Françoise ArdréFrançoise Ardré
Françoise Ardré (de son nom complet : Françoise, Édith, Lucienne Ardré), née le à Paris XIIe et morte le [1] à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines), est une phycologue française qui découvre au Portugal et à l'île d'Yeu, une algue rouge à laquelle est attribué le nom de Pterosiphonia ardreana en son honneur. BiographieCarrièreEn parrainée par Marius Chadefaud, Françoise Ardré entre au laboratoire de cryptogamie du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, comme attachée de recherche du CNRS[2],[3]. Elle conduit notamment un programme de recherches au Portugal, en Espagne (Cadaqués) et en France (Ile d'Yeu). Plongeant en apnée et sans combinaison de plongée dans les eaux froides de l'océan, elle cueille elle-même les spécimens qu'elle étudie[4]. Durant l'été de 1960, accueillie par la famille Boitel sur l’île d'Yeu, Françoise Ardré retrouve la rarissime algue rouge appelée ensuite « Pterosiphonia ardreana » qu’elle a précédemment découverte au Portugal, en effectuant des plongées au cap des corbeaux[5]. Le , Françoise Ardré intègre le corps des assistants du Muséum et celui des maîtres-assistants au mois d’. En 1971, elle obtient le doctorat d'État de sciences pour sa contribution à l’étude des algues marines découvertes au Portugal. Cette étude est menée sur la direction des professeurs de la faculté des sciences de Paris : Marius Chadefaud et Jean Feldmann[2]. En 1984, Françoise Ardré est maître de conférences[6], puis professeur en 1992, où elle prolonge son activité au sein du laboratoire de cryptogamie sur l'étude, l’entretien et l’accroissement des collections d’algues et comme professeur jusqu'en 1997[2],[6]. Elle prend la direction du département de phycologie dans le même lieu[1]. Elle mène également une activité comme rédactrice-en-chef de la « Revue algologique » devenue « Cryptogamie, Algologie », fondée par Pierre Allorge (1891-1944), Gontran Hamel (1883-1944) et Robert Lami (1889-1983)[2]. Françoise Ardré se fait connaître par son étude de la flore phycologique réalisée et découverte au Portugal. Celle-ci, comprend de nombreuses observations sur la distribution verticale et horizontale des algues, suivie de la morphologie, la morphogénèse des Rhodomélacées (Rhodomelaceae) et des Céramiacées (Ceramiaceae). Réalisant des cultures au laboratoire de Biarritz, elle étudie le cycle de vie de Gymnogongrus[2]. Son principal ouvrage est la Contribution à l'étude des Algues Marines du Portugal I: La Flore (en anglais : Contribution to the Study of the Marine Algas of Portugal I: Flora)[2]. Vie privéeEn 1965, elle se marie avec le paléontologue Léonard Ginsburg (1927-2009)[1] à l'église de Conches-sur-Gondoire. Elle épouse en secondes noces l'artiste peintre Pierre Béchon-Sauzeau (1924-2006), le dans le XIIe arrondissement de Paris[6]. Ses cendres sont déposées au second sous-sol du cimetière du Père-Lachaise à Paris. La plaque apposée dessus comprend un Carré Sator[7]. Publications
Article
Françoise Ardré dans la culturePlusieurs portraits de Françoise Ardré ont été réalisés par les peintres Maurice Boitel et Pierre Béchon-Sauzeau, son second époux. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Ardré est l’abréviation botanique standard de Françoise Ardré. Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI, la liste des champignons assignés par MycoBank, la liste des algues assignées par l'AlgaeBase et la liste des fossiles assignés à cet auteur par l'IFPNI. Information related to Françoise Ardré |