1943)
Kiss Me Again (17 octobre 1943)
Hot Time in the Town of Berlin (17 octobre 1943)
The Music Stopped (14 novembre 1943)
The Way You Look Tonight (14 novembre 1943)
I'll Be Around (14 novembre 1943)
I Couldn't Sleep a Week Last Light (21 novembre 1943)
You've Got a Hold on Me (21 novembre 1943)
A Lovely Way to Spend a Evening 21 novembre 1943)
She's Funny That Way (I Got a Woman, She's Crazy for Me) (21 novembre 1943)
Speak Low (5 décembre 1943)
Close to You (26 décembre 1943)
My Shining Hour (14 janvier 1944)
Long Ago and Far Away (9 février 1944)
Some Other Time (17 mai 1944)
Come Out, Come Out, Wherever You Are (17 mai 1944)
Put Your Dreams Away (for Another Day) (24 mai 1944)
Sinatra-Jobim (prévu pour 1969 - avec Antônio Carlos Jobim - sortie annulée, sauf sous la forme de quelques cartouches 8 pistes - chansons partiellement reprises dans Sinatra & Company)
Sinatra 80th - Live in Concert (novembre 1995 - sorti directement en CD) (enregistrement en public composé d'extraits de concerts des années 1980 et duo sur My Way avec Luciano Pavarotti)…
Columbia
A Voice on Air 1935-1955, 2015, contenant une centaine d'enregistrements inédits.
1956 : Carrousel d'Henry King (a enregistré plusieurs chansons, tourné plusieurs scènes, a abandonné le film et a été remplacé par Gordon MacRae)
1956 : Viva Las Vegas (Meet Me in Las Vegas) de Roy Rowland (apparition - à ne pas confondre avec le film d'Elvis Presley de 1964 du même titre original que le titre français de celui-ci)
Sauf mention contraire, ne sont listées ici que les émissions dont Frank Sinatra fut l'animateur régulier ou la vedette exceptionnelle. Tout au long de sa carrière, il fut aussi fréquemment invité dans des émissions animées par d'autres vedettes. Seules les plus marquantes des émissions de cette catégorie sont mentionnées.
Les sources d'informations proviennent notamment des ouvrages cités en bibliographie et de collections audiovisuelles privées.
Chronologie synthétique
The Star-Spangled Revue (27 mai 1950)
NBC - invité de Bob Hope avec Peggy Lee (première apparition à la télévision)
The Frank Sinatra Show (1950-1952) :
CBS - 50 émissions musicales d'une heure - sponsors : Bulova - Ecko
Frank, Liza, and Sammy - The Ultimate Event!(20 mai 1989)
Showtime Networks - documentaire sur les concerts enregistrés du 1er au 3 décembre 1988 au Fox Theatre de Detroit avec Sammy Davis, Jr. et Liza Minnelli
Chef d'orchestre : Frank Sinatra Jr
Sinatra Duets (25 novembre 1994)
CBS - documentaire sur l'enregistrement de l'album Duets
Au Québec, Benoît Rousseau a été la voix québécoise la plus fréquente de l'acteur. Yves Massicotte et Claude Préfontaine l'a aussi doublés à 6 reprises chacun.
↑Symbole de sa misère, Frank Sinatra détestera sa ville de naissance bien que celle-ci lui a rendu hommage toute sa vie. Source : (en) Norm Goldstein, Frank Sinatra, ol' blue eyes, Holt, Rinehart, and Winston, , p. 2.
↑Georges Ayache, Frank Sinatra. La voix de l'Amérique, Perrin, , p. 27
↑(en) Donald Clarke, All or nothing at all : a life of Frank Sinatra, Macmillan, , p. 4
↑(en) John Howlett, Frank Sinatra, Simon & Schuster, , p. 5