Emily St. John Mandel

Données clés
Naissance	1979 (44-45 ans) ; Comox, ; Canada
Activité principale	Romancière
Distinctions	Prix Mystère de la critique 2014; Prix Arthur-C.-Clarke 2015
Langue d’écriture	Anglais canadien
Genres	Roman policier, science-fiction

Emily St. John Mandel, née en 1979 à Merville en Colombie-Britannique, est une romancière canadienne anglophone, spécialisée dans le roman policier. En 2014, elle aborde la science-fiction avec son roman Station Eleven qui est finaliste du National Book Award et qui remporte le prix Arthur-C.-Clarke.

Biographie

Enfance et jeunesse

Emily St. John naît en 1979 à Merville, un territoire non organisé de la Colombie-Britannique situé sur l'île de Vancouver. À sa naissance, sa famille habite dans une tente en attendant que la maison familiale soit construite. Elle a sept ans lorsque sa famille déménage à Comox. Trois ans plus tard, alors qu'elle a dix ans, sa famille emménage sur l'île Denman^[1]^,^[2].

Elle s'inscrit à une école de danse de Toronto, puis vit un temps à Montréal, avant de s'installer à New York où elle épouse le dramaturge Kevin Mandel^[3]^,^[4] . Le couple divorce en novembre 2022^[5].

Carrière

Son premier roman, Dernière nuit à Montréal (Last Night in Montreal), raconte l'enquête de Christopher, un détective privé chargé de retrouver Lilia, enlevée à sept ans par son père et en cavale depuis son adolescence. En parallèle se développe l’histoire de Michaela, la fille de Christopher, qui rêve d’être funambule et celle d’Eli, qui a hébergé Lilia à New York. Publié en 2009, ce roman est traduit en français en 2012 par les éditions Payot et Rivages dans la collection Rivages/Thriller. Il est finaliste au prix du livre de l'année 2009 du ForeWord Magazine^[6].

On ne joue pas avec la mort (The Singer's Gun, 2010), son deuxième titre traduit en France, remporte le prix Mystère de la critique en 2014.

Elle est rédactrice au magazine littéraire en ligne The Millions^[7]^,^[8]. Elle écrit aussi dans le magazine Humanities ainsi que dans FiveThirtyEight et The New Republic^[9]^,^[10]^,^[11].

Son troisième roman, le premier à être publié au Canada, intitulé The Lola Quartet (2012) est traduit en français sous le titre Les Variations Sebastian en 2015.

En 2014, elle publie Station Eleven, un roman d'anticipation se déroulant dans un monde post-apocalyptique après qu'un virus a ravagé la Terre^[12]. Ce roman remporte le prix Arthur-C.-Clarke 2015 ; il est également nommé au PEN/Faulkner Award, au Baileys Women's Prize for Fiction et il est finaliste en 2014 du National Book Award^[13]^,^[14]^,^[15]^,^[16]. La traduction en français est parue en 2016 en France aux éditions Payot et Rivages, ainsi qu'au Québec aux éditions Alto^[17]. Le roman est ensuite adapté pour la télévision par Patrick Somerville dans une mini-série de 10 épisodes sous le même titre de Station Eleven^[18].

Elle signe la postface du livre collectif My Bookstore: Writers Celebrate Their Favorite Places to Browse, Read, and Shop paru en 2017 aux éditions Black Dog & Leventhal sous la direction de Ronald Rice^[19].

Son cinquième roman, The Glass Hotel, est publié en 2020. La traduction, dont le titre est L'Hôtel de verre, sort en 2021 au Québec et en France. Ce livre raconte l'histoire d'une crise financière et la disparition d'une femme^[20].

En 2022, Emily St. John Mandel publie un sixième roman, Sea of Tranquility, traduit en français sous le titre La Mer de la tranquillité, qui mélange la science-fiction avec des enjeux contemporains tel que la misogynie, le colonialisme et l'écologie^[21].

Œuvres

Romans

Dernière nuit à Montréal, Payot et Rivages, coll. « Rivages/Thriller », 2012 ((en) Last Night in Montreal, 2009), trad. Gérard de Chergé (ISBN 978-2-7436-2379-1)
On ne joue pas avec la mort, Payot et Rivages, coll. « Rivages/Thriller », 2013 ((en) The Singer's Gun, 2010), trad. Gérard de Chergé (ISBN 978-2-7436-2589-4)
Les Variations Sebastian, Payot et Rivages, coll. « Rivages/Thriller », 2015 ((en) The Lola Quartet, 2013), trad. Gérard de Chergé (ISBN 978-2-7436-2975-5)
Station Eleven, Payot et Rivages, coll. « Rivages/Thriller », 2016 ((en) Station Eleven, 2014), trad. Gérard de Chergé (ISBN 978-2-7436-3755-2)
L'Hôtel de verre, Payot et Rivages, coll. « Rivages/Noir », 2021 ((en) The Glass Hotel, 2020), trad. Gérard de Chergé (ISBN 978-2-7436-5165-7)
La Mer de la tranquillité, Payot et Rivages, 2023 ((en) Sea of Tranquility, 2022), trad. Gérard de Chergé (ISBN 978-2-7436-6049-9)

Nouvelles

La Vagabonde, Payot et Rivages, coll. « Rivages/Noir », 2014 ((en) Drifter, 2013), trad. Gérard de Chergé (ISBN 978-2-7436-2839-0)

Ouvrages collectifs

(en) « Mr. Thursday », dans Future tense fiction : stories of tomorrow (Collectif dirigé par Kirsten Berg), Los Angeles, The Unnamed Press, 2019, 245 p. (ISBN 9781944700959)
(en) « Mr. Thursday », dans Out Of The Ruins : The Apocalyptic Anthology (Anthologie dirigée par Preston Grassmann), Titan Books, 2021, 320 p. (ISBN 9781789097399)

Distinctions

Prix

Prix Mystère de la critique 2014 du meilleur roman étranger pour On ne joue pas avec la mort^[22]
Prix Arthur-C.-Clarke 2015 pour Station Eleven^[13]
Prix des libraires du Québec du meilleur roman hors Québec 2017 pour Station Eleven^[23]^,^[24]

Nominations

Finaliste pour le prix du livre de l'année du ForeWord Magazine 2009 pour Dernière nuit à Montréal^[6]
Finaliste du National Book Award 2015 dans la catégorie fiction pour Station Eleven^[14]
Nommée au PEN/Faulkner Award for Fiction 2015 pour Station Eleven^[15]
Nommée au Baileys Women's Prize for Fiction 2015 pour Station Eleven^[16]

Notes et références

↑ (en-US) Jane Gayduk, « Emily St. John Mandel on Working Through Chaos », sur Sixtysix Magazine, 7 mai 2020 (consulté le 13 septembre 2022)
↑ (en-US) Condé Nast, « The Rewriting of Emily St. John Mandel », sur The New Yorker, 1^er avril 2022 (consulté le 13 septembre 2022)
↑ (en) « Emily St. John Mandel on her much-anticipated new novel, The Glass Hotel - Quill and Quire », sur Quill and Quire - Canada's magazine of book news and reviews, 23 janvier 2020 (consulté le 14 septembre 2022)
↑ (en) Claire Kirch, « Emily St. John Mandel: Once a Dancer, Now a Noir Phenom », sur PublishersWeekly.com (consulté le 14 septembre 2022)
↑ Lucie Hennequin, « Sur Wikipédia mieux vaut ne pas divorcer, raconte Emily St John Mandel », sur HuffPost, 21 décembre 2022
↑ ^{a et b} (en) Pauline Bock, « Emily St. John Mandel: No more anonymity », sur Medium, 27 février 2015 (consulté le 19 septembre 2022)
↑ (en-US) « A Closed World: On By Grand Central Station I Sat Down and Wept », sur The Millions, 7 mars 2014 (consulté le 20 septembre 2022)
↑ (en-US) « Emily St. John Mandel, Author at The Millions », sur The Millions (consulté le 20 septembre 2022)
↑ (en) The National Endowment for the Humanities, « Emily St. John Mandel », sur The National Endowment For The Humanities (consulté le 20 septembre 2022)
↑ (en-US) Emily St John Mandel, « The Gone Girl With The Dragon Tattoo On The Train | FiveThirtyEight », 27 octobre 2016 (consulté le 20 septembre 2022)
↑ Emily St John Mandel, « You'll Probably Never Catch Ebola—So Why Is the Disease So Terrifying? », The New Republic,‎ 12 août 2014 (ISSN 0028-6583, lire en ligne, consulté le 20 septembre 2022)
↑ Iris Gagnon-Paradis, « Entrevue avec Emily St. John Mandel | Aux limites du réel », sur La Presse, 13 mars 2021 (consulté le 19 septembre 2022)
↑ ^{a et b} « La série Station Eleven : une fin du monde shakespearienne », sur ici.radio-canada.ca (consulté le 19 septembre 2022)
↑ ^{a et b} (en) Janet Maslin, « O.K., Now It’s Time to Panic », The New York Times, 30 octobre 2014 (consulté le 8 avril 2015)
↑ ^{a et b} (en) Ron Charles, « Emily St. John Mandel among finalists for PEN/Faulkner Prize », Washington Post,‎ 10 mars 2015 (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le 19 septembre 2022)
↑ ^{a et b} (en) « Baileys women's prize for fiction longlist - in pictures », sur the Guardian, 10 mars 2015 (consulté le 19 septembre 2022)
↑ Karine Vilder, « Le livre événement de la rentrée », sur Le Journal de Montréal (consulté le 27 septembre 2022)
↑ Sonia Sarfati, « «Station Eleven», apprivoiser la fin du monde », sur Le Devoir, 10 décembre 2021 (consulté le 26 septembre 2022)
↑ « My Bookstore: Writers Celebrate Their Favorite Places to Browse, Read, and Shop by », sur www.pubishersweekly.com, invalid date (consulté le 20 septembre 2022)
↑ Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « «L’hôtel de verre»: ces vies non vécues », sur Le Devoir, 27 mars 2021 (consulté le 20 septembre 2022)
↑ (en) « Sea of Tranquility by Emily St John Mandel review – a time-travelling triumph », sur the Guardian, 15 mai 2022 (consulté le 20 septembre 2022)
↑ Palmarès prix Mystère de la critique
↑ Sophie Gindensperger, « Stéphane Larue et Emily St. John Mandel lauréats du Prix des libraires du Québec », sur Livres Hebdo, 9 mai 2017 (consulté le 10 mai 2017).
↑ Caroline Montpetit, « Emily St. John Mandel remporte le Prix des libraires pour son roman «Station Eleven» », sur Le Devoir, 9 mai 2017 (consulté le 19 septembre 2022)

Annexes

Pages connexes

Payot et Rivages

Liens externes

(en) Site officiel
Ressources relatives à la littérature :
Ressource relative à l'audiovisuel :
- IMDb
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Italie
- Japon
- Espagne
- Belgique
- Pays-Bas
- Pologne
- Israël
- NUKAT
- Catalogne
- Norvège
- Croatie
- Tchéquie
- WorldCat
(en) Biographie
(en) Biographie et bibliographie sur le site Fantastic Fiction

[1] (en-US) Jane Gayduk, « Emily St. John Mandel on Working Through Chaos », sur Sixtysix Magazine, 7 mai 2020 (consulté le 13 septembre 2022)

[2] (en-US) Condé Nast, « The Rewriting of Emily St. John Mandel », sur The New Yorker, 1^er avril 2022 (consulté le 13 septembre 2022)

[3] (en) « Emily St. John Mandel on her much-anticipated new novel, The Glass Hotel - Quill and Quire », sur Quill and Quire - Canada's magazine of book news and reviews, 23 janvier 2020 (consulté le 14 septembre 2022)

[4] (en) Claire Kirch, « Emily St. John Mandel: Once a Dancer, Now a Noir Phenom », sur PublishersWeekly.com (consulté le 14 septembre 2022)

[5] Lucie Hennequin, « Sur Wikipédia mieux vaut ne pas divorcer, raconte Emily St John Mandel », sur HuffPost, 21 décembre 2022

[ccb10aa15fb0-6] {a et b} (en) Pauline Bock, « Emily St. John Mandel: No more anonymity », sur Medium, 27 février 2015 (consulté le 19 septembre 2022)

[7] (en-US) « A Closed World: On By Grand Central Station I Sat Down and Wept », sur The Millions, 7 mars 2014 (consulté le 20 septembre 2022)

[8] (en-US) « Emily St. John Mandel, Author at The Millions », sur The Millions (consulté le 20 septembre 2022)

[9] (en) The National Endowment for the Humanities, « Emily St. John Mandel », sur The National Endowment For The Humanities (consulté le 20 septembre 2022)

[10] (en-US) Emily St John Mandel, « The Gone Girl With The Dragon Tattoo On The Train | FiveThirtyEight », 27 octobre 2016 (consulté le 20 septembre 2022)

[11] Emily St John Mandel, « You'll Probably Never Catch Ebola—So Why Is the Disease So Terrifying? », The New Republic,‎ 12 août 2014 (ISSN 0028-6583, lire en ligne, consulté le 20 septembre 2022)

[12] Iris Gagnon-Paradis, « Entrevue avec Emily St. John Mandel | Aux limites du réel », sur La Presse, 13 mars 2021 (consulté le 19 septembre 2022)

[ici_387100-13] {a et b} « La série Station Eleven : une fin du monde shakespearienne », sur ici.radio-canada.ca (consulté le 19 septembre 2022)

[:02-14] {a et b} (en) Janet Maslin, « O.K., Now It’s Time to Panic », The New York Times, 30 octobre 2014 (consulté le 8 avril 2015)

[WP_Charles-15] {a et b} (en) Ron Charles, « Emily St. John Mandel among finalists for PEN/Faulkner Prize », Washington Post,‎ 10 mars 2015 (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le 19 septembre 2022)

[Guardian_2015-16] {a et b} (en) « Baileys women's prize for fiction longlist - in pictures », sur the Guardian, 10 mars 2015 (consulté le 19 septembre 2022)

[17] Karine Vilder, « Le livre événement de la rentrée », sur Le Journal de Montréal (consulté le 27 septembre 2022)

[18] Sonia Sarfati, « «Station Eleven», apprivoiser la fin du monde », sur Le Devoir, 10 décembre 2021 (consulté le 26 septembre 2022)

[19] « My Bookstore: Writers Celebrate Their Favorite Places to Browse, Read, and Shop by », sur www.pubishersweekly.com, invalid date (consulté le 20 septembre 2022)

[20] Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « «L’hôtel de verre»: ces vies non vécues », sur Le Devoir, 27 mars 2021 (consulté le 20 septembre 2022)

[21] (en) « Sea of Tranquility by Emily St John Mandel review – a time-travelling triumph », sur the Guardian, 15 mai 2022 (consulté le 20 septembre 2022)

[22] Palmarès prix Mystère de la critique

[23] Sophie Gindensperger, « Stéphane Larue et Emily St. John Mandel lauréats du Prix des libraires du Québec », sur Livres Hebdo, 9 mai 2017 (consulté le 10 mai 2017).

[24] Caroline Montpetit, « Emily St. John Mandel remporte le Prix des libraires pour son roman «Station Eleven» », sur Le Devoir, 9 mai 2017 (consulté le 19 septembre 2022)

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

[18]

[19]

[20]

[21]

[22]

[23]

[24]

Emily St. John Mandel

Biographie

Enfance et jeunesse

Carrière

Œuvres

Romans

Nouvelles

Ouvrages collectifs

Distinctions

Prix

Nominations

Notes et références

Annexes

Pages connexes

Liens externes

Read other articles:

Stasiun Ryūō

Bernhard II dari Anhalt-Bernburg

Hidangan pembuka

Bipedalisme fakultatif

Daftar perguruan silat

Terremoto dell'Aquila del 2009

Dewan Perwakilan Rakyat Papua Barat

Tawanan perang Prancis selama Perang Dunia II

Dropropizine

Substituted benzofuran

Daerah Banjar

Charlie Grimm

Синелобый амазон

Rende

Jorge Moré

Anne Dallas Dudley

Blockade (1928 film)

France in the Eurovision Song Contest 2016

2016年美國總統選舉

Paus Anianus dari Aleksandria