Après un baccalauréat à Chambéry, Dominique Dord étudie à Lyon III. Il y obtient un DECS et un DESS de droit des affaires et fiscalité, et un diplôme de juriste en conseil d'entreprise et de l'ISA (MBA d'HEC Paris). Il commence sa carrière professionnelle comme juriste d'entreprise et président de France Neige International, et assistant parlementaire de Michel Barnier en 1984[2].
À partir de 1985, Dominique Dord est directeur de produits pour L'Oréal, directeur de communication à Sciences Com' et Nautilus Production (1988), avant de créer son agence de communication (SARL Dominique Dord Communication)[2]. De 1988 à 1991, il travaille auprès du président de la région Rhône-Alpes, Charles Millon[3]. Du 19 janvier 2005 au 12 février 2011, il est le gérant de la société civile immobilière Soc civile DG dont l'activité est la location de terrains et d'autres biens immobiliers. Le 12 février 2011, il cède son mandat de gérant au profit de Claude Giroud, ancien député suppléant de Dominique Dord, ancien maire et notaire d'Albens. À partir du 10 juin 2008, il est le gérant de la société civile Société civile IMDD dont l'activité est la location de terrains et d'autres biens immobiliers.
Suppléant du député-maire Gratien Ferrari en 1993 dans la première circonscription de la Savoie, il est élu député le par 53,46 % des suffrages au second tour[5]. Membre de Démocratie libérale, Dominique Dord appartient au groupe UDF[2]. Il démissionne du conseil municipal de Chambéry l'année suivante, une fois élu conseiller général dans le canton d'Aix-les-Bains-Centre, où il choisit de s'implanter en 1998. Élu immédiatement vice-président du conseil général de la Savoie, il en démissionne trois ans plus tard à la suite de son élection à la mairie d'Aix-les-Bains, avec 66,62 % des voix, contre l'ancien maire André Grosjean et le candidat socialiste. Lors des débats sur le PACS, le député se signale en déclarant que le Pacs devrait être signé « à la direction des services vétérinaires »[6],[7].
Dominique Dord est ensuite réélu député de la Savoie le , contre Thierry Repentin[8]. Désormais membre du groupe UMP et disposant d'un micro-parti, Action Savoie Première[3], il a pour suppléant le premier vice-président du conseil général de la Savoie et maire d'Albens, Claude Giroud. Candidat à sa propre succession aux élections législatives de juin 2007, il est réélu député de la Savoie dès le premier tour, avec 51,39 % des suffrages[9]. En 2008, la liste qu'il conduit au scrutin municipal d'Aix-les-Bains l'emporte dès le premier tour avec 62,27 % des voix, contre celles de Fabrice Maucci (union de la gauche, 28,12 %) et de l'ancien maire Gratien Ferrari (divers droite, 9,61 %)[10].
Le , Dominique Dord est élu trésorier de l'UMP à l'unanimité par le bureau politique du parti, en remplacement d'Éric Woerth, démissionnaire en raison de l'affaire Woerth-Bettencourt[11].
Il est un temps candidat à l'élection du président de l'UMP en 2012 avant de renoncer, faute de pouvoir réunir les parrainages nécessaires pour se présenter ; il décide alors de soutenir la candidature de François Fillon[12]. À la suite de l'élection contestée de Jean-François Copé, il démissionne de son poste de trésorier en dénonçant l'utilisation des moyens du parti par ce dernier au cours de sa campagne[13] et adhère au groupe Rassemblement UMP présidé par François Fillon [14].
En février 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient, comme onze autres personnalités, secrétaire général adjoint de l’UMP, en plus du tenant du poste, Marc-Philippe Daubresse.