Entre 1754 et 1837, période interrompue par les guerres napoléoniennes, c'est une unité de compte, valant 5⁄12e d'un conventionsthaler, utilisé pour libeller les billets de banque mais non émis sous forme de pièce. Il repose sur l'étalon-argent.
En 1818, le système de conversion, non-décimal, est le suivant :
L'avers de chaque pièce est aux armes de la Bavière ou représente le souverain.
Avant 1837, il existe des pièces en cuivre de 1 heller, et de 1 et 2 pfennigs ; en billon, pour des valeurs de 1, 3 et 6 kreuzers ; en argent à 583 millièmes pour la pièce de 20 kreuzers ; en argent 833 millièmes pour des valeurs de ½ et 1 thaler. La pièce en or la plus courante est le ducat, pesant 3,47 g à 937 millièmes. À partir de 1827 et jusqu'en 1848, est frappée une pièce de 1 florin en or, pesant 3,25 g à 770 millièmes et équivalant à 3,25 thalers.
En 1837, les premières pièces en florin ont été frappées à Munich, lorsque la Bavière est entrée dans l'Union monétaire sud-allemande, fixant le florin à quatre septièmes d'un thaler prussien. Le florin était subdivisé en 60 Kreuzer. En 1857, le florin a été fixé à 4⁄7e d'un vereinsthaler. Les plus grosses pièces en argent consistent ont une valeur de 2 thalers ou 3,5 florins, la plupart commémoratives, pesant 37,12 g à 900 millièmes.
En 1848, est frappée une pièce en cuivre de 1 heller.
À compter de 1857, les frappes les plus courantes sont les suivantes :
pièces de 1 et 2 pfennigs en cuivre ;
pièces de 1, 3 et 6 kreuzers en billon ;
pièce de 1 florin en argent (10,6 g à 900 millièmes) ;
pièce de 1 thaler en argent (18,52 g à 900 millièmes) ;
pièce de 2 thalers en argent (37,04 g à 900 millièmes) ;