Dorothy Tennant expose d'abord à la Royal Academy en 1886, puis à la Nouvelle Galerie et à la Grosvenor Gallery à Londres[7]. En dehors de Londres, Tennant est présente dans des expositions de la Fine Art Society à Glasgow et également dans les expositions d'automne tenues à Liverpool et à Manchester[7].
Elle est également auteur et a illustré plusieurs livres[3], dont London Street Arabs en 1890[8].
Vie privée
En 1890, Dorothy Tennant épouse l'explorateur de l'Afrique, Henry Morton Stanley[2], et devient connue sous le nom de Lady Stanley.
Elle revoit l'autobiographie de son mari[2], supprimant apparemment toute référence à d'autres femmes dans la vie de celui-ci. Il avait également eu des relations avec de jeunes garçons[9].
Après la mort de Stanley en 1907, elle se marie avec Henry Jones Curtis (décédé le 19 février 1944), pathologiste, chirurgien et écrivain[10].
Œuvres
Littérature
(en) Lady Dorothy Stanley, London Street Arabs, London, Cassell & Co, (lire en ligne)
Peinture
Lord Henry Morton Stanley (1841–1904) (1880)
L'Amour blessé (1895)
Illustration de Stanley sur la page de couverture de A. J. Mounteney-Jephson's Emin Pasha and the Rebellion at the Equator(1890)
Mathilde Leduc-Grimaldi, « Une artiste et son Premier ministre : entretiens familiers avec W. E. Gladstone (1884-1890) », Histoire de l'art, vol. 55, no 1, , p. 85–96 (DOI10.3406/hista.2004.3073, lire en ligne).
Mathilde Leduc, « Une élève à la recherche d’un maître : Dorothy Tennant (1855-1926) et Jean-Jacques Henner (1829-1905) », dans Marion Lagrange et Adriana Sotropa (dir.), Élèves & maîtresses. Apprendre et transmettre l’art (1849-1928), Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN979-10-300-0980-4, EAN9791030009804).