Issue de la dynastie comtale de Tonnerre, les Milonides, elle est la fille de Rainard/Renaud Ier (vivant v. 907, 1009-1040), comte de Tonnerre, et de son épouse Helvide/Helvis/Hervise/Ervide (preut être de Vermandois ou de Bar), probablement fille de Gilduin de Breteuil[1],[2],[3].
Elle est mentionnée, aux côtés de ses parents, ainsi que son frère (Raynardi comitis, Herviz, comitisse, Harouidini, filii, ejus, Hermangardis), dans une donation à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre, en 1039 (Cartulaire général de l'Yonne noXCII)[5].
Par ce mariage, le comté de Tonnerre est réuni aux comtés de Nevers et d'Auxerre[7]. Les trois comtés furent ensuite partagés entre leurs trois fils[8]. Renaud II de Nevers, l'aîné, fut associé à son père en 1079 à la tête du comté de Nevers. Guillaume, le cadet, reçut le comté de Tonnerre. Robert, le troisième, fut investi par son père du comté d'Auxerre à l'occasion de son élection à la tête de l'évêché en 1076. Après la mort de Guillaume et de Robert sans descendance mâle, leurs possessions passèrent au fils de Renaud, Guillaume II de Nevers, qui réunit à nouveau les trois comtés[9],[10],[11],[12].
Après sa mort, Guillaume se remaria peut-être car on trouve, dans une charte où le comte donne le Prieuré Saint-Victor de Nevers au prieuré de La Charité-sur-Loire, la signature d'une Mathilde à côté de la sienne[8].
↑ abcde et fPaul-Camille Dugenne, Dictionnaire biographique, généalogique et historique de l'Yonne. t. V. S.-U., Société généalogique de l'Yonne, , p. 1779-1781, Comtes de Tonnerre.
↑Maximilien Quantin, Cartulaire général de l'Yonne : recueil de documents authentiques pour servir à l'histoire des pays qui forment ce département. Volume 1, vol. 2, Auxerre, Perriquet et Rouillé, , 630 p. (lire en ligne), p. 177-178.
↑ a et bE. Gillois, Les comtes et les ducs de Nevers, p. 51-52.
↑Aristide Mathieu Guilbert, Histoire des Villes de France, 1848, p. 62.
↑Société de l'histoire de France, Annuaire historique pour l'année 1856, Paris, Jules Renouard et Cie, 1855, p. 64.
↑L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques et autres anciens monuments depuis la naissance de Notre-Seigneur, Paris, 1818, p. 210.
↑Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, Nevers, Imprimerie I. M. Fay, 1863, tome 1, p. 484-485.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
(en) Prince Michael d'Albany, Michael James Alexander Stewart et Walid Amine Salhab, The Knights Templar of the Middle East : The Hidden History of the Islamic origins, Weiser, York Beach, , 210 p. (ISBN1-57863-346-X)..
Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428 p. (ISBN2-86253-124-3)..
Jean Fromageot, Tonnerre et son comté des origines à la Révolution de 1789, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », (réimpr. 2000) (1re éd. 1973), 540 p. (ISBN2-84435-156-5)..
E. Gillois, Les comtes et les ducs de Nevers, Paris, Librairie Internationale, , 261 p.
Jean-Noël Mathieu, « Nouvelles recherches sur les premiers comtes de Tonnerre et de Bar-sur-Seine », Bulletin archéologique et historique du Tonnerrois, no 51, , p. 4-18..
Jean-Noël Mathieu, « Recherches sur les premiers comtes de Tonnerre et de Bar-sur-Seine », Bulletin archéologique et historique du Tonnerrois, no 47, , p. 21-29..
M. De Saint Allais, L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques et autres anciens monuments depuis la naissance de Notre-Seigneur, t. 11, Paris, (lire en ligne)..