En 2008, il reprend, en tant qu'étudiant inscrit cette fois, ses études universitaires de philosophie dans l'université précédente jusqu'à l'obtention du master 1 de philosophie en 2012 dont le mémoire porte sur le lien entre démocratie et media[réf. nécessaire].
À partir de 2016 et jusqu'à sa mort, il travaille en tant que JRI pour la chaîne BFMTV (piges entrecoupées de quelques CDD de courte durée[réf. nécessaire]).
Le , BFMTV l'envoie, à sa demande, sur le terrain de la guerre d'Ukraine pour une 1re mission de 3 semaines[4] puis il enchaine, à partir du , une 2e mission, prévue de même durée, pour filmer les conséquences de l'invasion russe, mission qui est interrompue par sa mort[4],[5].
Mort
Le lundi , le journaliste monte dans un camion humanitaire d'évacuation sortant de Kramatorsk pour aller chercher une dizaine de civils adultes encore présents à Lyssytchansk, à 80 km de distance. Un fragment d'obus entre par le pare-brise du véhicule et le frappe au cou, causant sa mort, à Sievierodonetsk[6]. Son collègue de BFMTV, Maxime Brandstaetter, légèrement touché et sa fixeuse, Oksana Leuta, indemne, sont évacués[7],[8],[9]. Le gouvernement russe, à travers l'agence TASS, justifie l'assassinat en parlant du journaliste comme un « mercenaire », un commentaire « pour salir la mémoire du journaliste », selon Reporters sans frontières[10],[11],[12].
Dans les jours qui suivent, la consternation au sein de la rédaction de BFMTV est unanime[15][source insuffisante], Frédéric y est décrit comme quelqu'un de souriant, discret et altruiste[réf. nécessaire].
BFMTV lui rend également un hommage posthume le en rebaptisant à son nom l'allée des studios de BFMTV et RMC dans les locaux de l'Altice Campus[17][source insuffisante]. La bourse annuelle mise en place par BFMTV à l'intention des jeunes journalistes est également renommée en sa mémoire[17][source insuffisante].
Le , RSF rend hommage aux 66 journalistes tués dans l'exercice de leur fonction (essentiellement sur terrains de guerre) depuis en dévoilant une stèle sur laquelle figurent les 66 noms dont celui de Frédéric Leclerc-Imhoff. Cette cérémonie se tient au mémorial des reporters de guerre à Bayeux pendant la semaine annuelle consacrée à la remise des prix des correspondants de guerre[18],[19],[20].
Le , le 2eprix de l'initiative européenne 2022 est décerné à Frédéric Leclerc-Imhoff pour honorer sa mémoire, ce prix est remis à Grégory Philipps, chef de service chargé des reportages à BFMTV, en présence de Maxime Brandstaetter, le journaliste rédacteur accompagnant Frédéric lors de sa dernière mission en Ukraine[21].
La promotion 2022-2024 de l'Institut français de presse (IFP) à Paris choisit à l'unanimité (26 étudiants), de s'appeler « Promotion Frédéric Leclerc-Imhoff » pour lui rendre hommage et mettre en valeurs ses convictions profondes dans le métier de journaliste[réf. nécessaire].
Le , un hommage de la ministre de la culture Rima Abdul-Malak lui est rendu à Kiev en présence des collègues l'accompagnant, Oksana Leuta et Maxime Brandstaetter ; la ministre annonce qu'une salle de la médiathèque de l'institut français de Kiev sera baptisée à son nom et qu'il sera nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par décret présidentiel [22] (pour rendre hommage, à travers lui, à toutes et tous les journalistes qui risquent leur vie pour nous informer)[23].
Le , une plaque est apposée en son honneur dans le hall d'entrée de l'IJBA à Bordeaux. Sur cette plaque, le nom de Pierre Billaud, journaliste diplômé de l'IJBA et tué en Afghanistan le , est également associé[24].
Le se tient la 7e édition du « Défi BFMTV » rebaptisé « Défi BFMTV Frédéric Leclerc-Imhoff »[25].
Le , jour anniversaire de sa mort, la chaine BFMTV publie une vidéo de 15 minutes[26] retraçant quelques moments clef de la vie de Frédéric avec la participation de ses parents et de deux de ses amies journalistes.