La Siagne, ou Grande Siagne, naît dans l'Audibergue, son cours initial est le plus souvent asséché. Elle prend toute sa puissance après la source vauclusienne du Garbo[5] ;
L'exsurgence du Garbo.
Le domaine des sources de la Siagne.
L'arche naturelle de Ponadieu : une clue inachevée ?
La rivière des Eaux-noires.
Exurgence (source vauclusienne de la Pare).
Confluence (Ajustadou) Pare et Siagne.
La Siagne de la Pare ou d'Escragnolles, y prend sa source. Sur la carte des frontières de l'est (1776), son cours initial s'appelait la rivière des 'eaux nègres'. L'exsurgence (source vauclusienne) de la Pare a été achetée 20 000 francs or par le Syndicat intercommunal des Cinq-Communes. Avec l'exsurgence du Garbo, elle draine le karst de l'Audibergue ;
Elle rejoint la Siagne après un parcours très encaissé qui fait la joie des adeptes du canyoning ;
Siagne de pare ;
Vallons de nans, de la colle, de st-martin, de la combe, des mourlans, de la combe d'andon, du ray.
Canyoning.
Canyoning.
Canyoning.
Le canal de Belletrud (1931) a sa prise dans la grotte de la Pare. Pour se rendre à Saint-Cézaire-sur-Siagne, il domine les vallées de la Siagne d'Escragnolles puis de la grande Siagne, qu'il enjambe au bois des Malines, croise le canal de la Siagne avant d'entamer un long passage souterrain pour réapparaître au virage de Mauvans.
Canal Belletrud (1931).
Canal Belletrud (1931).
Canal Belletrud (1931) croisant le canal de la Siagne (1869).
Il est possible mais dangereux de randonner le long de ce canal, en empruntant parfois les tunnels de franchissement d'obstacles du canal (qui ont été creusés sans engins motorisés, à la main et aux explosifs !).
Ce canal alimente les communes de Saint-Cézaire-sur-Siagne, Le Tignet, Spéracèdes, Cabris et Peymeinade.
Escragnolles dispose de deux stations d'épuration :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 103 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caussols », sur la commune de Caussols à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 271,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 32,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11,7 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Au , Escragnolles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (29,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), prairies (3,2 %)[20].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Raymond Requistoni (?-av.1309) fut seigneur de Escragnolles. Il s'allia à Cécile Cays, fille de Bérenger Cays, coseigneur de Peillon et du Touët[22]. Le seigneur de Escragnolles, Raymond Requistoni, eut de son vivant un homonyme qui fut chevalier et seigneur du Val d'Ampus.
À la suite de la peste de 1420, la population du village fut anéantie, et, pour le repeupler, il fallut faire appel à des habitants de la région proche ou de l'arrière pays de Gênes, les Figouns[23], grands mangeurs de figues et parlant le figoun.
Escragnolles fin XVIIIe.
Héraldique
Blason
D'or à un sautoir de sinople, accompagné en chef d’un roc d’échiquier, du même[24].
Détails
Les armes d'Escragnolles sont celles de la famille de Robert qui possédait cette seigneurie[25]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2022, la commune comptait 621 habitants[Note 2], en évolution de +1,47 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Les points fortifiés sont très nombreux, toujours en vue les uns des autres autour d'un habitat fortifié plus important et mieux défendu[41],[42],[43],[44].
La vraie route Napoléon (en haut à G) arrivant à la chapelle Saint-Martin
Les baumes du Baïl (hameau)
sous la nouvelle route Napoléon, au-dessus de la vraie route Napoléon
les baumes du Baïl, sous l'actuelle route Napoléon
la vraie route Napoléon se trouve derrière le photographe.
La Baumon du Duc ou grotte de Saint-Martin (Néolithique final)
Une des huit grottes dites de Saint-Martin ou Baumas de Baïl[52]. Ces cavités ont été découvertes et partiellement fouillées par Casimir Bottin, Émile Rivière et Marcellin Chiris entre 1878 et 1880[53]
Monuments commémoratifs
Monument aux morts sur la place, près de la Mairie[54],[55].
Plaque commémorative à François Mireur. Le nom de François Mireur est gravé sur l’Arc de Triomphe à Paris.
Événements
Fête annuelle aux ânes. La Fête aux ânes se déroule tous les ans le dernier dimanche de juin[56].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Toso F. : Da Monaco a Gibralterra : storia, lingua e cultura di villagi e citta-satto génovesi verso occidente, Toso, Le Mani Ed., Genova, 2004 (ISBN88-8012-282-7)
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Canton de Saint-Vallier-de-Thiey, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 1077 p. (ISBN2-84234-071-X)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA