Pour comprendre le parcours de Lamennais, il faut faire un détour par l'histoire de la famille Robert de la Mennais qui est celle d'une grande famille malouine, marquée à la fois par le commerce international, l'engagement social et les responsabilités administratives locales. En effet, certains auteurs estiment que, cet héritage a participé à la construction de la personnalité qu'il deviendra[1].
Félicité Robert de La Mennais, écrit « de la Menais », sur le registre des baptêmes de sa paroisse, (ou Félicité Lamennais[N 1]) est un des six enfants de Pierre-Louis Robert, sieur de la Mennais[N 2] — armateur et fils d'armateur à Saint-Malo, anobli — et de Gratienne Lorin, morte en 1787 lorsqu'il a 5 ans, en sorte qu'il soit élevé chez un de ses oncles. Félicité a quatre frères et une sœur[2].
Jeunesse et conversion
Son frère aîné ayant rouvert le collège de Saint-Malo avec ses amis — les abbés Étienne-Pierre Engerran et Jean Vielle —, collège qui avait été fermé sous la Révolution, Lamennais y devient professeur de mathématiques, de 1804 à 1805 puis de 1808 à 1810[3].
En 1809, il se lie d'amitié avec un élève du collège de Saint-Malo, selon Hourdin[4].
Une retraite dans la propriété familiale avec son frère Jean-Marie, ainsi qu'un séjour à Paris, entre 1805 et 1807, décident alors de sa vocation religieuse.
Avec son frère aîné, Jean-Marie, ils étudient ensemble de nombreux ouvrages et projettent des idées pour moderniser le clergé et développer l'importance de l'instruction. C'est ainsi qu'ils écrivent l'ouvrage intitulé Réflexions sur l'état de l'Église en France pendant le dix-huitième siècle et sur sa situation actuelle.
Il reçoit la tonsure à Rennes, le , des mains d'Étienne Célestin Enoch. Le suivant, il se présente chez le même évêque pour recevoir les ordres mineurs puis il arrête momentanément sa marche vers l'autel.
Projet non abouti d'une mission d'évangélisation en Amérique
En 1811, par une lettre adressée à un évêque, il manifeste son intérêt et son souhait de devenir religieux et missionnaire à la fois. Il justifie ainsi, le délai qu'il met depuis 1809 à demander le sous-diaconat. Il a eu cette idée par le fait d'avoir correspondu avec l'abbé Simon Bruté de Rémur, missionnaire aux États-Unis depuis 1810 et qui était bien au courant des activités missionnaires dans le Kentucky. Il fait la demande d'un passeport français pour se rendre dans le Kentucky, où un établissement de trappistes se dévoue à l'instruction des chrétiens du pays et à la conversion des populations locales dont les tribus d'Amérindiens. Cependant, Lamennais ne part finalement pas pour l'Amérique[5].
Rédaction de l'Essai et début de la notoriété
D' à , pendant les Cent-Jours, il devient maitre d'études à Londres dans le quartier de Kensington. Lamennais propose de faire venir un de ses élèves, Harry Moorman, à Paris. L’abbé Carron trouve que « ce n’est pas opportun »[6]. C'est également lors de ce séjour à Londres qu'il fait la connaissance de trois dames avec qui il garde contact par la suite : Mlles de Lucinière, de Villiers et de Trémereuc. Lamennais retourne à Paris en novembre.
En cette même année, il entreprend de composer le premier volume du livre Essai sur l'indifférence en matière de religion. L'idée d'écrire cet ouvrage lui avait été suggérée par son ami l'abbé Teysseyre[7], un sulpicien, ancien élève de l’école polytechnique, rencontré lors d'un séjour à Paris. La publication connaît un succès d'autant plus grand qu'il était tout à fait inattendu. Puis en , lorsque parait le second volume de l'Essai, le nouveau livre rencontre des hésitations et même des oppositions chez les lecteurs ce qui a pour effet de le surprendre. Le il écrit au comte de Senfft : « Si dans le clergé même, on me traite publiquement comme un ennemi de la cause sainte (…) je ne vois pas pourquoi je m'obstinerais à lutter à la fois contre les adversaires de la religion et contre ses ministres »[8]. Dès, lors sa réaction ne se fit pas attendre. Son attachement au Saint-Siège lui suggéra d'adresser, dès le mois suivant, une demande à Rome pour que l'Essai y soit examiné par des théologiens et que soit donné un jugement sur l'orthodoxie de l'ouvrage[9]. La demande fut bien accueillie par les autorités romaines et trois théologiens ont été désignés pour examiner les deux volumes de l'Essai, ainsi que la Défense de l'Essai, que Lamennais a fait paraitre en . Les trois écrits ont été jugés orthodoxes[10] renforçant ainsi la popularité du jeune écrivain breton.
C'est de juin à qu'il effectue son premier voyage à Rome où il est bien reçu par Léon XII, ce qui l'encourage à poursuivre ses travaux intellectuels dans la direction entamée.
Supérieur général de la congrégation de Saint-Pierre
En 1828, en association avec son frère Jean-Marie, il accepte de devenir supérieur général de la Congrégation de Saint-Pierre. Le projet initial est de créer une société d'ecclésiastiques qui se livreraient à l'étude et à la rédaction d'ouvrages, afin de cultiver les sciences religieuses et de se mettre au service de l'Église, avec le soutien des abbés de Salinis et Philippe Gerbet et avec l'idée de former des jeunes gens dans ce but[11].
L'œuvre est destinée à former un clergé savant, capable de répondre aux attaques des philosophes des Lumières, de mieux comprendre son temps et de rétablir l'autorité du pape en France. Cette congrégation est située en partie à la Chesnaie et le noviciat à Malestroit[12].
Il dirige ainsi l'étude dans de nombreux domaines de savoirs : les Pères de l'Église, les langues anciennes, les langues orientales, les langues européennes, les sciences physiques, la musique. La Chesnaie surtout, devient un foyer de recherche, avec une bibliothèque de plus de 12 000 ouvrages, rassemblant les éléments d'une encyclopédie chrétienne, ouverte sur le monde et les croyances[13].
Lamennais prend ainsi, au titre de la congrégation de Saint-Pierre, la direction du collège de Juilly, en 1830, à la demande l'abbé de Salinis et l'abbé de Scorbiac. En effet, l'idée est de transmettre le collège à une congrégation enseignante pour assurer l'avenir du collège à long terme[14].
Rédaction d'articles et théorie du catholicisme social
Il participe à la rédaction d'articles pour le Mémorial catholique, journal créé par les abbés Antoine de Salinis et Philippe Gerbet en 1824. Jean-Marie de la Mennais en est le directeur éditorial et est chargé de la relecture des articles avant publication.
En 1829, il publie Les progrès de la révolution et de la guerre contre l'Église.
En 1830, il fonde, avec Montalembert et Lacordaire, le journal L'Avenir dont la devise est « Dieu et la liberté ». Le groupe des rédacteurs du journal plaide pour la liberté de l'enseignement, la séparation de l'Église et de l'État[15] et réclament la liberté de conscience, de presse et de religion. La même année, ils fondent également l'Agence générale pour la défense de la liberté religieuse. À ce titre, ils créent une école libre et gratuite à Paris en 1831. Ils montrent ainsi que la liberté d’enseigner consiste d’abord pour un particulier ou pour une collectivité privée à disposer du droit d’ouvrir une école. L’école, ouverte le , est fermée le lendemain, les enfants expulsés sans violence et les trois instituteurs poursuivis. Le procès est envoyé devant la cour d’assises comme délit politique mais les prévenus disposent d’une tribune pour justifier leur acte et soutenir délibérément sa légalité. Ils sont condamnés à l’amende minimale[16].
Ce sont les idées de la Mennais que la Belgique, devenue indépendante en 1830, adopte grâce à Adolphe Bartels, ancien rédacteur belge du Catholique qui le seconde.
En 1831, révolté par la condamnation du soulèvement de la Pologne, il s'oppose au pape Grégoire XVI. Il considère que le pape veut défendre davantage les princes que le peuple. Le pape condamne son journal en 1832 par l'encycliqueMirari vos.
En 1833, il renonce à ses fonctions ecclésiastiques et publie l'ouvrage Paroles d'un croyant[17], le . C'est un ouvrage lyrique, rempli de violence et de plaintes, qui marque sa rupture avec l'Église (encyclique Singulari Nos). Dans cet ouvrage, il constate et déplore le « désenchantement » du monde tout en lançant un appel pressant à la liberté de l'Église, à partir duquel il commence à développer les tendances pseudo-socialisantes et démocratiques du message évangélique[18].
Ce livre est condamné par le pape Grégoire XVI et marque ses contemporains. Il est condamné par l'Église en 1834.
En 1835, il voit ses anciens amis peu à peu le quitter mais le , ses amis Fleury, Arago et Liszt l'amènent à rencontrer Marie d'Agoult et George Sand dont le salon devient un véritable cénacle républicain ; Lamennais lui reste très lié. Il est effaré par les idées de George Sand sur la liberté sociale et le divorce mais il est son mentor, avec Michel de Bourges, sur les voies du socialisme politique. George Sand lui déclare un jour : « Nous vous comptons parmi nos saints... Vous êtes le père de notre Église nouvelle ».
En 1837, il publie le Livre du peuple, véritable livre de combat. Il se lie d'amitié avec le patriote canadien Louis-Joseph Papineau lors du voyage de celui-ci en France. Il continue de prendre le parti du peuple et, en 1841, après avoir attaqué le gouvernement royal, il est condamné à un an de prison. Par la suite, après avoir fondé le journal Le Peuple, il continue à professer un libéralisme populaire.
Entre 1841 et 1846 il écrit Esquisse d'une philosophie dans lequel il développe sa conception d'un christianisme sans Église, capable de regrouper les masses pour les conduire au progrès par la charité. En 1848, il rédige un projet de constitution avec Auguste Barbet.
Toute sa vie durant, il pose les questions de la nécessaire alliance — entre l'Église avec ses idées de liberté d'une part et l'exigence d'une véritable doctrine sociale de l'Église catholique d'autre part — en tant que priorité historique avec la Restauration. Il entend démontrer que la République nécessite un pouvoir spirituel, une religion civile ; pour cela il propose un projet de constitution.
Élu le , représentant de la Seine à l'Assemblée constituante, il siège à la Montagne avec les démocrates les plus avancés. Il est nommé membre du comité de constitution, auquel il communique, dès la première séance, son projet complet dans lequel le religieux et le politique sont intrinsèquement liés. Ce projet de constitution a notamment été étudié par Jean-Paul Clément dans un article de la Revue française de droit constitutionnel[21]. Celui-ci ne reçoit pas l'accueil qu'il en attend.
Ses idées socialistes influencent fortement Sainte-Beuve et son unique roman Volupté.
Georges Bernanos fait référence à Lamennais dans le prologue de Sous le soleil de Satan (1926). Notant que « le doctrinaire en révolte, dont le temps s'amuse avec une profonde ironie, ne fait souche que de gens paisibles », Bernanos illustre ce fait par l'exemple de Lamennais « dont la postérité spirituelle encombre les sacristies ».
Mort
Il meurt le à Paris (probablement du choléra qui ravage encore la France, cette année-là). Non réconcilié avec les autorités ecclésiastiques et conformément à ses dernières volontés, il a des obsèques civiles où la foule présente peut montrer son désaccord avec le régime en place lors d'une manifestation populaire qui est réprimée[23]. Il est inhumé le dans une des fosses communes du cimetière du Père-Lachaise dans le respect des dernières volontés qu'il a exprimées, d'être enterré « au milieu des pauvres et comme le sont les pauvres. On ne mettra rien sur ma tombe, pas même une simple pierre. Mon corps sera porté directement au cimetière, sans passer par aucune église »[24].
Ouvrages
Traductions
Un de ses premiers ouvrages de traduction, en collaboration avec son frère Jean-Marie de la Mennais, est celle d’un traité de vie spirituelle composé au (XVIe siècle) : Louis de Blois, Le Guide spirituel, ou le Miroir des âmes religieuses, Paris, Belin-Mandar et Devaux, (BNF30114723, lire en ligne).
Dante, La divine comédie, Paris, Didier et Cie, , nouvelle éd. (1re éd. 1833) (lire sur Wikisource)
Ouvrages co-rédigés avec J.-M. de La Mennais (1808 - 1814)
Jean-Marie et Félicité de la Mennais, Réflexions sur l'état de l'Église en France pendant le dix-huitième siècle et sur sa situation actuelle, (BNF30728561, lire en ligne)
Jean-Marie et Félicité de la Mennais, Tradition de l'Église sur l'institution des évêques, Liège, Le Marié, Duvivier, , 409 p. (BNF30728608)
Essais sur l'indifférence (1817-1823)
Dans son livre Essai sur l'indifférence en matière de religion, publié en quatre volumes, de 1817 à 1823, il engage la polémique face à Voltaire et aux encyclopédistes du XVIIIe siècle ; il critique l'université napoléonienne et le gallicanisme. Il a été dit de cet ouvrage qu'il « réveillerait un mort » et ce fut un immense succès de librairie.
Essai sur l'indifférence en matière de religion, 1817 à 1823 (BNF16632283)
Tome Premier, Paris, Tournachon-Molin et H. Seguin, , 298 p. (lire en ligne)
Tome Second, Paris, Tournachon-Molin et H. Seguin, , 213 p. (lire en ligne)
Tome Troisième, Paris, Pagnerre, , 10e éd., 403 p. (lire en ligne)
Tome Quatrième, Paris, Librairie classique élémentaire, , 505 p. (lire en ligne)
Pour répondre aux polémiques engagées par le système défendu dans son livre, il rédige peu après un ouvrage pour défendre ses idées : Défense de l'Essai sur l'indifférence en matière de religion, Paris, Méquignon fils aîné, , 2e éd. (BNF30728448, lire en ligne)
Direction de la collection Bibliothèque des dames chrétiennes
La Bibliothèque des dames chrétiennes est une collection publiée sous la direction de Lamennais entre 1820 et 1825. L'ensemble a été réédité par Paul Dudon en 1923[25]. L'idée initiale c'est de permettre aux femmes du monde d'accéder à d'ouvrages chrétiens qui sont des classiques de la littérature[26]. Cependant la collection n'a pas eu le succès attendu et est tombée dans l'oubli[27].
Des progrès de la révolution et de la guerre contre l'Église, Paris, Belin-Mandar et Devaux, , 2e éd. (BNF30728428)
Ouvrage composé après l'encyclique Mirari vos
Paroles d'un croyant, Bruxelles, Librairie universelle de Mary-Müller et Cie, , 8e éd. (1re éd. 1833) (BNF32342700, lire sur Wikisource).
Ouvrages composés après l'encyclique Singulari Nos
Les idées développées par l’École mennaisienne, sont condamnées par le Saint-Siège via l'encyclique publiée en 1834, intitulée Singulari Nos.
Affaires de Rome (1836).
Le livre du peuple (1837).
L'esclavage moderne (1839).
Le pays et le gouvernement (1840)
De la religion (1841).
Une voix de prison (1841).
Esquisse d'une philosophie (1840-1846)
Cet ouvrage a été composé en 6 ans, il est composé de quatre tomes, chacun étant lui-même composé de différents livres qui abordent la religion, la théologie, la place de l'humanité, la science et l'art : Esquisse d'une philosophie : 4 tomes (BNF30728589)
Tome Premier : Première partie - de Dieu et de l'Univers (livres 1 à 6), Paris, Pagnerre,
Livre Deuxième : De la création (lire en ligne), p. 99 à 146
Livre Troisième : De l'Univers (lire en ligne), p. 147 à 210
Livre Quatrième : Des divers ordres d'êtres (lire en ligne), p. 211 à 260
Livre cinquième : Lois générales de la Création (lire en ligne), p. 261 à 324
Livre sixième : Continuation du même sujet (lire en ligne), p. 325 à 400
Tome Second : Seconde Partie - de l'homme (livres 1 à 6), Pagnerre, , 452 p.
Livre Premier : Considérations générales sur l'état primitif et l'état actuel de l'Homme (lire en ligne), p. 3 à 100
Livre Second : de l'Homme considéré comme être organique (lire en ligne), p. 101 à 192
Livre Troisième : de l'Homme considéré comme être intelligent et libre (lire en ligne), p. 193 à 270
Livre Quatrième : rapports de l'Homme avec l'Esprit ou l'Amour divin (lire en ligne), p. 271 à 316
Livre Cinquième : Rapports de l'Homme avec le Père et la puissance divine (lire en ligne), p. 317 à 362
Livre Sixième : de l'Homme considéré à l'état de santé et à l'état de maladie (lire en ligne), p. 363 à 452
Tome Troisième : Seconde Partie - de l'Homme (livres 7 à 9), Paris, 482 p.
Livre Septième : de l'Homme en tant qu'actif, et des objets de son activité. Industrie (lire en ligne), p. 3 à 124
Livre Huitième : de l'Art (lire en ligne), p. 125 à 286
Livre Neuvième : continuation du même sujet (lire en ligne), p. 287 à 469
Tome Quatrième : Deuxième Partie - de l'Homme (livres 10 à 12), Paris, Pagnerre, , 488 p.
Livre Dixième : de la science (lire en ligne), p. 3 à 162
Livre Onzième : Continuation du même sujet (lire en ligne), p. 163 à 244
Livre Douzième : continuation du même sujet (lire en ligne), p. 245 à 468
Correspondance
En 1821, il rencontre Victor Hugo qui conçoit de l'admiration pour lui et ils entretiennent une correspondance pendant plusieurs années[28].
Louis Le Guillou, Correspondance Générale, Paris, Armand Colin, 1972-1982 (9 volumes) (BNF34294055)
Œuvre posthume
Félicité de la Mennais et E. D. Forgues (éditeur scientifique), Œuvres posthumes publiées selon les vœux de l'auteur : mélanges philosophiques et politiques, Paris, Paulin et le chevalier, (lire en ligne)
Une exposition a eu lieu au musée de Saint-Malo en 1982 pour célébrer les deux cents ans de sa naissance, ce qui a donné lieu à un ouvrage : Lamennais : la Croix et la République : exposition du bicentenaire, 1782-1982, Musée de Saint-Malo, (BNF34690989). A cette occasion, un médaillon le représentant est placé sur le mur de l'actuel hôtel de ville[33]
Hommages
Plaque commémorative placée sur l'hôtel de ville de Saint-Malo en 1982.
À Saint-Pierre-de-Plesguen : croix et, en dessous, médaillon représentant Lamennais réalisé en 1922 par Alexis Renaud[34].
Bronze réalisé par David d'Angers en 1831 et conservé au Metropolitan Museum of Art (New York).
Notes et références
Notes
↑Félicité Robert de la Mennais a d'abord utilisé son nom pour signer, puis, après les encycliques, il signera abbé de Lamennais ou bien Félicité Lamennais, abandonnant ainsi son titre de noblesse. L'ouvrage Biographies des hommes du jour de G.Sarrut et B.Saint-Edme publié en 1836 parle de M. Félicité Robert, abbé de Lamennais.
↑Pierre Perrin, Les idées pédagogiques de Jean-Marie de la Mennais, Rennes, PUR, (BNF37118220, lire en ligne), « Les combats pour la liberté d’enseignement », p. 177
↑Marie Lidou, Jean-François Corvaisier : prêtre du Diocèse de Rennes (1780-1849) : Une Contribution à l'histoire religieuse de Haute-Bretagne, Saint-Méen, les Sœurs de l'Immaculée, (BNF34663453), « La congrégation de Saint-Pierre », p. 53-70
↑Charles Sainte-Foi (Eloi Jourdain) et Camille Latreille (publication et annotation), Souvenirs de jeunesse, 1828-1835 : Lamennais et son école, Paris, Perrin, , 508 p. (BNF34020949)
↑Charles Hamel, Histoire de l'abbaye et du collège de Juilly depuis leurs origines jusqu'à nos jours, Paris, Le Livre d'histoire, , 730 p. (BNF32218996, lire en ligne), chap. 6 (« Direction de MM. Scorbiac et de Salinis »), p. 437-536
↑Collectif, Journal de la France et des Français, vol. 1, Paris, Gallimard, coll. « Quarto », , 3467 p. (ISBN2-07-073756-X), p. 1400-1401
↑Yannick Ortebois et Dorothy Elizabeth Speirs, Entre le livre et le journal : 1. Le recueil périodique du XIXe siècle ; 2. Des machines et des hommes, Lyon, ENS Éditions, , 581 p. (ISBN9791036204494, lire en ligne), « Notices des recueils périodiques dépouillés ».
↑« Revue des périodiques », Revue d'histoire de l'Église de France, no 46, , p. 145 (lire en ligne)
Tanguy Kenec'hdu, Lamennais un prêtre en recherche, Paris, Téqui, coll. « L'auteur et son message », (BNF34691802, lire en ligne).
Jean Lavoué, La prophétie de Féli : aux sources de l'évangile social de Lamennais, Villeurbanne, Éd. Golias, (BNF42550194).
Louis Le Guillou, L'évolution de la pensée religieuse de Félicité Lamennais (thèse de doctorat ès Lettres à la Faculté des lettres et sciences humaines de Paris), Paris, A. Colin, , 507 p. (BNF33075424, lire en ligne).
Yves Le Hir, Les Paroles d'un croyant de Lamennais (thèse de doctorat ès-lettres à la Faculté des lettres de Paris), Paris, A. Colin, , 294 p. (BNF32367430).
Y. Le Hir, Un document inédit sur Lamennais et la congrégation de Saint-Pierre, (lire en ligne).
Michel Mourre, Lamennais ou l'hérésie des temps modernes, Paris, Amiot-Dumont, coll. « Recherches », , 373 p. (BNF32470829).
J. Marie Peigne, Lamennais, sa vie intime à la Chênaie, Paris, Librairie de Mme Bachelin-Deflorenne, coll. « Collection du bibliophile français », (BNF31072958, lire en ligne).
Robert Vallery-Radot, Lamennais ou le prêtre malgré lui, Paris, Plon, , 398 p. (ASINB001BNH5CG).
Ruth White, L'avenir de la Mennais : Son rôle dans la presse de son temps, Paris, Klincksieck, , 240 p. (ISBN2-252-01558-6).
Relations
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Anne Philibert, Lacordaire et Lamennais : la route de la Chênaie, 1822-1832, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Histoire religieuse de la France », (BNF42050499).
Collectif, Journal de la France et des Français : Chronologie politique, culturelle et religieuse de Clovis à 2000, vol. 1, Paris, Gallimard, , 3467 p. (ISBN2-07-073756-X), p. 1400-1401.
Albert Métayer, « XVIIIe siècle à Saint-Malo - Les Robert de la Mennais », Études mennaisiennes, (BNF34426467, lire en ligne).
Joseph Paguelle de Follenay, Monsieur Teysseyrre, sa vie, son œuvre, ses lettres, Paris, Poussielgue frères, (lire en ligne).