François du Cambout, grand-maitre des eaux et forêts de France, acquit, en 1625, la baronnie de Pontchâteau, et épousa Louise du Plessis de Richelieu, dame de Beçay, tante du cardinal de Richelieu, dont il eut plusieurs enfants.
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Notes et références
↑Émile Grimaud, Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne (Nantes), Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou : Partie 1, J. Forest, aîné, (lire en ligne)
↑Député de 1815 à 1819 et pair de France, né au château de Carheil, commune de Plessé (Loire-Inférieure), le 12 février 1769, mort au château de Carheil, le 9 juillet 1837, appartenait à une vieille et illustre maison de chevalerie bretonne, qui remonte à Allain du Comboust (1180), et dont la terre de Coislin fut érigée en marquisat, en août 1634, et en duché-pairie en décembre 1662. Pierre-Louis de Coislin embrassa la carrière des armes; il était colonel en 1789. Il émigra en 1791, et ne rentra en France qu'à la première Restauration. Pendant les Cent Jours, il tenta de soulever la Vendée. Le 22 août 1815, il fut élu député de la Loire-Inférieure, au collège de département, par 94 voix sur 160 votants et 212 inscrits, et prit place dans la majorité de la Chambre introuvable. Promu au grade de maréchal de camp, le 7 février 1816, il fut réélu, le 4 octobre 1816, par 82 voix sur 158 votants et 204 inscrits, député de la Loire-Inférieure, et fut promu à la pairie le 23 décembre 1823. Le gouvernement de la Restauration l'appela successivement au commandement des départements de la Vienne, de la Meurthe, et de la 4e subdivision de la 13e division militaire. Il siégea à la Chambre des pairs jusqu'à sa mort, ayant prêté serment à la monarchie de Juillet.