Doumbi Fakoly Doumbia (ou Doumbi-Fakoly) est un écrivain malien, né le à Kati[1], et mort le à Paris[2].
Il est l'auteur de littérature de jeunesse. Son œuvre, des romans et des essais, traite de faits de société comme le sida, la religion, le racisme, etc.
Biographie
Doumbi Fakoly Doumbia est né le à Kati[3]. Il a grandi au Sénégal puis fait des études supérieures en France. Diplôme en poche, un D.E.S. de banque, il retourne au Mali. De 1978 à 1980, il travaille à la Banque Méridien Biao Mali[1].
De retour en France, en 1983 il publie son premier livre, Morts pour la France, un récit historique sur les tirailleurs sénégalais qui ont combattu pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans son livre de 1984, La retraite anticipée du Guide suprême, il critique les régimes dictatoriaux qui ont suivi l'indépendance de nombreux pays africains.
En 1988, il publie Certificat de contrôle anti-Sida, roman sur une adolescente dont le père est accusé d'être séropositif. L'Aventure à Ottawa, paru en 1991, est son premier roman destiné à un public plus jeune. Bilal le Prophète, autre récit historique, paraît en 1992, et La Révolte des Galsénésiennes, un hommage aux femmes, suit en 1994.
En 1997, il publie une étude complète sur le panafricanisme. En 1999, il aborde la question du mariage forcé dans son deuxième livre pour jeunes adultes.
En 2000, Doumbi Fakoly publie Afrique, la Renaissance, un essai qui tente d'expliquer les causes de l'aliénation culturelle de l'Afrique. En 2003, il écrit un conte initiatique sur le Mali, À la conquête de la fontaine magique.
Doumbi Fakoly vit en France, est marié et a deux enfants[4].
Doumbi Fakoly préconise pour les Africains une rupture avec les religions abrahamiques pour retourner vers les croyances Africaines. Selon lui, les religions abrahamiques (judaïsme, christianisme et islam) ont des conséquences négatives pour les peuples africains[5],[6].
Il anime régulièrement des ateliers et des conférences sur la spiritualité africaine[7],[8].
Le 14 février 2023, Doumbi Fakoly est condamné au Mali à 12 mois d’emprisonnement dont 8 avec sursis, pour « blasphème »[9].
Doumbi Fakoly est décédé le 29 septembre 2024, à l'âge de 80 ans[10],[11].