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En 1987, il sort son premier album en tant que scénariste et dessinateur : le Rayon vert (Magic Strip), très remarqué par la critique mais auquel le public aura difficilement accès car l'éditeur fait faillite peu après la parution[1]. En 2009, l'album est réédité aux Impressions Nouvelles.
Premiers séjours au Japon
En 1990, Boilet sort 36 15 Alexia, un album qui évoque de manière le sujet des rencontres par minitel.
La même année, avec le soutien de l'entreprise Shoei et du Centre national des lettres, qui lui octroient une bourse, Frédéric Boilet part au Japon. De ce voyage est issu Love Hotel qui raconte l'odyssée tragi-comique d'un Français au Japon. Benoît Peeters coécrit le scénario, l'album sort en 1993.
L'année suivante, boursier de la villa Kujoyama de Kyōto (la villa Médicis japonaise) d'avril à septembre, ce qui est une première pour un auteur de bandes dessinées[réf. nécessaire], Boilet entame Tōkyō est mon jardin, une suite à Love Hotel.
En 1997, Boilet retourne au Japon dans l'intention de s'y établir. Là-bas, il publie une adaptation japonaise de Tōkyō est mon jardin, ainsi que des œuvres destinées au public japonais comme le récit Une belle manga d'amour et la série de textes illustrés Prisonnier des Japonaises. Boilet en obtient une grande notoriété. À distance, il participe à la revue de critique et théorie de la bande dessinée L'Indispensable.
Manga Nouvelle Vague
En parallèle à sa carrière d'auteur, Boilet incite les auteurs et éditeurs japonais et français à coopérer sur divers projets et fait découvrir en France Jirō Taniguchi[réf. nécessaire]. Il participe au mouvement transculturel Nouvelle Manga, intitulé faisant directement référence à la Nouvelle Vague, et dirige de 2004 à 2008 la collection de mangas d'auteur Sakka de Casterman. Il dirige d'ailleurs en 2005 l'ouvrage collectif Japon, paru en France (Casterman, collection Écritures) et au Japon, auquel collaborent de nombreux artistes européens et japonais.
Retour en France
En 2009, il se réinstalle en France avec la dessinatrice Aurélia Aurita, dans les Vosges[3].
Tōkyō est mon jardin - en collaboration avec Benoît Peeters et Jirō Taniguchi (Casterman 1997, rééd. 2003, rééd. Ego comme X, 2011, rééd. Casterman, 2018)
↑« Saint-Malo, le port d'attache de la bande dessinée », Ouest-France, .
Annexes
Bibliographie
Franck Aveline, « Tôkyô est mon jardin », dans L'Indispensable no 1, , p. 30-33.
Vincent Bernière, « Frédéric Boilet : Histoire presque sans paroles », dans Les 100 plus belles planches de la BD érotique, Beaux-Arts éditions, (ISBN979-1020402011), p. 94-95.
Frédéric Boilet (int. Kirby), « Entretien avec Frédéric Boilet », dans L'Indispensable no 0, , p. 4-13.
Guillaume Paugam, « Boilet et l'envers de la BD : Nouvelle manga ou dernier avatar du japonisme ? », Labyrinthe : Atelier interdisciplinaire, Paris, Maisonneuve et Larose, vol. 3, no 25 « La bande dessinée, ce qu'elle dit, ce qu'elle montre », (ISBN2952613125, ISSN1288-6289, lire en ligne, consulté le ).
Frédéric Boilet (interviewé) et Julien Bastide, « Frédéric Boilet », dans Artistes de bande dessinée : conversations avec..., Éditions de l'An 2, (ISBN9782848560120), p. 124-147