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Meleph est le nom retenu pour Epsilon Cancri / ε Cnc par l’Union astronomique internationale (UAI)[1]. Introduit sous la forme Meelef au XIIe siècle par Platon de Tivoli[2], c’est l’arabe المعلف al-Miᶜlaf, « la Mangeoire », soit « le sac à fourrage que l’on pend au cou de la bête et dans lequel elle mange », calque du grec Φάτνη, « Mangeoire » dans les versions arabes de la Μαθηματική σύνταξις de Ptolémée, notamment celle d’al-Ḥağğāğ (812). Le nom a été popularisé sous la forme Mellef par Johann Bayer (1603)[3]. Différentes formes sont relevées par Richard Hinckley Allen (1899)[4], et c’est finalement la forme Meleph qu’a choisie l’UAI.
Cette étoile porte aussi un nom Praesepe, « la Crèche », présent dans les Aratea d’Avienus (IVe siècle é. C.) adaptation du grec Φάτνη, « Mangeoire » chez Aratos[5], a repris sous la forme Presepe dans le Tables alphonsives (fin XIIIe siècle)[6]. Ce nom a fait son chemin dans les catalogues et a été noté par Richard Hinkley Allen[7], ce qui lui a permis d'être noté dans divers catalogues.
Autre appellation, venue de l’arabe cette fois, Alnatra. C’est l’arabe النثرة al-Naṯra, aux significations diverses, qui est le nom de la VIIIe des (manāzil al-qamar) ou « stations lunaires », ce qui lui vaut de figurer dès l’an mil, dans les listes latines de ces stations, sous cette forme. Dans le ciel des Arabes, ce couple a ensuite été très tôt intégré dans la figure du Superlionet interprété comme « le Canal subnasal [du Lion] »[8]. Riccioli donne Elnatret pour Aselli [soit γδ Cnc][9], ce qui est relevé par Richard Hinckley Allen[10].
↑ Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 106.
↑ Johann Bayer, Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata…, Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 25r.
↑ Richard Hinkley Allen, Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning, New-York: Dover Publications, 1963, p. 113.
↑ André Le Bœuffle, Les Noms latins d’astres et de constellations, éd. Paris : Les Belles Lettres, 1977, p. 162.
↑(en) Alfonsus, Hispanorum Rex, « Tabule », éd. Luca Gaurico, Venise : L. A. Junta, 1524, p. 115.
↑ Richard Hinkley Allen, Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning, New-York: Dover Publications, 1963, p. 115.