Fabrizio Plessi étudie la peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Venise. Il effectue d'abord des performances et réalise des films expérimentaux. Il devient internationalement connu avec la sculpture vidéo, une nouvelle forme d'art qu'il développe au milieu des années 1970. Ses œuvres appartiennent à l'arte povera et à l'art conceptuel. Un thème principal de ses œuvres est l'eau, par lequel il utilise divers moyens pour ses installations artistiques, notamment des films, des vidéos ainsi que des performances et des productions dans lesquelles il utilise des pierres, du fer rouillé, du bois, de la paille et d'autres matériaux[1], également avec son installation vidéo en plein air « Waterfire »/ La « tour Plessi », de 10 m de haut, en acier et moniteurs s'élève devant l'entrée du Salon national de l'horticulture à Kronach depuis 2002.
Plessi vit et travaille à Venise, Cologne et Majorque.
Musée Plessi
Le musée Plessi, inauguré sur l'autoroute du Brenner en 2013, présente des vidéos, des dessins et des installations de l'artiste dans une exposition permanente[2]. Le musée est une station-service d'autoroute, donc accessible uniquement par l'autoroute et se trouve à proximité immédiate de l'ancien poste de douane italo-autrichien.
Récompenses et distinctions
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Citations
« Mon art est une recherche incessante de poésie, d'histoire et de l'âme des choses. »[3]
« Mon travail est celui d'un alchimiste singulier qui réunit des matériaux typiques de la sphère de l'art — comme le fer, le bois, le marbre — avec l'irisation de la technologie, de l'électronique. »[4]
Fabrizio Plessi, Guggenheim-Museum SoHo, New York. Texte de Dorothea van der Koelen et Andreas Dornbracht. Chorus-Verlag, Mayence et Munich, 1998. (ISBN3-931876-23-3)
Opus Video Sculpture. Werkverzeichnis der Videoskulpturen und -installationen 1976–1998. Texte: Heinrich Klotz et Dorothea van der Koelen. Chorus-Verlag, Mayence, 1998. (ISBN3-931876-19-5)
Fabrizio Plessi, progetti del mondo. DuMont, Cologne, 1997. (ISBN3-7701-4042-7)
Carsten Ahrens et Carl Haenlein, Der Hängende Wald, L'Anima della materia, Kestner-Gesellschaft, Hanovre, 1999
Richard W. Gassen, Pressemitteilung vom 19. Oktober 2006 zur Ausstellung im „Wilhelm-Hack-Museum“, Ludwigshafen
Hans Gercke, Plessi water video projects, Heidelberger Kunstverein, Heidelberg, 1983
Carl Haenlein, Traumwelt, Chorus-Verlag, Munich, 2004
Edith Rabenstein, Fabrizio Plessi – der Bildhauer der Videotechnologie, dans: „Passauer Neue Presse“, octobre 2000.
Notes et références
↑« Les installations de Plessi sont toujours un jeu de l'être et des apparences, la rencontre entre le réel et le possible, entre la réalité et la virtualité. [...] En utilisant les dernières technologies, il essaie de retrouver la matière ancienne. »