Ils se caractérisent par un corps très élancé muni d'un long cou horizontal, des membres assez courts et relativement frêles avec les pattes arrière plus longues que les pattes avant, ce qui fait que la ligne partant des hanches vers les épaules est penchée vers l'avant. Ils disposent aussi d'une très longue queue qui aurait peut-être été utilisée comme un fouet.
Certains membres de cette famille, tels Diplodocus hallorum (ex-Seismosaurus) et Supersaurus, furent parmi les plus grands animaux terrestres ayant existé sur notre planète[3], puisque les paléontologues estiment que certaines espèces pouvaient atteindre des longueurs supérieures à 30 mètres de la tête à la queue[4].
Leur tête, comme celles des autres sauropodes, est très petite. Les fosses nasales sont placées sur le sommet du crâne, mais leurs narines devaient cependant être situées près de la pointe du museau[5]. Il ne portent des dents qu'à l'avant de leurs mâchoires ; elles ont une forme très allongée, comme des crayons. Ces dents devaient servir à arracher la végétation, sans la mâcher, ce qui est confirmé par la présence de gastrolithes au niveau de ce qui était leur estomac. Ces gastrolithes, comme chez les oiseaux modernes, leur servaient à briser les fibres végétales les plus résistantes.
Leur queue est particulièrement longue, et effilée en forme de très long fouet, dont ils auraient pu se servir comme d'une arme. Il a été calculé qu'un tel fouet pouvait provoquer un bang supersonique de plus de 200 décibels. Cette « arme » auraient pu être utilisée lors des parades nuptiales ou pour se défendre des prédateurs. Certaines queues de diplodocidés ont été retrouvées avec des vertèbres caudales endommagées ou soudées comme après avoir été cassées[6].
S. A. Czerkas en 1993, remarque que les rares traces de peau préservées sur des diplodocidés du Wyoming montrent la présence d'épines coniques. De plus, de plus grandes épines ont été découvertes à proximité des os de la base de la queue. Les épines paraissent disposées sur une seule rangée sur le dessus de la queue. Czerkas présume que cette ligne d'épines se prolonge sur la totalité de l'axe de l'animal du cou jusqu'à la pointe de la queue[7].
Les études histologiques sur les os des membres de diplodocidés permettent d'évaluer l'âge de la mort de chaque spécimen. L'étude d'E. M. Griebeler et ses collègues en 2013, démontrent par exemple que le spécimen référencé MfN.R.2625 pesait environ 4,8 tonnes et était mort à l'âge de 24 ans après avoir atteint sa maturité sexuelle à 23 ans ; de même, le spécimen référencé MfN.R.NW4 pesait environ 18,5 tonnes et était mort à l'âge de 23 ans avant d'avoir atteint sa maturité sexuelle[8].
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Bibliographie
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